Par toi, Avata connaît le grand poète-philosophe qui a dit  : «Jusqu’au jour où vous aurez devant vous une forme d’intelligence extraterrestre, vous ne pourrez pas savoir vraiment ce que c’est que d’être humain.»
Et Avata ignorait ce que c’était que d’être l’Avata.
Authentique et poétique. Mais la poésie, c’est ce qui ne passe pas dans la traduction. Par conséquent, nous vous donnons la permission d’appeler cet endroit Pandore et de nous appeler Avata. Mais les premiers des vôtres nous donnaient le nom de végétal. Avata voyait là le sens profond de votre histoire et cela lui faisait peur. Vous absorbez des végétaux pour utiliser une énergie recueillie par d’autres. Avec vous, les autres finissent. Avec Avata, ils vivent. Avata utilise des minéraux, utilise le roc, la mer, les soleils, et grâce à tout cela Avata préserve la vie. Avec le roc, Avata calme la mer et fait taire les turbulences héritées des mouvements des lunes et des soleils.
Connaissant les humains, Avata se souvient de tout. Il vaut mieux se souvenir, alors Avata n’oublie rien. Notre histoire nous nourrit; elle n’est pas perdue. Nous formons une seule bouche et un seul esprit. Le vent de ta confusion ne peut nous séparer, la tempête ne peut nous arracher au roc, au firmament qui coiffe la mer autour de nous et nous libère par la marée. C’est ainsi parce que nous voulons qu’il en soit ainsi.
Nous remplissons la mer et la calmons de notre corps. Les créatures de l’eau trouvent un sanctuaire dans l’ombre d’Avata et se nourrissent à notre lumière. Elles respirent les richesses que nous exsudons. Elles se disputent nos déchets. Elles nous ignorent dans leurs ravages et nous les regardons grandir, s’épanouir dans l’eau comme des soleils et disparaître de l’autre côté de la nuit.
La mer nous alimente; elle flue et reflue et nous lui rendons ce qu’elle nous donne. Le roc est la force d’Avata; et à mesure qu’augmente la force le terrain s’agrandit. Le roc est ta communion d’Avata; il est ion sang et son lest. Grâce à tout cela, Avata fait régner le calme dans la mer et dompte les marées furieuses. Sans Avata, la mer se déchaîne contre le roc et la glace; elle fouette les vents déments. Sans Avata, la mer enragée revient envelopper ce globe de ténèbres épaisses et le ceinture d’un morne horizon de mort.
C’est ainsi parce que nous le voulons ainsi. Avata… le baromètre de ta vie.
Atome en atome et en molécule; molécule en chaîne et en chaîne enroulée autour et autour de la lumière splendide; cellule en cellule et en blastula; cils en tentacule, et de l’immobilité surgit le mouvement de la vie.
Avata moissonne les mystérieux gaz de la mer et naît dans le monde des nuages et des montagnes, le monde que les étoiles traversent avec terreur. Avata s’élève très haut avec le gaz de ta mer pour trouver le pays de l’étincelle de vie. Là, Avata se donne avec amour et retourne à la mer. Le cycle est accompli mais pas terminé.
Avata nourrit et se nourrit. A l’abri, Avata abrite, mange et est mangé, aime et est aimé. Croître est la manière d’Avata. Dans la croissance est la vie. De même que dans l’immobilité est la mort. Avata recherche l’immobilité dans la croissance. De cette manière, l’équilibre des flux est réalisé et Avata vit.
C’est ainsi parce qu’Avata veut qu’il en soit ainsi.
Si tu sais tout cela de l’intelligence extra-terrestre et si elle demeure tout de même étrangère à ton entendement, alors tu ne sais pas ce que c’est que d’être humain.

Kerro Panille Les Traductions de l‘Avata

L'incident Jésus
titlepage.xhtml
L_Incident_J_233_sus_split_000.html
L_Incident_J_233_sus_split_001.html
L_Incident_J_233_sus_split_002.html
L_Incident_J_233_sus_split_003.html
L_Incident_J_233_sus_split_004.html
L_Incident_J_233_sus_split_005.html
L_Incident_J_233_sus_split_006.html
L_Incident_J_233_sus_split_007.html
L_Incident_J_233_sus_split_008.html
L_Incident_J_233_sus_split_009.html
L_Incident_J_233_sus_split_010.html
L_Incident_J_233_sus_split_011.html
L_Incident_J_233_sus_split_012.html
L_Incident_J_233_sus_split_013.html
L_Incident_J_233_sus_split_014.html
L_Incident_J_233_sus_split_015.html
L_Incident_J_233_sus_split_016.html
L_Incident_J_233_sus_split_017.html
L_Incident_J_233_sus_split_018.html
L_Incident_J_233_sus_split_019.html
L_Incident_J_233_sus_split_020.html
L_Incident_J_233_sus_split_021.html
L_Incident_J_233_sus_split_022.html
L_Incident_J_233_sus_split_023.html
L_Incident_J_233_sus_split_024.html
L_Incident_J_233_sus_split_025.html
L_Incident_J_233_sus_split_026.html
L_Incident_J_233_sus_split_027.html
L_Incident_J_233_sus_split_028.html
L_Incident_J_233_sus_split_029.html
L_Incident_J_233_sus_split_030.html
L_Incident_J_233_sus_split_031.html
L_Incident_J_233_sus_split_032.html
L_Incident_J_233_sus_split_033.html
L_Incident_J_233_sus_split_034.html
L_Incident_J_233_sus_split_035.html
L_Incident_J_233_sus_split_036.html
L_Incident_J_233_sus_split_037.html
L_Incident_J_233_sus_split_038.html
L_Incident_J_233_sus_split_039.html
L_Incident_J_233_sus_split_040.html
L_Incident_J_233_sus_split_041.html
L_Incident_J_233_sus_split_042.html
L_Incident_J_233_sus_split_043.html
L_Incident_J_233_sus_split_044.html
L_Incident_J_233_sus_split_045.html
L_Incident_J_233_sus_split_046.html
L_Incident_J_233_sus_split_047.html
L_Incident_J_233_sus_split_048.html
L_Incident_J_233_sus_split_049.html
L_Incident_J_233_sus_split_050.html
L_Incident_J_233_sus_split_051.html
L_Incident_J_233_sus_split_052.html
L_Incident_J_233_sus_split_053.html
L_Incident_J_233_sus_split_054.html
L_Incident_J_233_sus_split_055.html
L_Incident_J_233_sus_split_056.html
L_Incident_J_233_sus_split_057.html
L_Incident_J_233_sus_split_058.html
L_Incident_J_233_sus_split_059.html
L_Incident_J_233_sus_split_060.html
L_Incident_J_233_sus_split_061.html
L_Incident_J_233_sus_split_062.html
L_Incident_J_233_sus_split_063.html
L_Incident_J_233_sus_split_064.html
L_Incident_J_233_sus_split_065.html
L_Incident_J_233_sus_split_066.html
L_Incident_J_233_sus_split_067.html
L_Incident_J_233_sus_split_068.html
L_Incident_J_233_sus_split_069.html
L_Incident_J_233_sus_split_070.html
L_Incident_J_233_sus_split_071.html