Lettre et dédicace à Miguel N. Lira
22 mai 1927
Cher frangin,
Depuis aujourd’hui lundi, je suis de retour à Coyoacán. Je serais ravie de vous revoir. Ton portrait est presque terminé. Je vous attends mercredi comme d’habitude, préviens les garçons, s’il te plaît. Mon échine se porte toujours aussi mal, j’en bave comme ça n’est pas permis, tu ne peux même pas imaginer. Bon, mais il va bien falloir que je tienne, pas vrai ?
Alex m’a écrit de Berlin, mais il ne me donne pas sa nouvelle adresse ; je ne sais pas si je dois continuer à écrire chez Ortega. Qu’est-ce que tu en penses ? Tu me diras mercredi.
Amitiés de ta frangine,
Frieducha
*
Au dos de l’aquarelle Cantina Tu Suegra
This is my chef-d’œuvre and seulement you sauras l’apprécier avec your âme d’enfant, your frangine à l’eau. Friducha. 18 juillet 1927.