Lettre à Ruth Rivera Marín(116)
17 juin 1945
Ruth, ma toute belle,
Tiens donc ces boucles d’or pour tes jolies zoreilles. Chaque fois que tu les porteras, souviens-toi que là-bas, du côté de Coyoacán, il y a quelqu’un qui t’aime beaucoup, et pour trois raisons : un, être toi-même ; deux, être la fille de don Pelelico ; trois, être aussi jolie. Aucune des trois n’est de ta faute, et ce n’est pas ma faute non plus si je t’aime tant.
Ta
Frida