Méditer avec les enfants
Si la méditation vous passionne, vous avez peut-être envie d’en faire profiter vos enfants (ou petits-enfants, filleuls, neveux et nièces.) L’envie peut aussi venir d’eux : vous voyant rester assis en silence quotidiennement pour méditer leur donnera peut-être le désir de faire comme vous. (Les jeunes enfants, plus particulièrement, imitent en général tout ce que font leurs parents.) Si vous ressentez de la curiosité chez vos enfants, n’hésitez surtout pas à leur donner des instructions brèves et invitez-les à méditer avec vous – sans vous attendre à ce qu’ils s’y tiennent. Les plus jeunes ont une capacité d’attention limitée et les plus âgés des centres d’intérêts qu’ils trouvent plus fascinants.
Comme vous l’avez sûrement remarqué, avant 6 ou 7
ans, les enfants passent la majeure partie de leur temps dans un
état modifié d’émerveillement et de plaisir (lorsqu’ils ne sont
pas, c’est entendu, en train de hurler). Au lieu de leur apprendre
à méditer, essayez le plus possible d’aller dans leur monde.
Montrez-leur les détails les plus infimes de la vie et
encouragez-les à observer sans interpréter. Ramassez une feuille,
par exemple, et examinez-la attentivement avec eux ; observez
le balai des fourmis, les étoiles dans le ciel. Pour protéger leur
capacité naturelle à méditer, limitez les heures de télé et de jeux
vidéo qui étouffent la curiosité et le rêve et évitez de les
pousser trop jeune à développer leur intellect.
Si vos enfants sont plus grands et montrent de l’intérêt pour la méditation, n’hésitez pas à leur enseigner des pratiques méditatives traditionnelles comme suivre son souffle ou réciter un mantra – mais toujours sous une forme facile et amusante. Laissez-leur la liberté de pratiquer ou non, selon leur envie. La méditation aura avant tout un grand impact sur vos enfants en vous rendant plus calme, plus heureux, plus aimant et moins réactif. En vous voyant changer en mieux, ils seront tout naturellement intéressés par votre pratique pour pouvoir en récolter les mêmes fruits.