Le goût de l’eau pure de la montagne
Pour aller plus loin dans notre métaphore de la montagne, imaginez l’existence d’une source à son sommet d’où jaillirait, sans jamais se tarir, l’eau pure de l’être. (Cette eau peut tout aussi bien être appelée eau de la bénédicité, de l’esprit ou de l’amour inconditionnel, selon vos convictions). Ceux qui parviennent au sommet, plongent dans l’étendue d’eau entourant la source, s’immergeant totalement. Certains fusionnent avec l’eau ne faisant alors plus qu’un avec l’être lui-même. (Rassurez-vous rien ne vous y oblige si vous n’en sentez pas l’envie !)
Il n’est pas nécessaire atteindre la cime pour pouvoir connaître le goût de l’être. L’eau dévale les versants en cours d’eau et petits ruisseaux, nourrissant les vallées et les villes en contrebas. En un mot, l’être peut se goûter partout, dans toutes choses car il représente l’essence même de la vie à tous les niveaux. Sans méditation, il est difficile de se rendre compte de son véritable goût.
La
pratique de la méditation permet de se rapprocher de la source
d’eau et d’apprendre à reconnaître son goût. (Celui-ci est
d’ailleurs perçu différemment selon la personnalité de chacun et
l’endroit de la montagne où l’on se trouve, devenant calme, paix,
bien-être, intégrité, clarté et compassion). Peu importe l’endroit
où vous êtes arrêté, vous devez plonger les mains dans l’eau de la
source et la boire par vous-même afin de retrouver son goût partout
où vous irez.