POSTFACE
Mon histoire d'amour avec la Cité de la joie
Quand, ce premier matin de mousson, je suis entré dans ses ruelles de misère, j'ai aussitôt compris que ce bidonville de Calcutta appelé « la Cité de la joie » était l'un des endroits les plus extraordinaires de la planète. Deux ans plus tard, lorsque j'ai quitté l'inhumaine métropole avec une vingtaine de carnets bourrés de notes et des centaines d'heures d'interviews enregistrées, je savais que j'emportais la documentation de l'un des plus grands livres de ma carrière. Un livre-épopée sur l'héroïsme, l'amour, la foi et l'espérance ; sur la capacité de l'homme à surmonter l'adversité et à triompher de toutes les formes de tragédie. Pendant cette longue, difficile et parfois douloureuse enquête, j'ai dû m'habituer à toutes sortes de situations. J'ai découvert comment des gens parvenaient à vivre au milieu des rats, des scorpions, des scolopendres et des cafards ; comment ils pouvaient survivre avec seulement quelques cuillerées de riz, se laver avec moins d'un litre d'eau, allumer une allumette dans le déluge de la mousson, partager
leurs taudis avec des communautés d'eunuques. Avant d'être adopté par les habitants de ce bidonville, j'ai dû me familiariser avec leurs habitudes, comprendre leurs peurs et leurs détresses, partager leurs luttes et leurs espoirs, découvrir petit à petit toutes les richesses de leur culture. Cela fut sans aucun doute l'une des expériences les plus extraordinaires que peut vivre un écrivain.
Elle changea ma vie. Le fait de vivre avec les habitants héroïques de la Cité de la joie devait complètement transformer mon sens des priorités et ma façon d'évaluer les vraies valeurs de l'existence. Après cette confrontation avec les véritables défis de la vie — la faim, la maladie, l'absence complète de secours médicaux et sociaux, le chômage dans sa forme la plus inhumaine — j'ai cessé de considérer comme une priorité le fait de trouver sur les Champs-Elysées ou la Cinquième Avenue une place de stationnement pour ma voiture.
D'avoir partagé pendant tous ces mois le destin de gens qui disposent de moins de l'équivalent d'un franc français par jour pour survivre m'a également enseigné la véritable valeur des choses. Aujourd'hui, je n'oublie plus jamais d'éteindre l'électricité en quittant une chambre d'hôtel, j'utilise jusqu'au bout le moindre morceau de savon, j'évite de jeter à la poubelle ce qui pourrait encore servir où être recyclé. Cette expérience unique m'a également appris la beauté du partage avec les autres. Pendant deux ans, personne ne m'a jamais rien demandé. On n'a fait que me donner. La générosité de mes amis de la Cité de la joie m'a enseigné le véritable sens de cet admirable proverbe indien qui dit que « Tout ce qui n'est pas donné est perdu ».
Il m'a fallu plus d'une année pour rédiger le récit de l'épopée de la Cité de la joie. J'ai écrit mon livre dans l'environnement privilégié de ma maison de
Ramatuelle au milieu des pins parasols et des vignes de Provence. Pour me souvenir constamment de la fourmilière de Calcutta, de ses bruits, de ses odeurs, de ses couleurs, je me projetais chaque matin avant de commencer à écrire quelques-unes des deux mille photographies prises pendant mon enquête, et écoutais quelques bandes des sons de la vie locale que j'avais enregistrés.
La version finale de La Cité de la joie fut d'abord publiée en France, puis en Espagne, Italie, Hollande, Allemagne, Angleterre et aux Etats-Unis. Partout le succès fut immédiat, énorme, d'une ampleur pour moi totalement inattendue. Plus de six millions et demi d'exemplaires ont été vendus à ce jour dans quelque trente et une langues et éditions, dont trois éditions en braille pour les non-voyants. Aux États-Unis, le livre reçut un prix prestigieux, Christopher Award, dont la philosophie proclame : « Mieux vaut allumer la flamme d'une bougie que maudire les ténèbres. »
Bien que je fusse convaincu d'avoir raconté une épopée captivante, je fus réellement surpris de voir cette histoire d'un bidonville de Calcutta se hisser si vite à la première place de toutes les listes des best-sellers. Encore plus surprenant fut le déluge de courrier qui me parvint de tous côtés. De nombreux correspondants me demandaient de voir en chair et en os tous ces êtres de lumière dont je parlais dans mon livre. Je décidai donc de donner à La Cité de la joie un prolongement en images en réalisant un ouvrage illustré avec quelques-unes des plus belles photographies prises au cours de mon enquête. L'album « Les Héros de la Cité de la joie » permet de découvrir les habitants de Calcutta, leurs visages, leurs sourires, leur cadre de vie, leurs traditions, leurs travaux, leurs fêtes. Les jeunes lecteurs sont toujours fascinés par ce reportage en couleurs, et spécialement par la partie consacrée aux enfants.
C'est souvent les larmes aux yeux que ma femme et moi avons lu les lettres où des lecteurs me remerciaient d'avoir écrit ce livre de courage, de foi et d'espérance. (Voir plus loin quelques extraits de lettres.) Dans presque chaque enveloppe il y avait aussi un chèque, un billet de banque, de temps en temps même quelques titres boursiers. Parfois c'était un petit paquet qui nous arrivait, contenant un pendentif, une bague en or, des boucles d'oreilles ou même, un matin, un lingot. Une lettre contenait un jour un message anonyme avec ces mots : « Votre Cité de la joie est un si beau livre que nous sommes heureux de vous envoyer les deux petits souvenirs ci-joints. Vendez-les. Ils seront plus utiles dans la Cité de la joie qu'à nos doigts. » Scotchés sur une feuille de papier, il y avait deux anneaux de mariage.
Un matin que je bouclais ma valise pour courir à l'aéroport Charles-de-Gaulle prendre l'avion de New York, la sonnette de notre appartement retentit. J'ouvris la porte. Sur le palier se trouvait une vieille dame avec une petite valise de voyage. «J'arrive à l'instant de Carcassonne par le train, déclara-t-elle. Je suis venue chez vous pour rédiger mon testament en faveur de vos héros de La Cité de la joie. » Le récit de la vie de ces héros a touché tant de cœurs que des écoliers ont organisé pour eux des collectes dans leurs classes ou monté des pièces et des spectacles. Des centaines de lecteurs nous ont proposé d'adopter un enfant de la Cité de la joie, ou de consacrer leurs prochaines vacances à un travail d'entraide sur place.
De mon côté, j'ai décidé d'offrir la moitié de mes droits d'auteur à plusieurs organisations humanitaires qui luttent à Calcutta et ses environs pour améliorer la vie des plus pauvres des pauvres. Depuis la parution du livre en 1985, plus de douze millions de francs provenant de mes droits d'auteur ou de dons de lecteurs ont été envoyés afin de mettre en route, de soutenir ou de développer toute une série de projets de première priorité. Ces projets comprennent des refuges pour enfants lépreux ou polios, des dispensaires, des écoles, des ateliers de réhabilitation, des programmes de lutte contre la tuberculose, des travaux d'irrigation, des forages de puits d'eau potable, etc. Pour rassembler et envoyer les fonds nécessaires à toutes ces actions, j'ai fondé une association appelée « Action pour les Enfants des Lépreux de Calcutta ».
Ma femme et moi veillons avec une attention fanatique à ce que chaque centime des sommes que nous envoyons parviennent vraiment aux déshérités à qui elles sont destinées.
Ceux qui nous assistent dans cette tâche sont tous des bénévoles. Parmi eux se trouvent les cinq sœurs de mon épouse (également prénommée Dominique), deux volontaires de notre paroisse et un ancien chef d'entreprise à la retraite. Nous n'avons aucun frais de fonctionnement. C'est une pièce de notre appartement parisien qui sert de P.C. à notre association et nous assumons nous-mêmes les frais de téléphone et d'électricité.
Parce que nous sommes une petite organisation, nous parvenons, grâce à une surveillance rigoureuse et constante, à éviter toute dépense inutile, tout gaspillage. Ce qui n'est pas facile. Ce résultat, nous le devons en grande partie à l'exceptionnelle qualité des personnes qui œuvrent sur le terrain à la réalisation de nos programmes. Toutes sont d'authentiques Mère Teresa anonymes. Ce sont les plus humbles, les plus dévoués et les plus compétents apôtres de l'amour et de la solidarité que j'aie jamais rencontrés. Puis-je rendre ici un hommage particulier à Agnès, Ali, Elena, François, Gaston, James, Kamruddin, Sabitri, Shukesi, Shunda, Sunil, Wohab et à tous leurs collaborateurs. Tous sont les bras, les jambes et le cœur de notre modeste action sur le champ de bataille de la pauvreté.
L'un des nombreux nouveaux projets, que j'espère pouvoir réaliser grâce aux droits d'auteur de La Cité de la joie et aux dons de mes lecteurs, concerne un programme d'irrigation touchant dix-neuf villages du Bengale où vivent plus de deux cent mille habitants. Avec cette réalisation, les villageois bénéficieront de deux repas quotidiens. Leur terre qui ne donne qu'une seule récolte annuelle, ou rien du tout en cas de sécheresse, produira deux et même trois récoltes. Cette action s'attaque aux racines mêmes de la pauvreté. En cas de catastrophe climatique, les paysans ne seront plus obligés d'abandonner leurs champs calcinés ou inondés pour aller s'entasser dans des bidonvilles comme la Cité de la joie. Et peut-être qu'un jour, si ce genre de projets se multiplie, les habitants de la Cité de la joie et d'autres quartiers de misère pourront-ils quitter leur enfer pour retourner à la beauté de leur campagne.
*
Un après-midi de décembre 1987, le maire de la ville de Calcutta, M. K.K. Basu, et tous les membres de son Conseil municipal nous offrirent à ma femme et à moi-même une magnifique réception à l'hôtel de ville, afin d'exprimer la gratitude de Calcutta pour « la façon dont j'avais révélé au monde les vertus de courage, de vitalité et d'espérance de sa population ». A cette occasion, nous fûmes faits citoyens d'honneur de la grande métropole et décorés de sa médaille d'or.
Mais la plus surprenante et éloquente distinction
que je devais recevoir en ce jour mémorable fut un impressionnant document qui montrait l'impact qu'avait eu mon livre sur les administrateurs de la cité. Le projet de développement urbain de Calcutta réalisé par le Conseil municipal de la ville s'appelait : «
Calcutta — Cité de la Joie — Projets pour demain. » Parmi les premières actions que prévoyait ce document destiné à changer les conditions de vie dans la ville et à la transformer tout entière en une vraie « Cité de la Joie », se trouvait la distribution quotidienne de dix litres d'eau potable aux trois millions d'habitants des bidonvilles.
La Cité de la joie devient un film
A la fin de 1985, le grand metteur en scène britannique Roland Joffé et le producteur canadien Jake Eberts sont venus me voir à Paris pour me faire part de leur souhait de porter mon livre à l'écran. Roland Joffé avait mis en scène deux de mes films préférés : La Déchirure et Mission, et Jake Eberts avait participé à la production de Gandhi, le superbe film consacré au père de l'Inde moderne inspiré, entre autres documents, par le livre Cette nuit la liberté que j'avais écrit avec Larry Collins. Roland Joffé était exactement l'homme capable de donner une dimension visuelle épique au récit que j'avais composé avec des mots. Il confia l'écriture du scénario à Mark Medoff, l'auteur si chaleureux et si plein de sensibilité des Enfants du silence.
Une nuit d'octobre 1989, alors que je me trouvais dans une chambre d'une clinique de Toulouse où j'avais subi une opération qui devait me guérir d'un cancer, la sonnerie du téléphone m'a soudain réveillé. C'était Roland Joffé qui appelait de Calcutta. Il souhaitait transformer le personnage du prêtre, Paul Lambert, en un personnage féminin afin d'éviter que les principaux héros du film soient tous des hommes.
J'ai donné mon approbation sans hésiter. Ce qui comptait pour moi, c'était que le film traduise l'esprit du livre. De même, le changement de certains noms (Aloka en Wanda, Loeb en Lowe ou Arthur en Alfred) ne modifie en rien l'histoire des protagonistes.
Le tournage de La Cité de la joie commença le 9 février 1991, exactement là où se déroulait l'histoire, c'est-à-dire au cœur de la fourmilière de Calcutta. Patrick Swaize, la star américaine de Ghost et de Dirty dancing, joue le rôle de Max Loeb, le médecin américain.
Deux des plus grands acteurs du cinéma indien, Om Puri et Shabana Azmi, personnifient respectivement le tireur de pousse-pousse Hasari Pal et son épouse Aloka. Un décor de deux millions de dollars représentant le bidonville fut construit près du port de Calcutta.
Le soir où fut achevée la construction, plusieurs centaines d'habitants se précipitèrent pour s'installer dans les ruelles et les taudis. Il fallut en hâte ériger un mur de protection pour les en empêcher.
Un grand nombre de scènes furent filmées dans les vraies rues de Calcutta, ce qui provoqua des embouteillages, des attroupements et parfois des bousculades. Quelques politiciens locaux, plus soucieux de voir leur nom imprimé dans les journaux que d'améliorer les conditions d'existence de leurs concitoyens, s'empressèrent de réclamer l'arrêt du tournage. Des journaux et magazines à scandale parvinrent à se procurer des exemplaires du scénario. Ils publièrent des scènes qui montraient des lépreux ou qui dévoilaient les combines des truands
de la mafia locale — et cela afin de susciter une controverse que certains cinéastes, artistes et intellectuels bengalis n'étaient pas les derniers à entretenir.
Des bombes artisanales furent lancées sur les lieux de tournage. Les prises de vue durent être interrompues à plusieurs reprises. Les accès de l'hôtel où résidaient acteurs et techniciens furent bloqués par des manifestants engagés par le principal parti politique local. Des rouleaux de pellicule impressionnée furent même retenus pendant plusieurs jours dans les entrepôts surchauffés des douanes indiennes. Le coproducteur Iain Smith fut obligé de comparaître plusieurs fois devant le tribunal sous un prétexte ou un autre.
Mais Roland Joffé, ses acteurs et l'équipe entière se montrèrent plus forts que toutes les adversités. Inspirés par les qualités de courage et la volonté de survie des personnages dont ils racontaient l'histoire, ils réussirent à surmonter les obstacles. Leur film est un hommage inoubliable et triomphant à l'esprit de survie. Pour moi, c'est une magnifique et bouleversante traduction cinématographique de l'épopée d'espérance et de foi que j'ai tenté de raconter avec ma plume et mon cœur.
PLUS GRANDS QUE L'AMOUR
Une nouvelle épopée sur des héros anonymes de notre univers
Mes aventures et mon enquête dans la Cité de la joie ont changé mes perspectives d'écrivain. J'y ai découvert que les héros de mes futurs livres ne seraient jamais Saddam Hussein, ni le général Noriega, ni les chefs de la Mafia ou les barons colombiens de la drogue. Mes prochains héros seraient ceux qui, comme le Père Lambert, le tireur de pousse-pousse Hasari Pal, le médecin américain Max Loeb ou Mère Teresa, prouvent chaque jour que « si l'adversité est grande, l'homme peut être plus grand que l'adversité », comme l'écrivit un jour le poète indien Tagore.
Un jour de fin 1985, alors que je me trouvais à New York, j'ai lu dans un journal que Mère Teresa venait d'arriver à Manhattan avec un petit groupe de ses sœurs indiennes afin d'ouvrir, au cœur des gratte-ciel, un foyer pour des malades sans ressources, souffrant d'une nouvelle peste que l'Occident n'était en apparence pas prêt à affronter. Cette peste était le sida. Pour moi qui avais assisté au combat de Mère Teresa et de ses sœurs dans les mouroirs et les léproseries de Calcutta, cette nouvelle était une vraie surprise. C'était le misérable tiers monde qui venait au secours du riche Occident. J'ai pris un taxi et je me suis précipité à l'adresse du refuge. Mère Teresa l'avait baptisé le « Don d'Amour ». La première chose que je découvris en entrant dans le vestibule était une sorte de poster sur lequel la religieuse avait résumé sa philosophie de la Vie.
La vie est une chance, saisis-la
La vie est beauté, admire-la
La vie est béatitude, savoure-la
La vie est un rêve, fais-en une réalité
La vie est un défi, fais-lui face
La vie est un devoir, accomplis-le
La vie est un jeu, joue-le
La vie est précieuse, prends-en soin
La vie est une richesse, conserve-la
La vie est amour, jouis-en
La vie est un mystère, perce-le
La vie est promesse, remplis-la
La vie est tristesse, surmonte-la
La vie est un hymne, chante-la
La vie est un combat, accepte-le
La vie est une tragédie, prends-la à bras-le-corps
La vie est une aventure, ose-la
La vie est bonheur, mérite-le
La vie est la vie, défends-la.
MÈRE TERESA
Je n'allais pas tarder à rencontrer dans ce refuge quelques êtres remarquables. D'abord une jeune sœur de Mère Teresa, la sœur indienne Ananda (Joie). Elle avait elle-même été lépreuse à Bénarès où son père brûle les cadavres sur le bord du Gange. Puis un jeune médecin américain confronté chaque jour aux effets dévastateurs d'une maladie qu'il était impuissant à soigner. Enfin un jeune malade qui avait été archéologue en Israël. Ces trois personnages et leur tragédie me catapultèrent sur les chemins d'une enquête de trois années dans les laboratoires de recherche et les hôpitaux des États-Unis et d'Europe, afin de reconstituer dans tous ses détails l'aventure du plus fantastique défi médical et scientifique jamais lancé à la conscience de l'homme, le sida.
Mon nouveau livre Plus grands que l'amour est
l'épopée des médecins et des chercheurs, des soignants, des malades, des héros et des apôtres luttant contre la plus grande peste de notre temps. C'est l'histoire d'hommes et de femmes du monde entier dont le courage, le dévouement et l'héroïsme vont au-delà de l'amour ordinaire pour les autres.
Plus grands que l'amour a d'abord été publié en France, en Italie et en Espagne. En tête de toutes les listes de best-sellers pendant plus d'un an, le livre a déchaîné l'arrivée d'un nouveau raz de marée de lettres à mon adresse parisienne (voir les extraits de quelques-unes de ces lettres dans l'Appendice I). Car ce récit raconte une nouvelle épopée sur le courage et la capacité de l'homme à se montrer plus grand que l'adversité. Comme La Cité de la joie, Plus grands que l'amour est aujourd'hui publié dans une trentaine de langues et d'éditions et deviendra prochainement une superproduction cinématographique.
Ce livre me vaut d'être fréquemment invité par des écoles, des clubs, des forums, des institutions charitables ou des organisations de soutien aux malades, qui désirent que je donne des conférences sur mes rencontres avec les principaux personnages de mon enquête, et sur le message d'espérance que celle-ci apporte. La seule condition que je pose est que toutes les recettes financières provenant de la vente des billets ou de dons soient également partagées entre une association locale de soutien aux malades du sida et mes enfants lépreux de Calcutta.
Au mois de mars 1991, tandis que Roland Joffé tournait Im Cité de la joie en plein cœur de Calcutta, je fus invité avec mon épouse à participer à une petite cérémonie par un groupe d'habitants du bidonville où tout avait commencé. Alors que nous nous enfoncions dans le quartier, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une énorme banderole barrant l'une des principales ruelles. « Dominique Lapierre, Welcome Home — The City of Joy. » (Bienvenue chez toi, Dominique Lapierre — La Cité de la joie.) Une fillette sortit de la foule avec un bouquet de fleurs. J'ai reconnu ma vieille amie Padmini, cette héroïque fillette bengalie de dix ans qui se levait tous les matins à quatre heures pour aller ramasser, sur le balast des voies ferrées, des morceaux de charbon tombés des locomotives tirant les premiers trains du matin. La vente de ce misérable trésor permettait à sa famille de survivre un jour de plus. Padmini était radieuse. «Prends ces fleurs, Grand Frère Dominique, me dit-elle. Grâce à toi, nous ne sommes plus seuls dans notre Cité de la joie. »
Dominique Lapierre
AUTOUR DE LA CITÉ DE LA JOIE
TÂCHES ACCOMPLIES AU PROFIT DES DÉSHÉRITÉS DE CALCUTTA grâce aux droits d'auteur offerts par Dominique Lapierre, grâce au don de ses honoraires de conférencier, grâce aux dons de ses lecteurs et aux dons des membres de l'association Action pour les Enfants des Lépreux de Calcutta
1. Prise en charge complète et continue des 200 enfants lépreux recueillis au foyer Résurrection ; construction d'une 4e unité d'accueil pour 50 enfants ; achat d'une parcelle de terrain pour agrandir l'exploitation agricole destinée à rendre le foyer de plus en plus autonome en nourriture.
2. Prise en charge complète et continue des 125 jeunes handicapés physiques des foyers de Mohitnagar et de Maria Basti.
3. Construction et installation du foyer de Back-wabari pour des enfants infirmes moteurs cérébraux souffrant de handicaps extrêmement graves.
4. Agrandissement et aménagement du foyer d'Ekprantanagar, dans une banlieue misérable de Calcutta, abritant 140 enfants d'ouvriers saisonniers travaillant dans les fours à briques. Le branchement d'eau courante potable a notamment transformé les conditions d'existence de cette unité.
5. Aménagement d'une école à proximité de ce foyer pour permettre de scolariser, en plus des 140 enfants pensionnaires, 350 enfants très pauvres des bidonvilles avoisinants.
6. Reconstruction de cent huttes pour des familles ayant tout perdu, en novembre 1988, lors du cyclone qui frappa le delta du Gange.
7. Création de deux antennes médicales dans des villages éloignés du delta du Gange permettant non seulement des soins médicaux et une action antituberculose, mais aussi des actions de prévention, de dépistage et d'éducation (« eye camps » pour faire des opérations de la cataracte, vaccinations massives, campagnes de planning familial).
8. Prise en charge complète du dispensaire de Bhangar (près de 100 000 consultations annuelles). Installation d'un équipement radio-logique fixe dans le dispensaire principal et création d'une unité mobile de dépistage radio-logique, de vaccinations, de soins et d'aide alimentaire.
9. Creusement de puits tubes procurant de l'eau potable et construction de latrines dans plusieurs villages du delta du Gange.
10. Prise en charge du centre de soins rural de Bilari recevant par an plus de 60 000
patients venus de hameaux dépourvus de tout.
11. Création et prise en charge complète d'une école et de deux centres médicaux (allopa-thique et homéopathique) dans deux bidonvilles particulièrement déshérités de la grande banlieue de Calcutta.
12. Construction d'un village «Cité de la joie» pour réhabiliter des familles d'aborigènes sans toit.
13. Construction et prise en charge complète à Pal-sunda d'un foyer pour enfants abandonnés près du Bangladesh.
14. Don de 10 pompes à eau fonctionnant à l'énergie solaire à dix villages très pauvres des États du Bihar, de l'Haryana, du Rajasthan et de l'Orissa, afin de permettre aux habitants de produire leur nourriture même en pleine saison sèche.
15. Prise en charge d'un atelier de réhabilitation pour lépreux en Orissa.
16. Envoi de médicaments et fourniture de 70 000 repas protéines aux enfants lépreux du foyer Udayan.
17. Actions diverses au profit de déshérités et de lépreux dans l'État de Mysore, d'enfants abandonnés à Bombay, à Rio de Janeiro (Brésil), ainsi que des habitants d'un village de Guinée (Afrique), des enfants abandonnés gravement malades de l'hôpital de Lublin (Pologne).
Toutes ces tâches sont des actions à long terme qu'il faut poursuivre à tout prix. Cela dépend de nous tous. Merci d'en parler autour de vous afin que, tous ensemble, nous puissions continuer de faire brûler la flamme de la vie, de l'amour et du partage dans tous ces îlots de lumière qui ne doivent jamais s'éteindre.
COMMENT VOUS POUVEZ NOUS AIDER
En adressant un don à notre association « Action pour les Enfants des Lépreux de Calcutta
» — 26, avenue Kléber, 75116 Paris. Les dons sont déductibles des impôts suivant les dispositions fiscales en vigueur. Un reçu réglementaire est délivré en temps voulu pour joindre à la déclaration de revenus.
Les versements peuvent se faire par :
— chèque bancaire à l'ordre de « Action pour les enfants des lépreux de Calcutta », à adresser au siège de l'association : 26, avenue Kléber, 75116 Paris.
— chèque postal à l'ordre de « Action pour les enfants des lépreux de Calcutta », CCP
nM590-65 C Paris, à adresser de préférence (travail de secrétariat allégé) directement à votre Centre de chèques postaux.
Les versements passant par la Fondation de France permettent une déductibilité fiscale maximale pour les dons égaux ou supérieur à 200francs. (Les particuliers peuvent déduire de leur impôt 40 % du montant de leurs dons dans la limite de 5 % de leur revenu imposable. Les entreprises peuvent les déduire de leur bénéfice imposable à concurrence de 3 %o de leur chiffre d'affaires.) Si vous souhaitez en bénéficier, il faut :
— libeller les chèques (bancaires ou postaux) à l'ordre de : Fondation de France - Compte n° 60.0576 ;
— les envoyer à notre association « Action pour les enfants des lépreux de Calcutta - 26, avenue Kléber - 75116 Paris.
Ces dons sont remis le 5 de chaque mois à la Fondation de France qui envoie les reçus directement aux donateurs (dans les 4 à 8 semaines). Merci de n'utiliser cette formule que si vous devez
vraiment bénéficier d'une déduction fiscale élevée car votre don (amputé de 3 %) ne sera reversé à notre association que trois mois plus tard par la Fondation de France.
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Vous pouvez également nous aider énormément en photocopiant ces pages et en les envoyant à vos parents, amis et connaissances. Les petits ruisseaux font les grandes rivières, et chaque goutte d'eau compte. D'autant plus que les besoins augmentent chaque année.
Pensez à partager avec votre entourage ce merveilleux proverbe indien qui est la devise de notre action :
« Tout ce qui n'est pas donné est perdu. »
À PROPOS DES BÉNÉVOLES QUI VEULENT ALLER AIDER À CALCUTTA À PROPOS
AUSSI DES DEMANDES D'ADOPTION D'ENFANTS
De très nombreux lecteurs de La Cité de la joie m'expriment régulièrement leur désir d'aller à Calcutta offrir leurs services aux pauvres et aux malades. Cette offre généreuse n'est pas toujours réaliste. D'abord parce que les autorités indiennes ne délivrent que des visas de tourisme pour une durée limitée à trois mois. C'est une durée beaucoup trop courte pour espérer accomplir quelque chose de vraiment efficace. Ensuite, seule une aide très spécialisée peut éventuellement être utile. A moins que vous soyez un médecin ou un infirmier expérimenté dans les domaines de la lèpre, des maladies tropicales, de la malnutrition, de la tuberculose, de la polio, de la réhabilitation des handicapés physiques ou mentaux, je crains que votre offre généreuse ne risque de devenir un poids plutôt qu'une aide pour les responsables indiens sur le terrain. Sans parler du problème de la langue. Dans les foyers d'enfants ou les dispensaires, on parle surtout le bengali, l'hindi ou l'urdu. Il faut en outre se rendre compte que les conditions de séjour et de travail dans nos différents centres situés en dehors de Calcutta sont extrêmement dures à supporter pour des étrangers.
En revanche, je recommande l'expérience très enrichissante d'un séjour à Calcutta en se joignant aux nombreux volontaires qui vont aider dans les centres de Mère Teresa ou d'autres dispensaires de rues situés à Calcutta même. Avant de partir, je vous conseille de contacter les associations suivantes : — Les Amis de Mère Teresa 163, Avenue Charles-de-Gaulle 69160 Tassin-la-Demi-Lune
— Calcutta Espoir France 8, rue Albert-Bayet 75013 Paris
Quant aux adoptions d'enfants, elles sont extrêmement difficiles et il y a des règles et législations à respecter. Je vous conseille de contacter les associations françaises qui s'en occupent.
Beaucoup de lecteurs souhaitent connaître les adresses de Mère Teresa et de James Stevens. Les voici :
— Mother Teresa-MissiONARiES of Charity 54/1, A.J.C. Bose Road Calcutta - 700 016 - India
— Révérend James Stevens Udayan Post Box n° 10264 Calcutta - 700 019 - India.
CE QUE LA PRESSE A DIT DE LA CITÉ DE LA JOIE
« Ce livre est un chant d'amour, un cri de bonheur, une leçon de tendresse et d'espérance pour tous les hommes de notre temps. »
Le Figaro Magazine (Paris)
« N'hésitons pas à le proclamer : ce livre est un chef-d'œuvre. »
Le Monde (Paris)
« Ce livre qu'on lit d'un souffle vaut tous les voyages. »
La France Catholique (Paris)
« Un livre révélation dont le souffle nous emporte. »
France-Soir Magazine (Paris)
« La Cité de la joie recèle des trésors d'amour et de tendresse, des modèles d'humanité. »
Femmes d'Aujourd'hui (Paris)
« Plus qu'un livre, une épopée d'amour. »
La Stampa (Rome)
« La lecture de La Cité de la joie rendra chacun un peu plus riche. »
The Washington Post (Washington)
« Ce livre est gravé à jamais dans mon cœur. »
The New York Times (New York)
« Une fantastique leçon d'espoir. »
ABC (Madrid) 631
« Une épopée de fraternité et de courage. »
The Times (Londres)
« Quand vous refermez ce livre, vous n'êtes plus tout à fait le même : votre cœur brûle d'amour. »
Die Welt (Hambourg)
CE QUE LES LECTEURS DE LA CITÉ DE LA JOLE ONT ÉCRIT À L'AUTEUR
« La Cité de la joie est une leçon d'espoir et de foi pour le monde. »
Sa Sainteté Jean-Paul II (Le Vatican)
« Merci pour ce témoignage de joie, de fête, d'entraide, de sourire et de partage avec plus pauvres que soi. De tout cela naît l'espérance. »
Julie Nicolaï, mère de famille (Ajaccio, France)
« Ce message d'amour, d'espoir et de paix est sacrement tonique dans ces temps difficiles.
Merci de tout cœur. »
Jacqueline et Danièle Prot (Paris)
« Les héros de La Cité de la joie font renaître en nous le goût de Dieu et de toutes les valeurs qui tendent à disparaître. Ce livre doit être lu par des multitudes. » J.C. Plan, éleveur de chevaux (Remoulins, France)
« Après la lecture de ce livre, on ne peut pas se sentir tout à fait comme avant. »
Mme M. Ville, mère de deux enfants (Movertel, France)
« Le livre La Cité de la joie est complètement beau. Merci à Dominique Lapierre d'avoir écrit un bouquin aussi vrai. »
Un lecteur de Montpellier (France)
«Merci Dominique Lapierre de nous avoir donné ce livre qui secoue nos égoïsmes. Je suis dans une maison du troisième âge glaciale et sans âme et je fais des économies pour offrir La Cité de la joie autour de moi. »
Madeleine Barbier (Paris)
« La Cité de la joie a été un détonateur qui m'a révélé en pleine lumière la Victoire de l'Amour sur le mal et la souffrance. »
Corinne Simonetta, avocate (Paris)
« Grâce à ce livre je sais maintenant que mes enfants ne sont pas nés que dans un monde d'égoïsme, mais qu'il y a quelque part des rapports humains faits d'Amour. Merci. »
Armelle Allimant (Saint-Étienne, France)
« Je suis un jeune invalide en chaise roulante. Je veux remercier Dominique Lapierre pour ce livre de courage et d'espoir qui a changé ma vie. »
Bernard Kieken (Grenoble, France)
« Moi qui n'aime pas lire, je vous assure que j'ai dévoré ce livre. Certains passages m'ont prise aux tripes avec une rare violence. »
Lucienne Duboille (La Tronche, France)
« Votre livre est le favori de tous mes livres préférés. C'est de loin le meilleur livre que j'ai lu et re-hx. Veuillez accepter ce chèque pour la belle cause que vous défendez. »
Florence Blakemore (Canon City, USA)
« Je me sens liée à la Cité de la joie pour le reste de ma vie. »
Kathleen Tomkins (Hassocks, England)
«Merci d'avoir écrit La Cité de la joie et de me permettre de partager cette inoubliable expérience. »
Sarah Vanderburch (Seattle, USA)
« J'ai été tellement bouleversé par la lecture de votre livre La Cité de la joie que je ne cesse de le relire. »
Jit Biswas (Singapore)
« Merci pour votre plus beau cadeau au monde — La Cité de la joie. »
Marilyn Zinner (San Francisco, USA)
CE QUE LA PRESSE A ÉCRIT SUR PLUS GRANDS QUE L'AMOUR
« Un livre extraordinaire. »
Paris-Match (Paris)
« Un livre diamant, un livre événement qu'il faut applaudir comme une fête. »
Le Journal du Dimanche (Paris)
« Une formidable épopée humaine. »
L'Express (Paris)
« Une gigantesque fresque aux allures de thriller. L'histoire de dévouements héroïques, une très belle leçon d'espoir. »
^ Le Figaro (Paris)
« La véritable saga du sida encore jamais contée. »
France-Soir (Paris)
« Plus grands que l'amour est si passionnant, si foisonnant, si poignant que l'on dirait un roman. Ce n'en est pas un. Un roman vrai comme celui-là, cela s'appelle une formidable enquête. »
Le Point (Paris)
« Un document remarquable. Des personnages émouvants. Un message d'espoir. »
Femme Actuelle (Paris)
« Un hymne à la générosité et à l'intelligence. »
Le Pèlerin (Paris)
« Un incroyable roman policier avec du suspense... Un extraordinaire hymne à l'homme et à la vie. »
Le Parisien (Paris)
« Un livre dont la lecture vous rend meilleur. »
La France Catholique (Paris)
« Une saga au cœur de la recherche scientifique. Ça se lit comme un roman, mais tout est vrai. »
La Dépêche du Midi (Toulouse)
« Un vibrant hommage à tous ceux qui luttent, un livre d'émotion qui se lit comme un roman d'aventures. »
Le Quotidien du Médecin (Paris)
« C'est en haletant que l'on suit Dominique Lapierre dans sa minutieuse enquête. Et on quitte ce livre sans l'oublier, avec un peu plus de générosité, de compassion et d'espoir. »
Madame Figaro (Paris)
« Après un livre de Lapierre, notre regard sur le monde se trouve changé ; l'amour est venu se greffer en nous, nous pouvons nous aussi devenir meilleurs. »
Chrétiens Médias (Paris)
« Plus grands que l'amour est une formidable saga dont chaque ligne se veut parole d'espérance. »
Jeune Afrique (Paris)
« Un poème épique. Un voyage hallucinant. Un voyage plein d'espérance. »
Corriere délia sera (Milan)
« Un thriller avec les soldats de l'espoir. »
Famiglia Cristiana (Rome)
« Une fantastique galerie de portraits, de la Mère Teresa aux chevaliers de la science d'aujourd'hui. »
El Pais (Madrid)
« Un livre qui vous prend aux tripes grâce à l'habileté du récit, au suspense, aux personnages. »
The International Herald Tribune
« Un livre grandiose. »
The New York Times
« Un témoignage superbe sur la solidarité humaine. »
The Indépendant on Sunday (Londres)
« Le seul livre à lire à propos du sida. »
The Times (Londres) « Une histoire brillamment racontée. »
The Mail on Sunday (Londres)
CE QUE LES LECTEURS DE PLUS GRANDS QUE L'AMOUR ONT ÉCRIT A L'AUTEUR
« Toutes mes félicitations à l'auteur de Plus grands que l'amour pour ce remarquable témoignage de solidarité humaine et de charité évangélique. »
Sa Sainteté Jean-Paul II (Le Vatican)
« Ce livre est une merveilleuse synthèse de rigueur scientifique et de sensibilité : une synthèse rare. »
André Lwoff, prix Nobel de médecine (Paris)
« Dans cette société si dure à vivre, dans ce chaos de tous les jours qui donne l'impression d'être bientôt « mangé » par la décadence de tous les phénomènes qui nous entourent, votre livre est comme une « résurrection ». Je peux vous affirmer que Plus grands que l'amour est le plus beau récit que l'on puisse lire à l'heure actuelle. »
Ghislaine Pradelle (Paris)
« Je fais partie des « Donneurs de voix » et j'enregistre sur cassettes des livres pour les aveugles. Ce livre fut mon 153e et c'est vraiment le plus beau de tous ! »
Denise Durand (Marseille, France)
« J'ai aimé et admiré Plus grands que l'amour. Ce livre me paraît défini par l'alliance exceptionnelle de trois grandes vertus : l'exactitude rigoureuse de l'exposé des faits ; la diversité émouvante, attachante des descriptions ; l'amour du prochain qui constamment sous-tend tous les chapitres. »
Pr Jean Bernard, de l'Académie française (Paris)
« Plus grands que l'amour vient peut-être de changer ma vie. J'ai vingt ans et me destinais à une carrière dans l'agro-alimentaire. Vous m'avez fait découvrir un univers que je connaissais mal : celui des chercheurs.
Mon objectif est désormais de faire de la recherche médicale. Merci. »
Sandra Chanderlot, élève de maths spé. biologie
(Paris)
« Je viens de lire avec une intense émotion Plus grands que l'amour. Le livre sort en librairie au moment où j'apprends que je suis séropositive, contaminée par une transfusion sanguine en 1982. Je voudrais me rendre utile auprès d'associations qui aident les malades du sida, et ainsi éviter de sombrer dans la mélancolie ou le nombrilisme du genre
"pourquoi moi ?". »
A.-M. L. (Dax, France) « En vacances en Auvergne, je viens de lire (non : de dévorer) Plus grands que l'amour. C'est l'un des plus beaux livres que j'aie jamais lus. Il dit si bien et avec tant de délicatesse, de vérité et de discréation ce dont l'homme est capable... Tout cela fait chaud au cœur... En même temps que je lisais ce livre, je faisais un travail personnel sur les psaumes dans la Bible. Mes deux lectures se renvoyaient l'une l'autre et ma foi s'en nourrissait. »
Mgr François Frétellière, évêque de Créteil (France) « Plus grands que l'amour m'a enchanté et instruit. Ce livre explique enfin clairement le mécanisme de l'action des rétrovirus, le rôle de la transcriptase inverse dans leur fatal développement et, par là, les possibilités diagnostiques et, espérons-le, thérapeutiques.
J'ai admiré les superbes chapitres sur l'action de Mère Teresa, œuvre immense pour la consolation des hommes et la lutte contre les égoïsmes. »
Dr Charles Cachin (Antibes, France) « Plus grands que l'amour est une leçon de foi en l'homme, la preuve que l'amour peut vaincre l'absurde. Le message de ce livre nous est plus que jamais nécessaire en ces temps où la barbarie avance sur les ruines du sacré. »
François Lafaye, directeur, Air France, Paris
« Plus grands que l'amour est un livre sublime parce que totalement humain. L'amour y est confié comme la plus belle espérance de l'homme. C'est une peinture de portraits exemplaires au cœur d'une passionnante fresque épique. »
Mgr Ernesto Pisoni, évêque de Milan
« Plus grands que l'amour est une magnifique leçon de foi en l'homme, la preuve que l'amour peut surmonter l'absurdité. »
Bernadette Moro, Madrid
« Dans Plus grands que l'amour Dominique Lapierre écrit superbement l'âme des hommes de science. »
Pr Samuel Broder, directeur de l'Institut du cancer des USA
« Il n'y a pas assez de superlatifs dans la langue française pour dire combien ce livre m'a intéressée et bouleversée. »
Eloïse Thérèse, Mount St-Mary's Collège
(Los Angeles)
« Plus grands que l'amour est un hymne superbe à la fraternité... une épopée moderne et allégorique, où chevauchent côte à côte des chevaliers de la science et des pestiférés aux pieds nus ; une fresque haletante sillonnant les continents pour y lever une croisade d'amour et de foi ; une énigme policière aussi, dont le crime serait un fléau, l'enquête une quête et le mobile l'amour... Soyez infiniment remercié pour ce grand livre, un témoignage bouleversant. »
Jean Neveu (Kampala, Ouganda)
Achevé d'imprimer en juillet 1996 sur les presses de l'Imprimerie Bussière à
Saint-Amand (Cher)
pocket - 12, avenue d'Italie - 75627 Paris Cedex 13 Tél. : 44-16-05-00
— № d'imp. 1320. — Dépôt légal : avril 1994.
Imprimé en France