Corrido pour Antonio Pujol et Ángel Bracho
San Francisco, 1er janvier 1931
À Pujol et à Bracho(35)
Vous, les fils du grand matin !
même si vous êtes bien loin,
je vous passe le bonjour
à la mode de chez nous.
Il va falloir travailler dur
et faire couler la peinture
pour en vendre aux sales gringos
et gagner plein de pesos.
Et surtout amusez-vous
avec les filles de chez nous.
Faudrait pas rater le coche,
ce serait vraiment trop moche.
Je vous tire ma révérence,
mais en dépit de mon absence,
gardez toujours à l’esprit
celle qui de loin vous chérit.
Votre pote
Frida