Les bénéfices psychophysiologiques de la méditation
Si les premières études scientifiques sur la méditation remontent aux années 30-40, il faut attendre les années 70 pour voir apparaître les premières études sur leurs effets psychophysiologiques, suscitées par l’intérêt naissant pour la méditation transcendantale, le zen et autres pratiques méditatives orientales. Depuis lors, le nombre d’études n’a cessé de croître de par le monde. Dans leur livre intitulé The Physical and Psychological Effects of Meditation, Michael Murphy et Steven Donovan ont procédé à une synthèse des études publiées jusqu’alors.
Murphy, auteur du best-seller Golf dans le royaume a travaillé le premier sur l’exploration du potentiel humain depuis qu’il a cofondé l’Esalen Institute à Big Sur, en Californie en 1962 (Esalen est considéré comme le lieu de naissance du mouvement pour le potentiel humain).
Donovan, ancien président et directeur général d’Esalen a dirigé l’Institute’s Study of Exceptional Functioning. À partir des résultats de leurs études, Murphy et Donovan sont parvenus à dégager les bénéfices suivants pour le corps et l’esprit.
Les bénéfices physiologiques :
Le ralentissement du rythme cardiaque pendant la méditation silencieuse
Une diminution de la tension artérielle chez les sujets normalement ou modérément hypertendus
Un rétablissement plus rapide après une période de stress
Une augmentation du rythme alpha (activité électrique cérébrale lente et de haute amplitude qui apparaît lors du repos ou de la relaxation)
Une meilleure synchronisation (c’est-à-dire un fonctionnement simultané) des deux hémisphères gauche et droit du cerveau (qui pourrait être en corrélation avec la créativité)
Une diminution des taux de cholestérol sérique
Une consommation plus faible d’énergie et d’oxygène
Une respiration plus profonde et plus lente
La relaxation des muscles
Une réduction de l’intensité de la douleur
Les bénéfices psychologiques :
Une meilleure empathie
Une meilleure créativité et réalisation de soi
Une précision et une sensibilité perceptives accrues
Une régression de l’anxiété chronique ou aiguë
Un complément à la psychothérapie et aux autres approches dans le traitement de la dépendance