38) – Je viens d’avoir un léger vertige et j’ai dû interrompre mon travail. Ce n’était rien : juste une coïncidence stupide. Il se trouve que mon père, décédé aujourd’hui, était écrivain. Je ne peux décrire la sensation que j’ai éprouvée en traduisant les paroles de ce personnage, Crantor, qui ont été rédigées il y a des milliers d’années sur un vieux papyrus par un auteur inconnu. "Il parle de moi !" ai-je pensé l’espace affolant d’un instant. En parvenant à la phrase "Ils te regardaient toi", un nouveau saut à la deuxième personne, comme au chapitre précédent, je me suis éloigné de la feuille de papier comme si elle allait me brûler, et j’ai dû cesser de traduire. J’ai ensuite relu ce que j’avais écrit plusieurs fois jusqu’au moment où j’ai senti mon absurde terreur céder. Maintenant je peux poursuivre. (N.d.T.) ↵