La main

Il y avait un peu plus d’un an qu’il avait fait sa connaissance. Elle était devenue sa maîtresse quelques jours plus tard.

Il n’aimait que très modérément faire l’amour avec elle. Il lui trouvait un corps trop mou, falot, pâlot, privé de vibrations. Ses baisers maladroits et saliveurs le laissaient également assez froid. Surtout quand cette bouche lui happait fébrilement le sexe.

Mais tout changeait quand elle utilisait ses doigts à la fois timides et magiques. Qu’elle refermait sur lui avec une telle douceur, une telle science amoureuse qu’il en arriva à demander sa main à ses parents.