VOUÉS AU DÉSASTRE
Lorsqu’il apprit la nouvelle, la réaction de Johnny Draxton, le Pilote en Chef, fut instantanée. « Quoi ? » beugla-t-il. « Moi, voler avec un blanc-bec tout frais émoulu de l’Académie Spatiale comme copilote ? »
Le grand sergent Rack, dur et bougon, hocha la tête avec un petit sourire de sympathie. « Peut-être que ça ne sera pas si mal que ça, chef. Ces gosses ont pratiquement grandi dans les vaisseaux interstellaires. Ils ne sont pas comme nous, les vieux interplanétaires de la vieille. »
— « Ouais ? » ricana Draxton, refermant ses puissantes mâchoires sur deux centimètres de cigare bien mâchonnés. « Vous croyez un jeunot capable de copiloter un bombardier d’assaut interstellaire du type GP-1077F2 à impulsion par halage couplé, armé d’une rampe complète de bombes à fusion XX, et, en plus, dans la zone spatiale 12 BAA, où une seule erreur peut entraîner la mort instantanée ? Qui est ce gosse ? »
« Le fils du général Deverell, chef, » répondit le vieux sergent bougon.
Johnny Draxton sourit sardoniquement et cracha le bout de son cigare soigneusement mâché. « Alors, le général croit qu’il peut pistonner son petit sur un GP-1077F2, hein ? Eh bien, on verra ça. »
Le sourire de Draxton était de mauvais augure. Il enfonça son antique casque de vol sur les yeux et bondit hors de la ProComSubCabine Opérationnelle comme une panthère.
Le sergent Rack hocha la tête en faisant la moue. Il avait toujours craint une histoire de ce genre. Les hommes comme Johnny Draxton ont un préjugé inné contre les fils de généraux. Johnny avait réussi par ses propres moyens. Dans les cieux dévastés par la guerre au-dessus de Mierdolan V, l’Invictus Mk.2 monoplace à traction de Johnny Draxton avait aidé à débarrasser la galaxie des vaisseaux kalnakakiens, et Johnny aussi avait participé à l’opération. Entre deux guerres, Johnny gardait la forme en abattant les vaisseaux de ligne spatiaux sur la liaison Luna-Mars. « Être sur le qui-vive, prêt à tout, » disait-il souvent à ses amis, « ça n’a pas de prix. » Johnny était un vrai tigre de l’espace, agressif, farouche, méprisant, fumeur de cigare.
Et le fils du général ? Eh bien, peut-être que ça irait quand même, songea le dur, grimacier mais sempiternel optimiste qu’était le sergent Rack. Mais un ennui allait leur tomber dessus plus tôt qu’il ne s’y attendait, lui, toujours sur le qui-vive.
Cela se passa au tout premier vol. Le fils du général, Hubert Deverell, venait d’être présenté à l’équipage. Il avait serré la main du taciturne bombardier Bluefeather, un Indien Apache pur sang, du canonnier-chef Ash, un type bon vivant et rigolo de Brooklyn, et de Milton St. Augustus Lee, un mielleux ingénieur de l’Alabama. Deverell était un grand type aux mouvements d’une lenteur trompeuse, aux cheveux blonds bouclés, aux yeux gris perçants et aux galons flambants de lieutenant. Il était allé à l’avant présenter ses respects à la cabine de pilotage.
« Je tenais simplement à vous dire, mon commandant, » dit-il, « que c’est un grand plaisir d’être nommé sur votre vaisseau. Je… j’ai toujours admiré votre palmarès, mon commandant. »
Les yeux de Johnny, de la couleur du whisky irlandais brut avant d’être distillé, ne révélaient rien de ses sentiments. « Heureux de vous avoir à bord, Deverell, » dit-il, et le sergent Rack songea que le conflit, et partant le reste de cette histoire, pourrait bien être évité après tout.
Ce ne fut pourtant pas le cas. Le jeune lieutenant dit de but en blanc : « Vous voyez, commandant, j’ai toujours voulu être membre d’équipage d’un bombardier d’assaut interstellaire. Mon père dit que… qu’ils sont importants ! »
— « Je suis heureux de connaître l’opinion du général Deverell, » dit sèchement Johnny. « Vous serez peut-être intéressé de savoir, lieutenant, qu’en ce moment même vous appuyez sur le levier de déclenchement de l’empennage. »
— « Hou la la ! » dit le jeune, s’écartant du tableau avec une gaucherie trompeuse.
— « Il n’était pas enclenché, bien sûr, » dit Johnny. « Mais quelques petites erreurs de ce genre quand nous nous trouvons en espace ennemi…»
— « Je serai prudent, chef ! » dit le lieutenant Deverell. « Oui, chef, » ajouta-t-il avec une espèce de volonté pathétique de plaire, « je vais être vraiment très prudent. »
Johnny Draxton ne fit que sourire sardoniquement. Le sergent Rack avança une main sympathique de la taille et de la couleur d’une selle du Cachemire, et prit le jeune lieutenant par l’épaule.
« Venez avec moi, lieutenant, » dit-il. « Je vais vous faire visiter les lieux. » Devant eux, le gigantesque tableau de commande hémisphérique étincelait et dansait comme une machine IBM ivre. Et Johnny Draxton, ses fortes mâchoires refermées sur un nouveau cigare se consumant rapidement, parut amusé.
Quatre-vingt-sept heures plus tard, le bombardier d’assaut géant fonçait à travers le secteur 12BAA, en mission de patrouille de routine. Sous eux, la planète Mnos II était d’un rouge-brun sinistre, son continent principal étalé comme un dragon renversé aux dents arrachées. Draxton actionna les pulseurs et le grand vaisseau se mit à geindre ; il appuya sur les suramplificateurs et le grand vaisseau hurla ; il enfonça les tractiles avant et le grand vaisseau se mit à gémir.
« Allons-y, petit, » dit Johnny au lieutenant aux grandes mains et au teint frais, « à vous de prendre les commandes. »
Le fils du général s’installa maladroitement dans le siège du copilote et passa nerveusement les doubles sangles autour de sa vaste poitrine. D’une main, il saisit fermement la tuyère de commande de la valve de retrait du panneau coulissant, faisant reposer l’autre sur le levier de retenue annulaire.
« Effectuez la manœuvre XBX, » dit Johnny. « Et faites attention ! Nous transportons de vrais œufs, cette fois…»
La gorge du gosse se serra… Il hocha la tête et déglutit péniblement. Sous ses gros doigts étrangement habiles, les aiguilles se mirent à pirouetter et à valser, et le gigantesque vaisseau interstellaire leva le nez. Deverell ouvrit les gaz à fond et le bombardier-patrouilleur géant frémit. Le gosse sourit et appuya sur le bouton de remise à l’horizontale.
« Deverell ! » hurla Draxton.
— « Chef ? »
— « Vous avez appuyé sur le bouton lâche-bombe ! Vous venez de larguer un beau paquet de XX à fusion sur une planète censée être neutre. »
Le gosse devint livide sous son haie. Johnny ajouta : « En tout cas, vous les auriez larguées si la commande lâche-bombe n’était pas asservie ! Mais qu’avez-vous donc ? »
— « Je suppose qu’il me faut un peu de temps pour m’habituer à tout cela, » dit le gosse, sa voix laissant percer sa nervosité mais pas la moindre peur.
— « Ouais ? » fit Johnny, tout en mâchant un autre centimètre de cigare.
« Nerveux, hein ? Eh bien, voyons voir comment vous vous y prenez pour un tonneau à rayon diminué multiple de la série JB2. »
— « Capitaine ! » s’écria le sergent Rack, dont le visage basané aux traits tirés était marqué par l’inquiétude. « Ça risque de nous écorcher vifs ! »
— « C’est une manœuvre de combat possible, » dit Draxton. « Allez-y, Deverell. »
La gorge du gosse se serra, il avala péniblement et agrippa les commandes d’une main tremblante. Le gros bombardier d’assaut interstellaire leva le nez inexorablement, de plus en plus haut, jusqu’à se renverser…
À l’arrière, dans la section réservée à l’équipage, le bombardier Bluefeather écrivait une lettre à sa mère, une Apache pur sang. De sa langue menue, il mouillait sans arrêt le bout de son crayon tout en écrivant : « J’espère que le maïs pousse bien vert cette année, sur la réserve. »
Le canonnier-chef Ash songeait à sa rue natale : Flatbush Extension. Il était du genre rigolo, mais il se rendait compte que sa rue lui manquait. Et que Kitty Callahan, sa femme d’à peine trois heures, lui manquait aussi.
Milton St. Augustus Lee, le Sudiste mielleux, au calme trompeur, songeait à sa femme Amélia, qui, à cette heure, prenait vraisemblablement le café avec Faye, l’exubérante fiancée aux yeux doux du lieutenant Deverell. Ils étaient bien, tous ces jeunes… Pour un moment, St. Augustus Lee sut oublier son amertume à propos de la Guerre. Que diable ! Les Yankees n’étaient pas si mal que ça…
Le gros bombardier acheva son premier tonneau, et toute la coque trembla. Ash et Lee furent éjectés de leurs couchettes. Avec cette aisance froide produite par des centaines de siècles à dos de cheval, Bluefeather s’agrippa à une colonne de retenue. Le vaisseau se renversa sur le dos, puis tomba comme une pierre.
« Nom de Dieu ! Qu’est-ce qui se passe ? » questionna Ash. Personne ne répondit au rigolo de Brooklyn.
À l’avant, dans la cabine de pilotage, le jeune lieutenant Deverell avait raté le bouton de décrochage à triple poussée et avait appuyé sur l’accéléromètre de chute qui, lui, n’était pas asservi. C’était une erreur assez facile à rectifier, sauf pour les mains de Deverell, verrouillées aux commandes, signe évident de panique. Le sergent Rack, ancien instructeur et juge de jeunes pilotes, avait vu ça se produire maintes fois. Sans colère aucune, il décocha un direct à la mâchoire du jeune lieutenant. Deverell s’affaissa sur son siège et Johnny Draxton sortit le vaisseau de sa vrille fatale.
« Eh bien, » dit froidement Draxton, « v’la qui règle la carrière de pilote du gosse. »
— « Ne soyez pas trop dur avec lui, commandant, » dit Rack tandis que Deverell secouait sa tête tout étourdie. « Ça arrive même aux cracks. Il me semble me souvenir de votre première mission, chef, quand vous…»
— « Ta gueule ! » mugit Draxton, son visage de tigre devenu blanc de colère. « Vous m’avez bien entendu, sergent. Ce gosse est « fini » ! »
Tous l’avaient entendu car, en retombant contre le tableau de commande, le jeune lieutenant avait accidentellement branché le système inter-relais interphone inter-vaisseau. Rompant son silence habituel, l’Indien exhala de l’air par ses narines. St. Augustus Lee dit : « C’est plutôt un coup dur pour le petit. Je me demande si…» Il n’acheva pas sa phrase. Le canonnier Ash dit : « Sacré nom de nom ! » Mais personne ne rit. C’était trop grave pour en rire.
À l’avant, le jeune lieutenant Deverell songeait à son père, grand et droit comme un I, les cheveux gris, les lèvres pincées, les doigts effilés, avec un regard d’acier au magnésium genre roulé à froid dans ses yeux gris et ternes de général. Il songea à Faye, la belle fiancée aux yeux doux, avec son café et ses grand espoirs. Il songea à l’Académie Spatiale, au drapeau, à l’hymne national, il songea à San Francisco, un endroit qu’il avait toujours voulu visiter. Et il sut qu’il lui fallait en quelque sorte se racheter.
Johnny Draxton était assis en plein devant le tableau de commande étincelant, son cigare mordillé réduit à une longueur d’un centimètre, un sourire de tigre sur le visage.
Et, pour la première fois de sa vie, le jeune lieutenant Deverell connut la colère.
Soudain, le gigantesque bombardier d’assaut fut secoué comme par un soubresaut de douleur. Simultanément, Ash annonçait, sans aucune trace de plaisanterie dans la voix : « Vaisseau pirate à trois heures ! » Et, presque aussitôt, le sergent Rack s’écria : « Température d’entraînement principal en hausse ! »
Les choses allaient au train éclair de la guerre électronique moderne. Johnny Draxton lança automatiquement le gros vaisseau dans un virage en plongée, avançant sa main libre vers le bouton de commande de la tuyère de sortie. Il coupa les moteurs de tribord et ouvrit à fond l’admission aux moteurs de bâbord, administrant simultanément un vigoureux coup de pied aux commandes de l’embrayage de retenue d’impulsions. Pendant un moment, il sembla que cette manœuvre inusitée et audacieuse réussirait, mais alors un faisceau serré d’impulsions laser transperça la cabine du pilote. La carapace du vaisseau se ressouda instantanément. Mais Johnny laissa échapper un juron, sourit, les dents serrées, et bascula en avant. Un mince filet de sang se mit à filtrer sous son casque de vol écrasé.
Le grand vaisseau piqua encore, fonçant de plus belle vers le dragon souriant de Mnos II.
Les yeux gris du jeune Deverell rencontrèrent les yeux bleus du sergent et restèrent fixés dessus un moment. Le jeune pilote pouvait voir que le visage du vieux sergent, normalement de la couleur d’une selle de balouchistani bien usée, s’était blanchi au point de ressembler à la peau d’un agneau.
Deverell songea à cela tandis que le vaisseau chutait de plus en plus vite vers le sol. Il songea à son père aux cheveux gris, à sa fiancée, à l’Académie Spatiale, au drapeau, à l’hymne national, et à San Francisco, qu’il n’avait jamais visitée. Puis, avec un aplomb glacial, il avança les mains et agrippa les volets doubles de commande des gaz, le gouvernail de direction et la commande de l’embrayage de retenue de poussée latérale, et redressa le tout d’un magistral coup d’épaule.
À l’arrière du vaisseau, l’intercom crépita : « Soldats, à vos postes de combat ! » Pendant un moment, personne ne reconnut la voix déterminée, glaciale. Puis Ash dit : « Dites donc, mais c’est le lieutenant ! »
Personne ne rit. St. Augustus Lee, oubliant famille et héritage, saisit une clef en croissant et se dirigea vite vers l’ensemble signalisateur d’asservissement. Le bombardier Bluefeather, son visage d’un bronze antique, repoussa les occulteurs doubles de son viseur et regarda à travers l’instrument délicat avec des yeux qui, pendant des siècles, avaient scruté les douces collines de la nation sioux. Ash, sans aucune pointe de cocasserie sur les lèvres, régla sa rampe de canons laser à commande par ordinatrice en poursuite automatique. Et le sergent Rack, désormais trop bousculé pour penser au café ou aux généraux, ou même à sa femme Myra – à qui l’accès à la cantine militaire était interdit parce qu’elle était indonésienne – se mit tranquillement, et comme prévu, à préparer l’autodestruction de l’énorme vaisseau spatial au cas où… se produirait l’impossible.
Soudain, le vaisseau pirate kalnakakien coupa net le contact et dévia de sa trajectoire. Ils pouvaient voir la réverbération jaunâtre de ses réacteurs tandis qu’il filait au loin dans le fin fond de l’espace. C’était typique des Kalnakakiens : bluffer jusqu’à la limite d’endurance des Terriens, puis battre en retraite pour attendre une meilleure occasion. Et pendant ce temps le gros vaisseau, sa carapace extérieure chauffée à blanc, fonçait à une allure multi-sonique vers la surface de Mnos II.
« Est-ce que je déleste, chef ? » demanda le sergent Rack.
— « Jamais de la vie ! » hurla le jeune Deverell. « Nous n’allons pas perdre une seule pièce de matériel terrien ! Je m’en vais nous sortir de ce trou… en forçant à fond ! »
— « Mais, lieutenant !…» s’écria le sergent. « Ça va nous arracher les moteurs ! Ils vont sauter ! »
— « Qu’ils sautent ! » grinça Deverell, et ses grosses mains apparemment maladroites mais extraordinairement agiles se refermèrent comme un étau sur les commandes.
Revenant à peine à lui, Johnny Draxton leva les yeux, mais sans qu’aucune expression ne marque son visage. Il alluma tranquillement un cigare. Et le tableau de commande se mit à étinceler comme un arbre de Noël qui aurait perdu la tête.
Les forces Mach montaient à une allure vertigineuse. Ils connurent un moment d’horreur sans nom, lorsqu’ils entendirent le son sinistre de quelque chose qui se déchirait… mais ce n’était que le jeune Deverell arrachant sa veste pour mieux respirer.
Lentement, à contrecœur, le vaisseau se soumit à la cruelle contrainte et commença à émerger de sa plongée. Le temps d’être entièrement d’aplomb, le vaisseau se trouvait à une demi-année-lumière au-delà de Mnos II, fonçant vers le Petit Nuage Magellanique. Mais ils étaient sains et saufs, et leur vaisseau spatial qui valait des milliards était toujours en un seul morceau.
À l’arrière, St. Augustus Lee poussa un profond soupir de soulagement. Il se rendit compte que la Guerre, il s’en fichait pas mal maintenant. En fait, il pouvait même y penser en termes de Guerre Civile. Après tout, ils formaient un seul pays à présent. Bluefeather portait l’ombre d’un sourire sur son visage taciturne ; il savait que le maïs serait vigoureux dans le pays cherokee cette année. Et le canonnier Ash, après avoir d’une main tremblante allumé sa cigarette, lâcha un : « Eh bien, ça alors ! »
Cette fois-ci, tous se mirent à rire de la blague de l’increvable petit gars de Brooklyn.
Un peu de sang perlait encore sous le casque écrasé de Johnny Draxton, là où le rayon laser l’avait touché. Il dit : « Eh bien, lieutenant, fils de général ou pas, je crois que vous ferez l’affaire. Ouais, je crois bien que vous ferez l’affaire. »
Le lieutenant Deverell, qui semblait en cet instant à la fois très jeune et très vieux, dit : « Mon commandant, vous êtes appuyé contre le levier de déclenchement de l’empennage. Heureusement qu’il était asservi ! »
Le capitaine Johnny Dxaxton, vétéran de plus de trois cents missions de combat, vieux tigre extraordinaire, parut étonné, puis fâché, puis décontenancé. Enfin, il sourit.
Au bout d’un long moment, Deverell sourit aussi.
Les deux hommes se serrèrent la main tandis que le gigantesque GP-1077F2 fonçait silencieusement à travers la quasi-vacuité spatiale.
Cet ouvrage est le quarante-neuvième de la collection du Club du Livre d’Anticipation dirigée par Michel Demuth et éditée par les Editions Opta, 24, rue de Mogador, Paris – 9e. Réalisé d’après les maquettes de Vincent GROUSSON et illustré de dessins originaux de Loro, composé en garamond c. 10 tiré sur papier offset des Papeteries V.R.G., il a été achevé d’imprimer le 27 mai 1974 sur les presses de l’Imprimerie Savernoise à Saverne, qui en a également assuré la reliure. L’édition, à tirage limité, comporte 6 000 exemplaires, numérotés de 1 à 6 000 ainsi que 120 exemplaires de collaborateurs marqués H.C.
Exemplaire N°
IMPRIMERIE SAVERNOISE – 67700 SAVERNE
[ISBN 2 – 7201 – 0001 – 3]
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