L’Irak de Saddam Hussein
• 17 juillet 1968 : Lors de la « révolution blanche », le parti Baas opère un coup d’État et accède au pouvoir. Hassan al-Bakr devient président de la République d’Irak.
• 1971 : Saddam Hussein est élu vice-président de la République après avoir éliminé ses rivaux.
• 1979 : Saddam Hussein succède à Hassan al-Bakr qui renonce « pour raison de santé » et devient, à 42 ans, président de la République d’Irak.
• 22 septembre 1980 : Saddam Hussein lance son armée contre l’Iran de mollahs. Cette guerre meurtrière dure jusqu’en 1988 et s’achève par la victoire de l’Iran.
• 1988, Opération « Anfal » : génocide organisé contre une partie de la population irakienne, les Kurdes.
• 2 août 1990 : L’Irak envahit le Koweït. La réaction internationale provoque une seconde guerre de Golfe. Le combat cesse le 28 février 1991.
• 1991/2003 : L’Irak subit un embargo international aux conséquences catastrophiques. On parle de plus d’un million de morts malgré le programme de l’ONU « Pétrole contre nourriture ».
• 20 mars 2003 : À la suite des attentats du 11 septembre 2001 et dans le cadre de leur lutte antiterroriste, les États-Unis et quelques alliés envahissent l’Irak sans mandat de l’ONU.
• 9 avril 2003 : Chute de Bagdad.
• 1er mai 2003 : Cette troisième guerre du Golfe, guerre éclair, s’achève officiellement.
• 28 juin 2004 : L’essentiel du pays est officiellement pacifié et le pouvoir remis à un gouvernement intérimaire, mais l’Irak reste confronté à une violence multiforme de factions et de mouvements incontrôlables.
• 30 décembre 2006 : À l’issue d’un procès, Saddam Hussein est pendu.
Alors qu’attentats et actes de guérilla se multiplient, la plupart des membres de la coalition retirent leurs contingents. Le corps d’armée américain est renforcé en 2007.