Méditer en famille : les parents, les enfants et les autres membres
Si vous êtes un méditant en herbe, concilier vie de famille et méditation n’est pas toujours forcément simple. Vous pouvez, certes, avoir envie d’inviter, d’encourager, voire de contraindre vos proches à méditer avec vous. Par ailleurs, ce sont les personnes les plus proches de vous qui peuvent perturber votre toute nouvelle et encore fragile tranquillité d’esprit comme personne d’autre au monde !
Seul votre époux ou épouse connaît par exemple les mots susceptibles de vous exaspérer ou de vous froisser. Seuls vos enfants ont cette extraordinaire faculté de mettre votre patience à rude épreuve ou de contester votre désir que les choses se fassent d’une certaine façon. (Si vous avez déjà essayé de vous décontracter et de suivre votre souffle pendant que votre petit dernier piquait une colère ou que votre grand tentait lamentablement de vous expliquer pourquoi il était rentré à 2 h du matin la veille, vous savez de quoi je parle.)
Il est possible de trouver un moyen d’incorporer une pratique méditative traditionnelle dans vos relations les plus intimes tant que les personnes impliquées sont réceptives à vos efforts. Qu’elles trouvent ou non un intérêt dans la méditation importe peu, vous pouvez toujours vous servir des liens qui vous unissent à elles comme d’une possibilité exceptionnelle d’être pleinement attentif à vos réactions et comportements habituels. À vrai dire, la vie de famille fournit une occasion unique d’ouvrir votre cœur.