60) – Je dois être devenu fou. J’ai dialogué avec un personnage ! Soudain il m’a semblé qu’il s’adressait à moi, et je lui ai répondu dans mes notes. Tout est peut-être imputable au temps depuis lequel je suis enfermé dans cette cellule, sans parler à personne. Mais il est également certain que Crantor se tient toujours sur la ligne qui sépare la fiction du réel… Ou plutôt, sur la ligne qui sépare le littéraire et le non-littéraire. Crantor ne se soucie pas d’être crédible : il se plaît même à révéler l’artifice verbal qui l’entoure, comme lorsqu’il a insisté opiniâtrement sur les mots eidétiques. (N.d.T.) ↵