Chapitre 18
Le poids du stress
Dans ce chapitre :
Comprendre ce qu’est le stress
Distinguer le bon du mauvais stress
Mesurer ses répercussions sur la silhouette
Au travail ou à la maison, nous avons tous des challenges et des obstacles à surmonter, et parfois la pression peut devenir trop dure à supporter. Cette impression de se sentir dépassé ou incapable de faire ce que les autres attendent de nous, c’est cela, le stress.
Pour autant, cet état n’est pas forcément néfaste. À petites doses, le stress s’avère en effet positif car, en augmentant la motivation, il décuple les capacités. Le souci, c’est quand son niveau devient trop élevé, ingérable. Là, il ne décuple plus les capacités, mais les anéantit ! Et représente alors une menace pour le bien-être, physique et émotionnel, et, par ricochet, sur la ligne.
Avant de vous aider à combattre cet ennemi invisible, il nous semblait donc essentiel de vous expliquer comment naît ce stress, à quel moment et comment il devient néfaste pour vous et par quels mécanismes il agit sur votre silhouette. Telle est la mission de ce chapitre.
C’est quoi, le stress ?
Stressés, nous l’avons tous déjà été. Mais sans trop savoir de quoi il s’agissait, ni quelles répercussions cela entraînait. Un point complet s’impose !
La définition
Qualifié de fléau des temps modernes, le stress ne date pas de notre ère ! C’est une réponse naturelle de l’organisme, psychologique et physiologique, aux événements qui remettent en cause d’une façon ou d’une autre son équilibre émotionnel. Quand l’homme préhistorique se retrouvait face à un troupeau de mammouths, il ressentait du stress, comme nous autres hommes modernes pouvons en ressentir quand une voiture nous fonce dessus.
Pour schématiser, le stress n’est autre qu’un signal envoyé à l’organisme en cas de modification de son environnement destiné à le faire réagir et à apporter des réponses adéquates. Par modification de l’environnement, on entend tout événement marquant – positif comme négatif – : cela peut aller d’une demande en mariage à une violente dispute en passant par un simple coup de klaxon.
Le stress est nécessaire : c’est lui
qui fait ressentir de la joie quand un inconnu nous offre des
fleurs, lui qui nous fait monter sur le trottoir quand un
automobiliste klaxonne, lui encore qui booste nos capacités de
travail quand le chef nous confie un dossier à traiter en urgence.
C’est notre moteur, le déclencheur de notre adaptation.
Les ennuis commencent quand les événements négatifs s’accumulent. Vécus comme des agressions répétées, ils génèrent un surcroît de stress néfaste pour l’organisme qui se manifeste par de nombreux symptômes aussi bien physiques que cognitifs ou émotionnels.
Les différents stades
Selon l’intensité de l’événement déclencheur et, surtout, la façon dont la personne stressée le gère, l’état de stress peut en rester à un stade léger ou évoluer, avec des conséquences plus ou moins importantes.
Phase 1 : l’alarme
Suite à un événement inattendu, l’organisme libère des hormones du stress (notamment l’adrénaline), pour augmenter ses capacités physiques dans un objectif de défense, à savoir la fuite ou la lutte.
Phase 2 : la résistance
Après les premières minutes de fuite ou de combat, la situation s’installe et le corps libère de nouvelles hormones, le cortisol et les endorphines, pour continuer à assurer son objectif de défense. Le cerveau est au maximum de ses capacités : il voit et analyse tout à très grande vitesse. À ce niveau, la sécrétion des endorphines décuple aussi les performances physiques et provoque une puissante sensation de bien-être, appelée le « second souffle ».
Les symptômes
Le stress peut se manifester de différentes façons. Sur le corps et le mental bien sûr, mais aussi sur le comportement.
Les symptômes physiques
Palpitations
Tremblements
Gorge nouée
Souffle court
Compression thoracique
Mâchoires serrées, dents qui grincent
Douleurs dorsales
Tensions musculaires
Troubles circulatoires
Hypertension
Maux de tête
Troubles digestifs (diarrhée, constipation, maux de ventre, brûlures…)
Fatigue
Manque de libido
Problèmes cutanés (démangeaisons, rougeurs, eczéma, psoriasis…)
Troubles du sommeil
Mauvaise mine
Les symptômes cognitifs
Problèmes de mémoire
Difficultés de concentration
Incapacité à prendre des décisions, troubles du jugement
Manque d’optimisme, anticipations négatives
Absence de créativité
Baisse de productivité et d’efficacité
Les symptômes psychiques
Agitation
Impossibilité à se détendre et à se relaxer
Sentiment de solitude et d’isolement
Tristesse généralisée
Inquiétude constante, anxiété
Abattement
Manque de motivation
Absence de confiance en soi
Les symptômes comportementaux
Hyperactivité ou, au contraire laisser-aller total
Troubles de l’appétit (mange beaucoup, ne mange plus, grignote…)
Troubles du sommeil (hypersomnie, insomnie…)
Réactions démesurées face à des imprévus
Habitudes nerveuses (se ronger les ongles…), voire de tocs (s’arracher les cheveux, vérifier 100 fois que l’électricité est coupée…)
Consommation accrue d’alcool, de tabac et/ou de médicaments
Agressivité vis-à-vis des autres, manque de patience
Difficultés relationnelles
Isolement
L’ensemble de ces symptômes (notamment
physiques) peut être dû à autre chose que du stress. C’est la
raison pour laquelle il est toujours préférable de s’adresser à un
professionnel de santé avant de poser un diagnostic.
Les différents types de stress
Selon son origine et ses manifestations, on classe le stress en trois catégories qu’il faut bien distinguer pour ensuite mieux traiter :
Le stress aigu. C’est la forme de stress la plus répandue. D’une courte durée, il est dû à un événement récent ou imminent (signature d’un contrat important, accident de voiture, peur de rater un train…). On le reconnaît grâce à des symptômes immédiats facilement identifiables comme des palpitations, le souffle court, un changement émotionnel… Ce type de stress peut être bénéfique car motivant à condition que le coup de pression ne soit pas trop important.
Le stress aigu répété. Comme son nom l’indique, il qualifie un état de stress aigu continu généré par des pressions répétées. Les personnes qui en souffrent ne savent vivre que dans l’urgence et se trouvent dans un état d’excitation et/ou d’anxiété quasi permanent. Ce stress doit être pris au sérieux car il peut avoir à terme des conséquences néfastes pour la santé.
Le stress chronique. Il correspond à un sentiment permanent d’insécurité, de pression ou d’inquiétude. Il concerne généralement les individus en situation difficile, que ce soit dans la sphère professionnelle (harcèlement moral, surcharge de travail…), familiale (difficulté avec un enfant, divorce conflictuel…) ou personnelle (problèmes financiers, maladie…). C’est le stress le plus dangereux : il nécessite une prise en charge médicale et psychologique.
Les conséquences
Tous les spécialistes sont d’accord : alors qu’un stress aigu ponctuel est normal et nécessaire pour générer une réaction adaptée de l’individu face aux changements de son environnement, l’exposition prolongée au stress, c’est-à-dire le stress aigu répété ou le stress chronique, est néfaste pour la santé. Les conséquences sont nombreuses et variées.
Comme expliqué précédemment, à court terme, le stress entraîne pêlemêle un mal-être, une irritabilité, des troubles du sommeil, de la fatigue, des douleurs, des angoisses, des problèmes digestifs, une baisse de la productivité, des modifications dans la relation avec soi-même et avec les autres, une perte ou une prise de poids…
À long terme, l’exposition prolongée au stress augmente les risques de maladies cardio-vasculaires, d’obésité, d’anxiété et de dépression. Il peut dans certains cas extrêmes pousser au suicide.
Le stress constitue un moteur pour
l’organisme. Le problème, c’est quand son intensité et sa durée
sont trop importantes, au point de devenir insurmontables. Il
génère alors des problèmes de santé, sur le court et le long terme.
C’est pourquoi il est essentiel de savoir le gérer afin de ne pas
laisser s’installer un état de stress répété ou chronique.
Stress et prise de poids
Maintenant que vous en savez un peu plus sur ce que sont le stress et ses conséquences, revenons-en maintenant à nos moutons. Oui : être stressé, cela se répercute sur la silhouette. Et en général, pas dans le bon sens…
Un chamboulement hormonal
Être en état de stress modifie considérablement les sécrétions hormonales, soit directement, soit indirectement.
Le cortisol
On observe chez les personnes stressées une augmentation du taux de cortisol. Cette hormone qui régit de nombreuses fonctions dans le corps est sécrétée au niveau des reins par les glandes surrénales. Son niveau de sécrétion dépend en priorité de l’heure de la journée : il est au plus fort le matin entre 6 et 8 heures, et au plus bas le soir, vers minuit. C’est pour cela entre autres qu’on le surnomme l’« hormone de l’éveil ».
Mais son rôle ne s’arrête pas là puisque le cortisol sert aussi à libérer les réserves d’énergie et à augmenter l’apport en sucre dans le sang dans les situations qui le nécessitent, c’est-à-dire celles justement d’énervement, de besoin de combattre, de s’enfuir, de résister… Bref : dans des situations de stress, physique ou psychologique !
L’adrénaline
C’est l’hormone du stress par excellence ! Sa sécrétion augmente brutalement lorsque nous sommes confrontés à un événement inattendu, positif ou négatif, ou encore lorsque nous pratiquons une activité physique. Son rôle est de nous rendre alerte et d’augmenter notre niveau de concentration et notre mémoire à court terme. Elle entraîne entre autres l’augmentation du rythme cardiaque et un effet vasodilatateur.
La leptine et la ghréline
Lorsqu’il nuit au sommeil – ce qui est très fréquent –, le stress entraîne aussi des modifications au niveau de la sécrétion de ces deux hormones, récemment découvertes, et dont le rôle est, pour l’une de couper l’appétit, pour l’autre de l’ouvrir.
La leptine est produite durant le sommeil, donc son taux est correct lorsqu’on dort bien et suffisamment. À l’inverse, la ghréline voit son taux dans l’organisme augmenter lorsqu’on se retrouve en manque de sommeil, comme le montrent de récents travaux menés à l’université de Chicago.
Indissociables, ces deux hormones ont donc des niveaux de sécrétion dépendants l’un de l’autre (plus on sécrète de l’une, moins on sécrète de l’autre, et vice versa), avec des conséquences opposées. En effet, quand on dort insuffisamment, on sécrète moins de leptine et plus de ghréline, donc on a davantage d’appétit. Inversement, quand on dort suffisamment, on sécrète plus de leptine et moins de ghréline, donc on a moins faim.
L’insuline
Par ricochet, l’augmentation de la sécrétion de cortisol entraîne une hausse de la sécrétion d’insuline, une hormone qui sert entre autres à réguler la glycémie, c’est-à-dire le taux de sucre dans le sang.
Cette hormone dépend aussi étroitement de la durée et de la qualité du sommeil. Selon plusieurs études, dont celle menée au Leiden University Medical Center (Pays-Bas) et publiée dans le Journal d’endocrinologie clinique en mai 2010, le manque de sommeil entraîne une résistance insulinique de 19 à 25 %. Dans cette situation, le corps ne sait plus utiliser l’insuline de manière optimale, ce qui provoque une augmentation du taux de sucre dans le sang.
Votre système hormonal s’emballe lorsque
vous êtes confronté à une situation de stress. Ce sont ces
différentes modifications, indépendantes de votre volonté, qui vont
agir de manière indirecte sur votre corps.
Des répercussions à tous les niveaux
Entre les modifications comportementales et les bouleversements hormonaux qu’il entraîne, le stress se répercute à plusieurs niveaux sur la silhouette.
Ça augmente l’appétit
La plupart du temps, quand on est stressé, on a davantage envie de manger. Cette envie peut se manifester aussi bien à table – on engloutit de grosses quantités sans être rassasié – qu’en dehors des repas – on grignote des produits souvent gras et sucrés –, voire les deux.
Cette augmentation de l’appétit est étroitement liée d’une part à l’augmentation de la sécrétion de cortisol, d’autre part au manque de sommeil qui perturbe, nous l’avons vu, l’équilibre leptine/ghréline.
D’abord, comme expliqué précédemment, lorsque nous sommes confrontés à une situation stressante, la sécrétion de cortisol augmente, ce qui se traduit entre autres par une libération des réserves d’énergie : on donne à l’organisme les ressources nécessaires pour affronter ce stress. Chouette, devrait-on se dire : ça va déstocker nos surplus graisseux ! Le problème, c’est qu’à cette libération d’énergie succède aussitôt une augmentation de l’appétit qui correspond à une demande logique de l’organisme de lui reconstituer ses réserves – de graisses et de sucres notamment – pour faire face au prochain stress… Pour faire simple, après avoir fait le vide, il faut faire le plein !
L’autre explication avancée par les chercheurs est la rupture de l’équilibre entre les sécrétions de leptine et de ghréline, ces deux hormones de l’appétit dont les sécrétions dépendent du temps de sommeil. En 2006, des chercheurs québécois ont ainsi observé que les jeunes enfants qui dormaient le moins (8 à 10 heures par jour) avaient deux fois plus de risques de présenter un surpoids ou une obésité que ceux qui dormaient 12 à 13 heures par jour, ce risque étant selon eux directement lié aux sécrétions de ghréline et de leptine. Une autre étude menée à l’université de Chicago a observé que des individus privés de sommeil pendant deux nuits ont vu leur taux de leptine baisser et leur taux de ghréline grimper en flèche, et dans un même temps leur appétit augmenter de 45 %, le plus souvent pour des aliments à forte densité énergétique. Conclusion : moins on dort, plus on a faim !
Ce n’est pas parce que vous allez dormir
15 heures que vous allez vous couper l’appétit : bien que les
experts ne soient pas tous d’accord sur la durée idéale d’une nuit
de sommeil pour obtenir un taux de leptine optimal, il semblerait
que 7 heures (pour un adulte) soit le chiffre le plus souvent
avancé par les différentes études menées sur le sujet.
Enfin, les pics d’insuline consécutifs à l’augmentation de la sécrétion de cortisol et à la diminution du temps de sommeil aiguisent l’appétit, avec une irrésistible attirance pour les produits sucrés.
Quand ça coupe la faim…
Vous l’avez sûrement déjà remarqué : être stressé peut aussi réduire l’appétit. C’est le cas lorsque l’événement stressant vient juste de se produire : cela correspond à la brusque décharge de cortisol et d’adrénaline dans le corps. L’appétit est alors coupé de quelques instants à quelques jours, puis revient décuplé une fois le choc passé.
Cela peut aussi arriver lorsqu’une personne est confrontée à un stress important ou récurrent qui favorise un état dépressif (décès d’un proche, problèmes professionnels récurrents…). Dans ce cas, on peut observer une diminution importante de l’appétit qui se traduit généralement par une perte de poids brutale. Mais au fur et à mesure que la personne va se reconstruire, son appétit va revenir et elle va se « remplumer ».
L’effet coupe-faim du stress est donc soit de très courte, soit de très longue durée. Mais dans les deux cas, le corps voudra, aussitôt l’épisode stressant terminé, reprendre des forces pour affronter de prochains événements.
Ça favorise le stockage des graisses
Confronté à un état de stress, l’organisme réagit en faisant des réserves ! C’est logique : on ne sait jamais, si toutefois une telle situation se reproduisait…
Comme expliqué plus haut, la sécrétion de cortisol entraîne une libération des réserves d’énergie. À cette libération succède une augmentation de l’appétit destinée à lui permettre de reconstituer ses réserves. Pour faire simple : quand on est stressé, on brûle de l’énergie ; ensuite, on a faim et on mange ; enfin on stocke de nouveau en vue de la prochaine offensive stressante.
Par ailleurs, en favorisant la résistance à l’insuline, le stress modifie aussi le métabolisme des graisses, qui vont davantage circuler dans le sang puis s’accumuler.
Ça modifie la répartition de la graisse
Les recherches ont aussi mis en évidence que les personnes stressées avaient tendance à grossir autour de l’abdomen. Ainsi, une étude menée par l’université de Yale a démontré que les femmes soumises au stress, qui donc avaient des niveaux de cortisol plus élevés que la normale, affichaient un taux de graisse ventrale (aussi appelée graisse toxique) plus élevé que les femmes soumises à un stress moindre.
Cette modification de la répartition des réserves adipeuses serait essentiellement liée à la perturbation de la sécrétion d’insuline : c’est ce que les médecins appellent le syndrome métabolique.
Ça favorise les troubles du comportement alimentaire
Quand une personne est confrontée à un certain mal-être, elle a tendance pour y faire face à recourir à un comportement oral (celui qui apaise un nouveau-né dans les premiers mois de sa vie).
Au cours des repas, ce comportement se manifeste par des pulsions : l’appétit peut s’en trouver décuplé. Le stress occasionne aussi en dehors des repas une fréquence plus importante d’un certain nombre de comportements tels que les grignotages ou les crises de boulimie. Lors de ces compulsions, la recherche alimentaire s’oriente plutôt vers des aliments à forte densité énergétique (comme les biscuits, barres chocolatées, chocolat, biscuits salés…), ceux qui déclenchent des sécrétions de neuromédiateurs, notamment la dopamine régulatrice du contentement et du plaisir, et les endorphines, vecteur de bien-être.
Mieux s’alimenter quand on est stressé
Pour lutter contre les kilos du stress, il faut avant tout lutter contre… le stress ! Mais en attendant, il faut aussi adopter quelques règles supplémentaires d’hygiène alimentaire :
Respectez les horaires de repas. Même si vous n’avez pas faim, mettez-vous à table et faites un vrai repas équilibré, en misant sur les fruits et légumes, les légumineuses et les céréales complètes. Cela limitera les grignotages de produits gras et sucrés en dehors.
Prenez votre temps. 20 à 30 minutes par repas, c’est un minimum. Mieux vaut manger moins plutôt que se dépêcher d’avaler de grosses quantités. N’oubliez pas que le temps passé à table joue sur l’envoi de signaux de rassasiement au cerveau.
Organisez vos achats. Privilégiez les basiques faciles à cuisiner (poissons et viandes à poêler, légumes surgelés, fruits frais, céréales précuites…) : cela ne prend pas plus de temps que réchauffer une pizza surgelée ou un plat du traiteur. Dans la mesure du possible, essayez aussi de planifier vos repas.
Optez pour une alimentation zen. Limitez les stimulants : au maximum 2 à 3 cafés par jour et 7 verres de vin par semaine pour les femmes, 14 verres pour les hommes. Favorisez en revanche les nutriments qui réduisent le stress et apaisent : tryptophane (laitages, banane…), vitamine B6 (céréales complètes, viande, volaille…), magnésium (céréales complètes, légumes secs), calcium (produits laitiers, légumes, eaux minérales…), zinc (coquillages), féculents à faible index glycémique.
Instaurez des collations. Plutôt que grignoter à la sauvage, faites un vrai petit repas équilibré dans la matinée ou l’après-midi, par exemple pain complet + tranche de jambon, pomme + 2 biscuits…