Chapitre 24
Les thérapies manuelles et mécaniques
Dans ce chapitre :
Se familiariser avec les soins minceur en institut de beauté, chez les kinésithérapeutes, dans les centres thermaux ou de thalassothérapie
Trouver la solution la plus adaptée à chaque problème
Mesurer les avantages et les inconvénients de chaque technique
En marge de l’essor des cosmétiques anti-capitons, s’est développée dans les instituts de beauté, chez les kinésithérapeutes mais aussi dans les centres de thermalisme et de thalassothérapie, une offre de soins minceur de plus en plus complète et ciblée.
Massages divers et variés, machines plus ou moins perfectionnées, douches à jet, ultrasons ou encore électrostimulation… ce chapitre a pour objectif de vous aider à vous y retrouver dans cette véritable jungle – où les prix pratiqués sont souvent très élevés – de façon à choisir les techniques les plus adaptées à vos propres besoins.
Parce qu’aucune de ces méthodes ne suffit à elle seule à fondre comme neige au soleil, nous évaluerons à chaque fois également les avantages et inconvénients et les résultats qu’il faut réellement en attendre.
Les massages
Comme nous vous l’avons expliqué dans le chapitre consacré aux crèmes minceur, certaines techniques de massage agissent effectivement de façon bénéfique pour remodeler la silhouette. Elles permettent en effet de raffermir la peau, d’éliminer les toxines, de relancer la circulation sanguine et de désengorger les tissus.
Bien que l’offre de massages minceur soit de plus en plus large, seuls deux classiques ont pour l’heure fait leurs preuves : le drainage lymphatique et le palper-rouler. À pratiquer idéalement chez un kinésithérapeute pour une réelle efficacité.
Le drainage lymphatique
Ce massage doux et très technique s’adresse aux personnes souffrant de troubles de la circulation sanguine, de jambes lourdes, d’œdèmes et de cellulite avec rétention d’eau.
Le principe
Comme son nom l’indique, le drainage lymphatique s’exerce sur la lymphe. Il vise à relancer la circulation de ce liquide en se servant des doigts et des paumes des mains comme d’une pompe, et en variant la pression.
Le système veineux (celui qui permet la
circulation du sang dans le corps via les veines et les
capillaires) est doublé d’un système encore plus superficiel appelé
le système lymphatique. La lymphe est un liquide transparent qui en
circulant dans le corps récupère les déchets et les ramène vers des
ganglions – les ganglions lymphatiques – qui la filtrent, en
éliminent les toxines, et la remettent en circulation.
Quand la circulation de la lymphe s’effectue mal, des troubles circulatoires se produisent avec pour conséquences des douleurs, une sensation de jambes lourdes, des œdèmes au niveau des élastiques des chaussettes et des problèmes plus persistants comme de la cellulite ou des varicosités.
La technique
Le drainage lymphatique a pour objectif d’« ouvrir » les ganglions lymphatiques engorgés de façon à évacuer le surplus de lymphe et à en relancer la circulation dans le corps.
Les ganglions lymphatiques se situent à
des endroits stratégiques du corps, les plus importants et les plus
faciles à repérer étant placés dans l’aine, à l’arrière du genou,
au niveau du creux de l’aisselle et à la base du cou. À la
palpation, ils ressemblent à de petites poches faciles à déformer
car contenant du liquide.
Le kinésithérapeute exerce d’abord sur chacun de ces ganglions une poussée brève en inclinant son poignet en direction du haut du corps de la personne massée, comme pour chasser le liquide du ganglion. Ensuite, il va alterner de façon rythmée des manœuvres dites « d’appel » et « de chasse » sur les jambes pour rétablir une bonne circulation de la lymphe.
Il commence toujours par les manœuvres d’appel. Les mains ouvertes à plat, il place ses index et ses pouces au contact de la peau de la personne massée et exerce une rotation de ses poignets en posant alternativement chacun de ses doigts sur la peau pour finir mains à plat. Il termine en exerçant une légère traction en direction du cœur. Cette opération de drainage est renouvelée quatre à cinq fois avant de passer à la manœuvre de chasse. Cette manœuvre est la même que celle d’appel sauf que le mouvement est inversé, c’est-à-dire que le praticien aborde cette fois la peau avec les tranches des mains (petits doigts). Cette opération est également renouvelée quatre à cinq fois sur la même zone. Le kiné déplace ensuite ses mains vers le bas de la zone qu’il vient de drainer et recommence ces deux manœuvres, et ainsi de suite, sur toute la jambe.
Le drainage lymphatique n’est pas anodin.
C’est aussi un des massages le plus technique, qui requiert de la
méthode et de l’expérience. N’essayez pas de le pratiquer vous-même
et faites-vous toujours masser par un kinésithérapeute diplômé
d’État formé à cette pratique.
Les résultats
Le drainage lymphatique est une technique qui marche, et c’est prouvé ! Toutes les études ont montré qu’il améliorait efficacement les circulations sanguine et lymphatique, qu’il réduisait la rétention d’eau, et qu’il atténuait par ricochet l’aspect peau d’orange.
Si vous souffrez de troubles de la
circulation et/ou de cellulite associée à un phénomène de rétention
d’eau, optez les yeux fermés pour un drainage lymphatique
manuel : deux à trois séances par semaine pour obtenir des
résultats rapidement, puis une séance hebdomadaire en entretien
pour conserver les bénéfices sur le long terme.
La fasciathérapie, ça marche aussi
Contrairement à ce que le nom laisse penser, cette méthode n’a rien à voir avec le visage ! Créée dans les années 1980 par un ostéopathe, cette thérapie corporelle est fondée sur la stimulation des tissus conjonctifs (fascias) qui enveloppent les éléments du corps (os, muscles, organes) et les relient entre eux. Sensibles aux perturbations physiques ou psychiques, ces membranes se crispent et se bloquent, affectant ainsi le bon fonctionnement de l’organisme, notamment la circulation sanguine, l’élimination des déchets…
Durant la séance, le thérapeute utilise ses phalanges pour créer un mouvement d’étirement entre les différentes couches de la peau de façon à créer une impulsion qui va se propager jusqu’à ces fameux tissus conjonctifs et ainsi libérer les différents blocages qui se sont produits à leur niveau.
La fasciathérapie a pour objectif de relancer le fonctionnement global du corps pour retrouver davantage de tonus et de bien-être. Mais en libérant les vaisseaux sanguins comprimés, elle relance une bonne circulation, booste l’élimination des toxines et des liquides en excès et réduit les inflammations, donc atténue la peau d’orange ! En améliorant le fonctionnement du système digestif, elle favorise aussi un ventre plat.
Le palper-rouler
C’est l’autre grand classique des massages minceur, l’une des techniques les plus anciennes aussi. Il s’adresse aux personnes qui ont de la cellulite et/ou de la graisse localisée (bourrelets, culotte de cheval…).
Le principe
Ce massage vigoureux consiste à pétrir la peau et ses tissus sous-cutanés pour casser les amas graisseux et activer les circulations sanguine et lymphatique. Ainsi, en restaurant la microcirculation et en améliorant les échanges cellulaires, il favorise la lipolyse, c’est-à-dire l’élimination des cellules graisseuses.
Les couches profondes de la peau logent
des cellules de graisse, les adipocytes. Normalement, une bonne
partie de ces cellules est drainée par la lymphe, qui les élimine
en même temps que les autres déchets et toxines stagnant dans le
corps. Lorsque cette graisse, en excès, forme des amas, elle
comprime les vaisseaux sanguins et lymphatiques. Les cellules
graisseuses ne peuvent alors plus être éliminées, l’eau engorge les
tissus et s’y mélange, la cellulite apparaît. D’où la nécessité,
quand on veut à la fois se débarrasser de la cellulite et des amas
graisseux, de rétablir une bonne circulation de la lymphe et du
sang.
La technique
Comme son nom l’indique, le palper-rouler se déroule en deux temps : celui du palper qui vise à attraper un pli de peau, et celui du rouler qui mobilise la peau en la décollant des tissus sous-cutanés.
Le masseur attrape avec ses deux mains un pli de peau assez important entre le bout de ses doigts et ses pouces en maintenant une pression importante. Il la fait ensuite rouler entre ses pouces, ses index et ses majeurs, en remontant vers le haut du corps. Il répète cette opération en décalant progressivement ses mains sur l’ensemble de la zone à traiter, le plus souvent les cuisses, les fesses, le ventre ou le dos, c’est-à-dire tous les endroits où la graisse a tendance à s’accumuler.
Au fur et à mesure du massage, la peau, dense, épaisse et difficile à mobiliser au départ devient plus souple et plus malléable, permettant une meilleure efficacité de la technique.
Le tissu cutané étant riche en
terminaisons nerveuses, ce massage peut être douloureux dans les
parties du corps où l’accumulation de graisse et d’eau est la plus
importante. La peau rougit progressivement, ce qui est signe d’une
bonne réaction circulatoire. Si la douleur est trop importante,
comme en cas de cellulite très ancienne ou incrustée, n’hésitez pas
à en parler à votre praticien qui adaptera l’intensité de ses
gestes.
Les résultats
Comme le drainage lymphatique, le palper-rouler a montré son efficacité pour lutter contre la cellulite et la rétention d’eau. C’est d’ailleurs certainement ce qui explique sa longévité !
On peut effectuer ce massage soi-même,
par exemple pour appliquer une crème minceur, mais pour obtenir un
réel bénéfice rien ne vaut la main d’un kinésithérapeute.
Pour obtenir des résultats probants, un
tel massage doit être réalisé de façon régulière. À raison de deux
à trois séances de 45 minutes par semaine, on observe une
amélioration au bout de un à deux mois. Par la suite, il est
conseillé de programmer une à deux séances d’entretien par mois
pour conserver et prolonger ces bénéfices.
Les techniques de massage peuvent se
montrer efficaces pour améliorer l’aspect cutané et lutter contre
la rétention d’eau. Elles ne constituent en aucun cas une méthode
valable pour perdre du gras et du poids. Pour obtenir le corps de
vos rêves, il est donc essentiel de les associer à une bonne
hygiène de vie, c’est-à-dire une alimentation légère et équilibrée
et la pratique régulière d’une activité physique.
De la main à la machine
Pour abaisser les coûts des séances de drainage lymphatique et de palper-rouler, des sociétés ont mis au point des appareils capables de reproduire les gestes des kinésithérapeutes. Avec des résultats probants, bien qu’ils restent évidemment moins efficaces que ceux obtenus avec la main de l’homme.
La pressothérapie. Cette technique consiste à enfiler jusqu’en haut des cuisses deux bottes très larges, en vinyle souple, dotées d’alvéoles gonflables. Reliées à un appareil électrique qui envoie les ordres, ces alvéoles se gonflent et se dégonflent du bas vers le haut alternativement et très lentement, zone par zone : d’abord les chevilles, puis les mollets, puis les genoux, et ainsi de suite. Comme le drainage lymphatique, cette alternance de pression et de relâchement sur les membres inférieurs a pour objectif de relancer la circulation du sang et de la lymphe, de chasser les toxines et de réduire la rétention d’eau. Les jambes sont souvent enduites au préalable avec un gel anti-jambes lourdes au camphre ou au menthol pour contribuer à atténuer l’effet jambes lourdes.
L’endermologie® (ou Cellu M6). Cette machine fonctionne selon le même principe que le massage palper-rouler grâce à des têtes de traitement équipées de rouleaux et de clapets qui aspirent et pincent doucement le tissu cutané puis le font rouler dans le sens de la circulation sanguine. Elle est toujours guidée par un praticien qui module l’intensité de l’aspiration et dirige les têtes de traitement sur les zones concernées. La personne porte un collant intégral qui permet à la machine de mieux glisser et d’éviter de provoquer des hématomes. Depuis quelques années, il existe un modèle de machine permettant de faire ses séances soi-même, chez soi, mais c’est bien sûr onéreux, et beaucoup moins efficace.
L’hydrothérapie
Que ce soit dans les centres thermaux ou les thalassothérapies, on utilise largement les bienfaits moléculaires, mais aussi mécaniques des eaux de mer et de source. Certains soins sont ainsi systématiquement programmés dans le cadre des cures minceur, circulatoires ou encore anticellulite.
Le bain bouillonnant
Ce soin consiste à s’immerger jusqu’aux épaules pendant 15 à 20 minutes dans une baignoire remplie d’eau à 36-37 °C, agitée par un bouillonnement de bulles d’air qui remontent du fond de la baignoire par de petits trous d’où s’échappe un gaz sous pression.
L’association de la chaleur de l’eau et des percussions effectuées par les petites bulles provoque une dilatation des vaisseaux sanguins, active la circulation et favorise la pénétration des éléments reminéralisants contenus dans l’eau.
Outre la détente qu’il procure, le bain bouillonnant permet de lutter contre la rétention d’eau, de drainer et résorber les œdèmes, d’éliminer les toxines et les déchets de l’organisme, et par conséquent d’atténuer l’aspect peau d’orange.
Le bain hydromassant
Comme le bain bouillonnant, ce soin consiste lui aussi à s’immerger pendant 15 à 20 minutes dans une baignoire remplie d’eau à 36-37 °C. Mais cette fois, pas de bulles : ce sont des jets sous-marins qui effectuent des massages partant des pieds pour remonter jusqu’à la nuque dans le sens des circulations veineuse et lymphatique.
Les effets obtenus sont à peu de chose près les mêmes que ceux du bain hydromassant, en plus efficace. La tonicité des jets permet en effet d’augmenter l’efficacité au niveau de la circulation sanguine et du retour veineux, et contribue à raffermir les tissus cutanés en opérant un massage complet du corps.
Dans les cures à visée esthétique, l’eau
est la plupart du temps enrichie avec des algues ou des huiles
essentielles à visée circulatoire, détoxifiante et/ou
anticellulite.
La douche à jet
Grand classique de l’hydrothérapie, ce soin consiste à se tenir debout au fond d’une douche, pendant qu’un hydrothérapeute passe un jet d’eau tiède à haute pression en insistant sur certaines zones du corps et en suivant un parcours respectueux des circulations sanguine et lymphatique.
Cette douche se déroule en deux temps : la personne se positionne d’abord de dos par rapport au jet, puis se met de face : ainsi, toute la surface du corps se retrouve massée (jambes, dos, mais aussi ventre, bras, plante des pieds, mains…). L’intensité du jet est modulée en fonction des profils.
Les effets minceur sont nombreux. D’abord, en suivant le sens de la circulation sanguine, le jet améliore le retour veineux et favorise ainsi le désengorgement des tissus et l’élimination des toxines. La puissance avec laquelle il est projeté permet aussi de raffermir la peau et de déloger les cellules graisseuses profondément incrustées.
La douche sous-marine à jet
Ce soin constitue une sorte de soin-fusion entre les différents bains et la douche à jet. En effet, comme pour les bains hydromassants et bouillonnants, on s’immerge jusqu’aux épaules dans une baignoire d’eau tiède à chaude. Comme pour la douche à jet, le massage est effectué par un jet puissant. Mais cette fois, tout se passe sous l’eau : l’hydrothérapeute dirige le jet sur les zones à traiter, le plus souvent les jambes et le ventre dans un objectif minceur, et module la pression en fonction du ressenti de la personne.
Soin complet, la douche sous-marine à jet cumule les bienfaits du massage par le jet à ceux du bain chaud. Plus tonique et ciblée que le bain bouillonnant, mais plus légère que la douche à jet, elle s’avère très proche d’un drainage lymphatique et favorise donc une meilleure circulation sanguine et lymphatique, l’élimination des toxines et la diminution de la rétention d’eau. Comme elle contribue en plus à déloger les amas graisseux et à raffermir la peau, c’est un excellent soin pour lutter contre la cellulite !
N’hésitez pas à reproduire cette
technique chez vous ! En dirigeant le pommeau de douche,
massez-vous avec le jet d’eau en remontant de la plante des pieds
vers la taille.
Les soins d’hydrothérapie peuvent être
contre-indiqués chez certaines personnes. Lors de l’entrée en cure,
si cela n’est pas compris dans la formule, il est conseillé de
faire le point avec le médecin du centre.
Les ultrasons
Également appelée lipocavitation, cette technique récente (moins de cinq ans) fonctionne avec des ultrasons basse fréquence jusqu’à 40 kHz. Elle promet des résultats proches de ceux de la liposuccion, mais sans douleur, ni chirurgie invasive, en quelques séances seulement.
Le principe
L’appareil envoie des ultrasons basse fréquence au niveau des zones où la graisse est localisée et difficile à déloger, c’est-à-dire surtout les fesses, les cuisses et le ventre. Ces ultrasons entraînent la production de microbulles d’air dans les tissus graisseux qui s’agrandissent jusqu’à exploser, libérant ainsi les cellules graisseuses de leur contenu. Ce phénomène s’appelle la cavitation. Les déchets produits sont ensuite éliminés par les voies classiques, c’est-à-dire les urines et la transpiration.
À noter, cette technique joue aussi un rôle favorable sur la cellulite en exerçant une action défibrosante sur les tissus de cloisonnement présents sous la peau.
Le déroulement
Cette technique est totalement indolore. Elle peut être effectuée par un médecin ou une esthéticienne formés à cette pratique. En revanche, elle reste une des plus onéreuses.
Une séance dure environ 45 minutes, au cours desquelles le praticien passe la tête de l’appareil sur les zones à traiter, comme s’il effectuait un massage.
Pour faciliter l’élimination des déchets graisseux produits, la séance est en général suivie d’un drainage lymphatique manuel ou d’une séance de pressothérapie ou d’endermologie® (palper-rouler mécanique). Il est également recommandé aux personnes de boire beaucoup avant la séance pour favoriser l’élimination.
Les résultats
Cette technique étant récente, difficile encore de dire si elle possède une réelle efficacité. Toutefois, de récentes études tendent à démontrer qu’elle réduirait la circonférence des cuisses de manière significative en huit à douze semaines. Mais de nouvelles recherches, de préférence indépendantes, seraient les bienvenues, pour se faire une idée juste !
À l’heure actuelle, on manque de recul
quant à l’utilisation des ultrasons pour lutter contre les amas
graisseux. Certains s’interrogent aussi sur d’éventuels effets
secondaires, bien que certains experts affirment que les ultrasons
ne visent que les amas graisseux, non les cellules environnantes,
et que les graisses libérées ne provoquent pas d’augmentation du
taux de triglycérides sanguin. Après avoir été interdite en France,
cette technique a été autorisée en 2011, mais reste indésirable
dans de nombreux pays. Affaire à suivre…
Quid de l’électrostimulation ?
Cette méthode consiste à déclencher via des appareils des contractions musculaires en envoyant des impulsions électriques brèves. Ces impulsions sont générées par un appareil (qui utilise principalement des courants de basse fréquence) et délivrées via des électrodes posées sur la peau, à proximité immédiate des muscles à stimuler (ventre, bras, cuisses, poitrine…). Elles imitent celles venant du système nerveux central et génèrent donc des contractions « normales » des muscles.
L’objectif premier est donc de se muscler sans avoir à lever le petit doigt. Toutefois, en provoquant une stimulation des fibres nerveuses périphériques et en améliorant les échanges cellulaires sous-cutanés, cette technique permet aussi de tonifier la peau et de favoriser l’élimination des toxines, donc de diminuer l’aspect peau d’orange.
Certes, ça marche, mais les effets sont limités. N’y voyez donc pas la solution miracle pour obtenir le corps de vos rêves. D’une part parce que ces contractions musculaires provoquées ne remplacent pas un effort cardio-vasculaire qui, lui, fait fondre les graisses. D’autre part parce qu’une telle méthode doit être pratiquée quotidiennement et sur les différentes zones du corps pour obtenir des résultats probants.