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Jack voit Ginny qui nage à moitié dans la neige, la brume et les morceaux de glace vers la lueur bleue. Au prix d’un effort suprême, toutes les autres possibilités ayant été effacées, découpées par la sphère armillaire, il se propulse sur le dernier fil disponible et la rattrape. La pierre l’aide… un peu.

— Eh ! lance-t-il.

— Eh, répond-elle. Attention aux chats. Ils ont l’air complètement tarés.

— Ouais. Je ne pensais pas y arriver.

— J’étais persuadée que tu m’oublierais.

— Jamais.

Elle tend le bras, il tend le sien, et leurs mains se rencontrent. Ils se serrent l’un contre l’autre, sentent leur chaleur combinée. Quelque chose les relie – une attirance sexuelle beaucoup plus puissante que tout ce que l’un ou l’autre avait pu connaître auparavant –, qui leur redonne de la force. Les messagers se rencontrent, se collent, écrasant leurs doigts, avant de se séparer dans un éclair rouge sang.

— Il en faut au moins trois, dit-elle. C’est tout ce que je me rappelle.

— Si le troisième n’est pas là, nous perdons tout, n’est-ce pas ?

— J’imagine. Qui est-ce ? demande Ginny en désignant une silhouette dans la brume.