Pourquoi le Bouddha s’asseyait-il dans la position du lotus ?
Quand nous étions petits, on ne nous a malheureusement pas appris à nous asseoir par terre en tailleur, comme chez les Indiens et de nombreux peuples traditionnels d’Asie. Cette position peut vous sembler au début difficile et rebutante et vous vous contenteriez bien du bien-être et du confort apparent d’une chaise. J’aimerais néanmoins vous encourager à l’essayer, à condition toutefois que votre corps et votre degré de confort vous le permettent. S’asseoir en tailleur n’est pas aussi ardu ou douloureux qu’il peut paraître et procure des avantages exceptionnels.
Croiser les jambes assure des fondations solides pour le reste du corps et fait naturellement basculer le dos vers l’avant, exactement à l’angle idéal pour soutenir la colonne vertébrale. Être assis comme l’étaient les grands méditants d’autrefois confère également force et autorité à votre méditation – comme si le simple fait de croiser les jambes vous immergeait dans une rivière de conscience vieille de milliers d’années.
Autre point : avoir les fesses au sol ou tout près de la terre vous relie directement à la gravité et aux autres énergies émanant de la Terre – donnant un sentiment palpable de puissance à votre méditation.
Pour terminer, sachez que tout ce que vous ferez de la moitié inférieure de votre corps est acceptable, à condition d’être confortablement assis, le dos droit et de ne pas souffrir. Mais vous pouvez travailler à étirer vos hanches afin de pouvoir, un jour, vous aussi, poser les deux genoux à terre et vous asseoir en tailleur.
Ce n’est peut-être pas en quelques séances de méditation que vous parviendrez à vous défaire de vos mauvaises habitudes, mais vous pouvez vous entraîner à étendre votre colonne vertébrale (terme plus approprié que redresser) pour lentement mais sûrement lui redonner ses cambrures naturelles. Soyez attentif à la façon dont vous vous tenez dans la vie quotidienne de façon à corriger progressivement votre posture au volant ou à votre bureau par exemple.