34) – Cette invasion de papillons blancs – absurde, car il n’y a pas de preuve historique qu’ils aient constitué une offrande à Athéna Niké – est plutôt une invasion eidétique : les idées de "vol" et "d’ailes", présentes depuis le début du chapitre, altèrent la réalité du récit. L’image finale est pour moi celle des oiseaux du lac Stymphale, où Héraclès reçoit l’ordre de disperser la myriade d’oiseaux qui recouvraient le lac Stymphale, ce à quoi il parvient en faisant du bruit avec des cymbales de bronze. Admettons, le lecteur a-t-il remarqué la présence, habilement dissimulée, de la "jeune fille au lys" ? S’il te plaît, lecteur, dis-le-moi, ou alors crois-tu que ce soit le fait de mon imagination ? Voilà les petites fleurs blanches et les "jeunes filles " – les cariatides de l’Erechthéion –, mais aussi les paroles fondamentales : "aide" – "sans nécessité d’aide" et "danger" – "traquèrent sans danger" –, intimement associées à cette image ! (N.d.T) ↵