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Tiadba ne sent presque rien. Elle ne voit plus ses compagnons. Ils gisent en marge de sa vision, masses de chair noire et de sous-vêtements abandonnés, ni vivants ni morts, ni même endormis.

La mort aurait été un sort préférable.

La présence femelle se déroule, enveloppe tout comme une cape. Désormais, il y a deux présences. Elle les sent toutes les deux…

L’une est froide et effrayante. Elle crie dans les ténèbres, elle cherche ses enfants perdus pour les détruire, ceinte par cette prison tourbillonnante que l’on sent plus qu’on la voit.

Et l’autre : ancienne, pleine de potentiel.

La prison gardera l’une et libérera l’autre.

Des animaux la frôlent, reniflent ses pieds, se frottent à ses bras, puis s’en vont. Ils chassent des choses petites et faibles.

— Chhaah… (Peu satisfaite de sa prononciation, elle réessaie :) Chat.