92.
Ce matin, réveil une heure plus tôt pour faire mon zazen quotidien. Je replonge dans mon enquête et consulte le micro-trottoir.
Mais en fait, j’ai tout dit ou presque, et j’aurai beau poursuivre mes recherches, je ne ferai que différer le moment de l’abandon. Tout se résume à la pratique sobre et simple de l’adhésion au réel tel qu’il se propose. Être zazen en toute occasion. Aucun discours, nulle méthode ne congédieront les tourments de la condition humaine. Le tout est de se faire serviteur de la vie et d’éclater de joie, vendre la vache du fermier et dérober le bol du mendiant…