Remerciements
Ce livre n’aurait pas été le même, loin
s’en faut, sans l’aide précieuse et bienveillante de pas mal de
personnes, mais il n’aurait probablement même pas existé sans celui
que Pauline Belmihoub, née Sulak, a consacré à son frère :
Bruno Sulak, l’ami public no 1, aux éditions Mélanges. C’est en le
lisant que j’ai appris qui était Bruno, et j’y ai puisé beaucoup de
choses indispensables au mien.
Je remercie, à bras ouverts et plutôt deux
fois qu’une, Amélie, pour m’avoir laissé entrer dans l’histoire de
son père ; Pauline encore, pour sa patience et sa confiance
totale, malgré quelques réticences initiales (on l’a souvent
trahie, sa confiance – j’espère que moi non), pour tous les écrits
de Bruno et les documents de justice qu’elle m’a permis de
consulter et de retranscrire ; Yves, qui a répondu à toutes
mes questions et n’a pas compté les heures interminables passées au
téléphone ; Jean-Louis S., pour le récit de ses belles
évasions, le temps qu’il m’a accordé entre une partie de pêche et
une de pétanque ; Roger Knobelspiess, qui n’a jamais baissé la
tête et garde Bruno dans le cœur ; Aïssa Lacheb, pour sa
grande connaissance, involontairement acquise, des prisons où il a
fait de trop nombreux séjours (qu’il raconte dans son dernier
livre, Scènes de la vie carcérale, au
Diable Vauvert) ; Alain H., pour sa franchise et sa
lucidité ; Georges Moréas pour sa disponibilité, sa
gentillesse, ses souvenirs, et pour un livre qu’il m’a permis
d’utiliser comme je voulais, Un flic de
l’intérieur, aux Éditions no 1 ; Walter, pour sa bonne humeur et son
âme de rebelle (et bien qu’il n’ait pas arrêté de reluquer les
jambes de ma femme) ; et Miki Zivkovic, en qui j’ai trouvé un
ami que je n’ai encore jamais vu, et à qui je souhaite maintenant
la plus agréable et la plus paisible des vies, en liberté.
Et bien sûr, du fond du cœur, je remercie
Thalie, la Grande, la belle, Thally, qui m’a tout raconté comme si
on se connaissait depuis toujours, et que je ne suis pas près de
laisser s’éloigner.