S’engager vis-à-vis de soi et respecter cet engagement
Lorsque vous vous engagez dans un mariage monogame, vous passez un accord avec votre partenaire pour rester ensemble contre vents et marées. Sans cet engagement, la tentation de fuir à la moindre difficulté est plus grande (désamour, colère, différend). Il est bien entendu possible de rompre votre accord, mais tant que l’engagement persiste, vous ferez tout ce qui est en votre pouvoir pour l’honorer.
Il en va de même avec la méditation. L’engagement est le fondement de la pratique méditative. Sans lui, il vous sera impossible de méditer lorsque vous avez mal à la tête, vous êtes fatigué, ça ne vous dit rien, vous avez envie de faire autre chose ou vous vous heurtez à l’un ou plusieurs des obstacles cités au chapitre 12.
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à vous engager dans la méditation ? La motivation est indispensable (voir chapitre 4), ce qui signifie que vous devez connaître les bénéfices inhérents à la méditation (voir chapitre 2) et avoir de fortes raisons personnelles (désir de soulager votre souffrance ou votre stress, aspiration à un état de conscience supérieur, souci du bien-être d’autrui) pour méditer.
Le
processus d’engagement se divise généralement en cinq
étapes – même s’il n’est pas indispensable qu’il soit
toujours aussi formel :
Se motiver : dur dur ! La vie vous blesse et vous devez trouver un moyen de gérer la douleur.
Définir vos intentions : c’est décidé ! Vous consacrerez une demi-heure par jour à la méditation.
S’engager vis-à-vis de soi : à partir d’aujourd’hui et jusqu’à la fin du mois, vous décidez de vous lever à 7 heures et de compter vos respirations avant d’aller travailler.
Aller jusqu’au bout : pff ! Vous ne pensiez pas qu’il serait si difficile de rester assis dans une telle position pendant si longtemps – mais vous ne voulez pas rompre la promesse que vous vous êtes faite !
Prendre de la vitesse : hou là ! Plus vous méditez, plus cela devient facile. Vous commencez vraiment à aimer cela.