Chapitre 8
L’assiette pour perdre du poids
Dans ce chapitre :
Réussir à réduire ses apports caloriques sans nuire à l’équilibre alimentaire, indispensable à la forme, au moral et à la santé
Apprendre à respecter un rythme alimentaire compatible avec une perte de poids
Se familiariser avec les vitamines, minéraux et oligoéléments qui favorisent l’amaigrissement
Vous voilà fin prêt à passer de la théorie à la pratique ! Maintenant que la nutrition n’a plus aucun secret pour vous, nous allons rentrer dans le vif du sujet, à savoir comment s’alimenter pour éliminer les kilos superflus durablement et sans nuire à sa santé.
Pour maigrir, comme nous vous l’avons expliqué, rien ne sert de s’affamer : c’est dangereux et ça ne marche pas. Rien ne sert non plus de supprimer telle ou telle catégorie d’aliments sous prétexte qu’elle fait grossir. L’art d’un amaigrissement réussi réside dans la capacité à réduire ses apports caloriques sans casser l’équilibre alimentaire. C’est ce que nous vous expliquerons d’abord dans ce chapitre.
Ensuite, parce que sauter des repas pour maigrir, ça ne marche pas non plus, nous vous rappellerons comment structurer vos prises alimentaires au cours de votre journée. Vous verrez, après avoir lu ça, vous pourrez même goûter sans culpabiliser…
Enfin, nous nous intéresserons aux micronutriments, à savoir les vitamines, minéraux et oligoéléments qui peuvent vous donner un coup de pouce dans votre chasse aux kilos superflus, et vous indiquerons comment les mettre, ni vu ni connu, plus souvent au menu.
Réduire ses apports énergétiques
Nous l’avons vu dans la première partie de ce livre : les kilos en trop viennent d’un déséquilibre entre les apports et les dépenses énergétiques. En clair, si vous souffrez de surpoids, c’est que vous consommez plus de calories que vous n’en brûlez. Pour maigrir, il apparaît donc logique, conjointement à une augmentation de votre activité physique, de diminuer vos apports caloriques.
Cependant, pourquoi vous affamer alors que tous les aliments apportent des nutriments essentiels à votre corps ? Un régime ne doit jamais être basé sur la privation, synonyme de frustration. Pour réussir, il faut faire rimer mincir avec plaisir… Ne rien bannir de son assiette est donc important, mais il faut rester raisonnable : de tout, un peu, et un peu de tout !
Bien gérer les portions
Si vous avez l’impression de manger équilibré mais que vous prenez du poids, peut-être avez-vous tendance à vous servir de trop grosses quantités… Il est important que vous appreniez à bien gérer les portions de façon à ne pas apporter à votre corps plus d’énergie que nécessaire.
De petites astuces toutes simples peuvent vous aider à diminuer les quantités que vous consommez :
Troquez vos assiettes géantes contre un service de taille plus modeste : vos portions vous paraîtront plus importantes, et piégeront votre cerveau. En effet, pour entraîner un meilleur sentiment de satiété, mieux vaut finir une petite assiette que ne pas terminer une grande. Au final, même si les quantités ingérées sont identiques, le cerveau pense avoir plus mangé.
Appliquez le principe du jeu de cartes pour vous servir en viande et poisson : la taille du morceau ne doit pas dépasser celle d’un jeu de 52 cartes.
Dressez votre assiette en cuisine, laissez-y les plats et ne vous resservez pas.
Mangez lentement, en posant vos couverts entre chaque bouchée et en mâchant longuement. Et savourez !
Faites la part belle aux légumes : ils donnent du volume à l’assiette pour un apport calorique très faible. Faites-en le composant principal de votre plat, et non un accompagnement. Pour eux, les quantités, c’est sans limites !
Limitez la diversité au cours d’un même repas. Cela peut paraître paradoxal, mais mieux vaut un seul plat complet et diversifié en saveurs que plusieurs plats différents qui vont pousser à consommer davantage, par curiosité ou gourmandise.
Mesurer les matières grasses
Sans les bannir totalement, il convient de réduire la consommation des matières grasses ajoutées car elles sont très caloriques (1 g de lipides = 9 calories) et ce, qu’elles soient bonnes pour la santé ou non. Le juste équilibre ? Une noix de beurre par jour – pour sa vitamine A –, 2 cuillerées à soupe d’huile végétale riche en acides gras mono-insaturés (type colza ou noix) – qui abaisse le taux de mauvais cholestérol sans modifier le bon –, et une cuillerée à soupe d’huile végétale riche en acides gras polyinsaturés (type tournesol, maïs, pépins de raisin, soja) – qui contient des acides gras essentiels indispensables à l’organisme.
Consommer suffisamment de protéines
Qu’elles soient d’origine animale (viande, poisson, œufs, produits laitiers) ou végétale (céréales, légumineuses), elles sont non seulement indispensables au fonctionnement de l’organisme, mais aussi de précieuses alliées dans la chasse aux kilos superflus car elles favorisent la satiété, exigent plus d’énergie que les autres nutriments pour être assimilées et contribuent au maintien de la masse musculaire. Il faut en consommer à chaque repas !
Viandes, charcuteries, poissons et œufs constituent une excellente source de protéines de qualité. Attention toutefois à choisir les viandes et charcuteries dégraissées car elles sont sinon riches en acides gras saturés qui favorisent les maladies cardio-vasculaires. Pour faire le plein de protéines animales, privilégiez plutôt les poissons, même gras, car leurs graisses sont bénéfiques à votre santé !
Nos besoins sont d’environ 1 g de protéines par kilo de poids corporel, c’est-à-dire 60 g pour une personne pesant 60 kilos. En pratique, consommer un morceau de viande ou de poisson de taille raisonnable (150 g) une fois par jour et avoir une alimentation équilibrée en complément (céréales, produits laitiers, légumineuses…) permet de couvrir aisément ces besoins.
On sait aujourd’hui que la viande ne nous
est pas indispensable ! Ne culpabilisez donc pas si vous n’en
consommez pas : les protéines végétales se substituent
parfaitement aux protéines animales. Et, si vous en consommez
souvent, pensez à faire l’impasse de temps en temps et à remplacer
votre steak saignant par une assiette de protéines
végétales !
Cependant, dans la mesure où il manque aux légumes secs deux acides aminés indispensables – la lysine et la méthionine – que l’on trouve en revanche dans les céréales, il est nécessaire de combiner les deux lors d’un même repas pour combler mutuellement leurs déficiences et apporter à l’organisme des protéines de même qualité que celles que l’on trouve dans la viande ou le poisson.
Ce n’est ainsi pas un hasard si, un peu partout dans le monde, on associe souvent les deux : pois chiches et semoule couscous, riz et lentilles ou haricots secs, lentilles et pain… De cette façon, il n’y a pas de risque de carence, même lorsqu’on est végétarien. Merci Dame Nature !
Sarrasin, la petite graine qui monte
Avis à celles et ceux qui aiment être à la pointe de la tendance, y compris en nutrition ! Vieille comme le monde, cette pseudo-céréale de la famille des polygonacées est en phase de détrôner le boulgour, l’avoine ou le quinoa. Plus connue sous le nom de blé noir à cause de son enveloppe noire encore visible avant décorticage, cette graine cumule les atouts :
Contrairement aux autres céréales, elle possède tous les acides aminés essentiels à l’organisme, ce qui est rare dans le règne végétal. À ce titre, elle peut remplacer la viande, le poisson ou les œufs sans avoir besoin d’être associée à une légumineuse.
Elle s’avère particulièrement riche en protéines : de 12 à 15 % de son poids sec.
Elle est exempte de gluten, donc recommandée aux personnes souffrant de la maladie cœliaque.
Son index glycémique est plus faible que celui du blé et des autres céréales : de 30 à 35 suivant son origine.
Elle regorge de vitamines (PP, B1, B2, B3, B5, B6) et d’oligoéléments (calcium, fluor, cuivre, magnésium, manganèse, phosphore, zinc, fer).
Elle est riche en fibres solubles, dont une grande quantité de pectine et de prébiotiques, qui rassasient rapidement. Par ailleurs, ces prébiotiques participent à la diminution des taux de cholestérol et sucre dans le sang.
Elle constitue une mine d’antioxydants aux vertus anti-inflammatoires, anti-cancers et anti-maladies cardio-vasculaires : flavonoïdes, acides phénoliques.
Son parfum de noisette et d’amande en fait un mets savoureux et facile à préparer. On en trouve partout, dans les magasins diététiques, sur le Net ou dans les grandes surfaces traditionnelles, sous forme de farine appelée farine de blé noir, nature ou grillé. Le sarrasin en grains nature ou torréfiés se prépare et s’accommode comme du riz et permet de faire des infusions. Avec la farine, on obtient de délicieux gâteaux, crêpes et galettes.
Choisir judicieusement les glucides
Nous l’avons vu au chapitre précédant : les glucides sont essentiels à l’organisme car ils constituent son principal carburant. Ils sont aussi une source de plaisir gustatif non négligeable ! Cependant, une rigoureuse sélection s’impose, car tous ne se valent pas…
Privilégiez les céréales complètes et les légumineuses. Elles sont riches en glucides complexes qui fournissent de l’énergie à l’organisme pendant plusieurs heures sans provoquer de pic d’insuline, donc d’effet coup de pompe. Riches en fibres, elles possèdent aussi un effet coupe-faim naturel et contribuent à assurer un bon transit. Enfin, elles contiennent des protéines végétales, des vitamines et des minéraux, sans apporter de matières grasses ou très peu.
Évitez les produits céréaliers raffinés. Les pains blancs, le riz blanc et le sucre blanc sont obtenus par le raffinage des aliments complets. Ce procédé leur enlève malheureusement la majorité des vitamines du groupe B et des fibres qu’ils contiennent. Résultat : plus vite digérés, ils se comportent comme des sucres simples, rassasient peu et favorisent les pics d’insuline.
Complet ou complètement bidon ? De
nombreux produits vendus sous la dénomination
« complets » (pain de mie, pâtes, céréales de petit
déjeuner…) ont été raffinés et on leur a ajouté artificiellement
des fibres. Pour être sûr qu’ils soient réellement complets,
observez attentivement la composition : seule la mention
« farine de blé complet » vous garantit que le produit
n’a pas subi de raffinage préalable.
Augmenter les rations de légumes
On a souvent trop tendance à choisir une viande ou un poisson puis à décider de son accompagnement. Voilà une mauvaise habitude à bannir immédiatement si vous voulez maigrir ! À partir d’aujourd’hui, vous devez considérer les légumes comme le centre de tous vos menus et de toutes vos recettes. En clair, pensez « vert » !
Dotés en général d’un faible index glycémique, riches en fibres alimentaires, vitamines, minéraux, oligoéléments et eau, ils peuvent être consommés crus ou cuits et présentent l’avantage de caler pour un apport calorique très faible. En plus, il en existe de nombreuses variétés, donc il y en a forcément pour tous les goûts et on ne peut pas se lasser !
Des fruits, oh oui !
Comme les légumes, les fruits sont riches en fibres, eau, vitamines, minéraux et oligoéléments. Ils possèdent le même pouvoir rassasiant et sont aussi bénéfiques à la santé. Cependant, les fruits contiennent un sucre, le fructose, qui, bien que moins vite assimilé donc moins stocké que le saccharose ou le glucose par exemple, les rend plus caloriques que leurs cousins verts, la plupart du temps peu sucrés. Ainsi, alors que 100 g de tomates, haricots verts ou chou-fleur dépassent rarement les 30 calories, 100 g de pomme, raisins, abricots… avoisinent plutôt les 50 calories, avec des teneurs en glucides plus élevées.
Voilà pourquoi, contrairement aux légumes, ils ne peuvent et ne doivent pas être consommés sans modération. Attention donc aux portions (150 g, soit la taille d’une pomme moyenne, c’est bien), et à la fréquence de consommation (1 à chaque repas, soit 3 par jour, c’est parfait).
En revanche, en cas de petit creux, favorisez leur consommation car ils présentent l’avantage d’apporter un goût sucré et de bons nutriments pour un apport calorique somme toute largement plus modeste que des biscuits, des viennoiseries ou du chocolat ! De plus, certains fruits comme la poire ou la pomme contiennent un type de fibre, la pectine, qui gonfle dans l’estomac au contact du liquide. Rien de tel donc que consommer une pomme entière en cas de fringale, voire avant un repas pour diminuer son appétit.
Limiter les produits transformés
Plats préparés, viennoiseries, biscuits, produits lactés… quels qu’ils soient, tous les aliments qui ne sont pas des « basiques » ont subi des transformations, et notamment des ajouts de sucres et/ou graisses. On appelle ces sucres et ces graisses « cachés », c’est-à-dire qu’on les avale alors même qu’on ne les a pas soi-même mis dans son assiette.
Tableau 8.1 : Apports en glucides de produits transformés
1 yaourt aux fruits (125 g) = 20 g |
1 liégeois au chocolat (115 g) = 22 g |
1 barre chocolatée (45 g) = 30 g |
2 carrés de chocolat au lait (20 g) = 10 g |
40 g de corn flakes au chocolat = 30 g |
1 grande tranche de pain de mie (40 g) = 20 g |
1 éclair au chocolat (100 g) = 30 g |
1 cookie (18 g) = 10 g |
2 boules de crème glacée (125 ml) = 20 g |
1 canette de soda (33 ml) = 37 g |
30 g de pâte à tartiner = 17 g |
Tableau 8.2 : Apports en graisses de produits transformés
2 boules de crème glacée (125 ml) = 18 g |
1 croissant aux amandes (60 g) = 25 g |
1 part de pizza aux 4 fromages (300 g) = 30 g |
1 hamburger (100 g) = 9 g |
1 croque-monsieur (120 g) = 24 g |
1 part de quiche lorraine (150 g) = 40 g |
40 g de Cruesli = 8 g |
1 petit paquet de chips (45 g) = 16 g |
1 barre chocolatée (45 g) = 10 g |
Poêlée à la campagnarde (300 g) = 18 g |
30 g de pâte à tartiner = 9 g |
Résultat : quand on se nourrit à base de produits transformés, on maîtrise difficilement les quantités de sucre et gras que l’on consomme. De plus, ces ajouts sont souvent de mauvaise qualité et présentent des effets néfastes pour la santé : saccharose, sirops de glucose ou glucose-fructose… pour la partie sucrée, graisses saturées, hydrogénées, trans… pour la partie gras.
Pour votre ligne comme pour votre santé,
mieux vaut privilégier les basiques et limiter les produits
transformés. Ou alors les choisir judicieusement comme nous le
verrons au chapitre suivant.
Respecter un rythme
L’organisme possède une horloge biologique interne régie entre autres par différentes sécrétions hormonales. Pour fonctionner de la meilleure façon qui soit, il a besoin de repères qui respectent cette horloge. Cela explique que vous vous sentez au mieux de votre forme quand vous vous couchez et levez à heures régulières, mais aussi quand vos repas sont pris chaque jour à des horaires relativement fixes. Comme le recommandent les spécialistes en chronobiologie, il est donc important de trouver un rythme alimentaire et, autant que possible, de le respecter.
Trois/huit : le casse-tête alimentaire
En bouleversant leur horloge biologique, les personnes – bien plus nombreuses qu’on ne le pense ! – qui travaillent en horaires décalés ont davantage tendance que les autres à prendre du poids. Si tel est votre cas, voici quelques conseils sur mesure :
Vous travaillez le matin (5 h-13 h). Dînez léger (poisson ou viande blanche/légumes sans gras ni sauce, fruit ou laitage). Au lever, prenez une collation (boisson chaude, fruit, pain, ou si vous manquez d’appétit, au moins un jus de fruit). Faites un petit déjeuner entre 8 et 9 heures : boisson chaude, laitage ou œuf dur ou jambon, pain, fruit. Déjeunez équilibré en rentrant : entrée, plat, dessert, en évitant les plats préparés, trop riches.
Vous travaillez l’après-midi (14 h-22 h). Levez-vous avant 10 heures, de façon à prendre un petit déjeuner classique et à avoir faim vers 13 heures. Faites un déjeuner complet et suffisant avec des légumes, une source de protéines, des féculents et un fruit. En milieu d’après-midi, évitez le coup de pompe en goûtant des fruits frais ou secs, du pain… Au dîner, misez sur du digeste pour bien dormir : potage, féculents sans graisse, fruit cuit…
Vous travaillez la nuit (22 h-6 h). Dînez suffisamment, des protéines et, surtout, des féculents : crudités, poisson/riz complet, fromage, pomme. Vers 3 heures, chassez la somnolence avec un en-cas riche en protéines et glucides (pain, tranche de jambon, banane) plutôt que gras et sucré (biscuits…) et buvez. Avant de vous coucher, mangez léger : fruits, céréales, boisson chaude non excitante. Enfin, déjeunez complet et équilibré (entrée, plat, dessert), mais peu riche.
Source : association Travail Santé Vigilance 81
Le petit déjeuner
Certains le négligent et pourtant c’est un repas aussi important que les autres ! Il permet en effet de casser le jeûne de la nuit et de ne pas avoir faim au cours de la journée. Il influencerait également la prise de poids : certaines études ont ainsi révélé que les personnes obèses ou en surpoids ne prennent souvent pas de petit déjeuner.
Comme un vrai repas, le petit déjeuner doit être équilibré et composé en quantités suffisantes de protéines, glucides et lipides. Ainsi, les spécialistes recommandent de respecter la règle du 421 : quatre doses de glucides, deux doses de lipides et une dose de protéines, répartis par exemple de la façon suivante :
un produit céréalier peu sucré : céréales, tartines beurrées…
un laitage (lait, yaourt, fromage blanc…) demi-écrémé et/ou un œuf ou une tranche de jambon
un fruit entier ou en jus
une boisson sans sucre (thé, café…)
Vous n’avez pas faim le matin ?
Avant tout, ne culpabilisez pas : il n’est pas évident pour
tout le monde d’avoir envie de se jeter sur un bol de céréales ou
un œuf coque/mouillettes au saut du lit ! Dans un premier
temps, vous pouvez essayer de vous lever un peu plus tôt et de vous
préparer avant de passer à table de façon à laisser à l’appétit le
temps de venir. Si cela ne fonctionne pas, ne vous forcez surtout
pas, mais prévoyez de prendre avec vous de quoi manger au travail
pour être sûr d’avoir sous la main ce qu’il faut quand la faim
viendra : une tranche de pain complet avec deux carrés de
chocolat, une banane et un yaourt, une pomme et une barre de
céréales… et accompagnez-les d’une boisson chaude non sucrée. Dans
tous les cas, pensez à boire de façon à vous réhydrater après la
nuit.
Le déjeuner
Idéalement pris entre 12 heures et 14 heures, le repas de la mi-journée est destiné à recharger les batteries, mais ne doit pas être trop riche pour ne pas alourdir la digestion ni favoriser la somnolence. Il ne doit pas être trop léger non plus, sinon gare au coup de pompe en milieu d’après-midi !
Pour respecter le rythme chronobiologique naturel de l’organisme, en particulier concernant l’insuline et les sucs digestifs, le déjeuner doit idéalement comporter :
des légumes crus (en entrée par exemple) et/ou cuits (en accompagnement)
1 morceau (120-150 g) de viande maigre ou poisson cuits avec peu de matière grasse
1 portion de féculents : pâtes, riz, céréales… ou, à défaut, un morceau de pain
1 laitage (facultatif)
1 fruit frais
Contrairement au schéma alimentaire
classique du repas, préférez commencer votre repas par un aliment
riche en protéines que par des crudités : cela contribuera à
réduire le pic glycémique que certains légumes comme la carotte
consommée en entrée peuvent entraîner.
Sur le pouce
Vous êtes de ceux qui courent après le temps, même au moment de déjeuner ? Rassurez-vous : manger sur le pouce n’empêche en rien de manger équilibré. Il suffit d’un peu d’organisation !
Que vous fassiez votre repas ou que vous l’achetiez, assurez-vous qu’il soit toujours composé d’une source de protéines (d’origine animale ou végétale), de féculents complets, de légumes crus et/ou cuits et d’un fruit. Côté boissons, optez pour de l’eau, plate ou gazeuse, ou du thé vert. Un tel menu vous permettra de tenir sans flancher jusqu’au dîner.
Si vous déjeunez à l’extérieur, faites le point sur ce dont vous disposez autour de vous : snacks, boulangeries, grandes surfaces, sandwiche-ries, traiteurs, bars à salades ou à soupes… Établissez ensuite une liste de tous les repas équilibrés dont vous allez pouvoir disposer, l’idéal étant de changer tous les jours pour vous assurer des apports variés et ne pas vous lasser. Dans tous les cas, emportez avec vous des fruits, des légumes à la croque et/ou du pain complet de façon à équilibrer vos repas à moindres frais.
Vous manquez encore d’inspiration ? Voici quelques idées pour vos déjeuners sur le pouce :
Salade de tomates, maïs et poivron jaune + gressin aux graines de sésame + jambon de Parme + 1 fromage blanc + 1 tranche de melon.
Sandwich poulet mariné au citron basilic/ légumes grillés + salade de fruits poire, raisin et orange.
Potage pommes de terre et légumes de saison + salade pois chiches, dés de poulet grillés et herbes de Provence + 2 kiwis.
Makis saumon/avocat et crabe/concombre + salade de mâche au vinaigre balsamique et pistaches + 1 banane.
1 part de quiche aux légumes + salade de chou-fleur froid en vinaigrette + 1 compote sans sucres ajoutés.
Filets de rouget à l’huile d’olive + salade de roquette, tomates cerise et pointes d’asperges + 2 tranches de pain complet + 1 portion de fromage de chèvre + 2 clémentines.
Le dîner
Bien que ce repas soit souvent synonyme de convivialité et de décompression après une dure journée de labeur, il ne doit en aucun cas être trop copieux ou trop riche. En effet, à cette heure, les sucs digestifs et biliaires ne sont pas sécrétés par l’organisme pour digérer les graisses.
Pour privilégier un bon sommeil et éviter de stocker pendant la nuit, le dîner doit être complet et équilibré, mais relativement léger :
1 portion de protéines animales (poisson ou viande maigres, tranche de jambon…) ou végétales (légumes secs)
1 petite portion de féculents complets : riz, pain
1 portion de légumes de préférence cuits (potage, vapeur, four…)
1 laitage ou équivalent végétal
1 fruit ou 1 compote
Ne remettez pas de viande, poisson ou
œufs au menu du dîner si vous en avez déjà consommé au déjeuner.
Dans un souci d’équilibre de sources de protéines, privilégiez dans
ce cas les légumineuses, le soja et les céréales. En évitant le
mélange viande/laitages, vous allégerez aussi votre digestion, donc
vous aurez un sommeil de meilleure qualité !
Les collations
Si grignoter sans faim à n’importe quel moment de la journée est franchement déconseillé, il n’est en revanche pas interdit de prendre un petit en-cas à certains moments de la journée, quand le taux de sucre dans le sang chute, que l’attention et la concentration diminuent et que le ventre se met à gargouiller.
Classiquement, ces baisses de régime surviennent en fin de matinée, vers 11 heures, et en milieu d’après-midi, vers 17 heures. Pas question pour autant de se jeter avidement sur le premier paquet de biscuits qui passe ! Tout l’art d’une collation réussie réside dans sa capacité à redonner un coup de fouet sans menacer l’appétit au repas suivant…
Si une collation vous est nécessaire en fin de matinée, c’est certainement que votre petit déjeuner est insuffisant ou trop riche en sucres rapidement assimilés (corn flakes, jus de fruits sucrés…). À cette heure, délaissez les produits sucrés pour des aliments riches en protéines et/ou en bonnes graisses insaturées, c’est-à-dire par exemple :
un demi-avocat avec une tranche de pain allemand noir
une dizaine d’amandes fraîches avec un petit bout de fromage
une tartine de beurre d’amandes sur du pain complet grillé
une petite tranche de poulet avec une tranche de pain grillé
En cas de fringale à 11 heures, commencez
par boire un grand bol de thé vert. Pourquoi ? Tout simplement
parce que, dans 80 % des cas, la faim est en fait de la soif !
Sachant qu’un estomac moyen a un volume de 900 ml, si l’envie de
manger persiste après ce grand thé, c’est qu’il s’agit d’un besoin
réel de l’organisme.
Si c’est plutôt en milieu d’après-midi que vous ressentez le besoin de manger quelque chose, c’est votre déjeuner qui doit être insuffisant, vraisemblablement dépourvu de glucides lents et/ou trop riche en glucides vite assimilés (sandwich avec du pain de mie blanc par exemple). Dans ce cas, privilégiez un en-cas contenant des glucides et des graisses insaturées, c’est-à-dire par exemple :
une dizaine d’amandes fraîches avec un fruit
une compote sans sucre ajouté avec du pain complet
une poignée de fruits secs mélangés (amandes, noix, noisettes, abricots, raisins…)
Trois repas par jour, c’est la panacée ?
Sur ce sujet, là encore, les avis divergent… Alors que les spécialistes en chronobiologie soulignent que le corps a besoin de certains apports à des moments précis de la journée et qu’ignorer ces rythmes biologiques c’est se nourrir de manière inadaptée, des voix s’élèvent contre la dictature du « trois repas par jour ».
Il est vrai que la tradition sociale en France fait que l’on mange le matin, à midi et le soir, mais jamais des études menées en double aveugle n’ont prouvé que manger seulement une ou deux fois par jour serait néfaste pour l’organisme. Et que penser de ce que certains, liés de près à l’industrie agroalimentaire, conseillent, à savoir multiplier les prises alimentaires, c’est-à-dire de faire six à huit repas par jour plutôt que trois ou quatre ? Là aussi, pas d’études sérieuses à l’appui…
Au final, le mieux est certainement d’apprendre à écouter son corps pour renouer avec les sensations de faim et de satiété. La plupart des individus trouvent que faire trois repas par jour leur convient parfaitement. Et ça, c’est valable sur la planète entière. Cependant il se peut que certaines personnes ayant par défaut un petit appétit ne puissent jamais finir leur assiette et doivent fractionner leurs prises alimentaires, tandis que d’autres font seulement deux repas par jour sans faim ni prise de poids. Ces rythmes particuliers peuvent convenir à certains, mais cela reste des cas particuliers.
Miser sur les bons micronutriments
Tous les micronutriments, à savoir les vitamines, minéraux et oligoéléments apportés par les aliments, sont indispensables car ils interviennent dans les nombreux échanges qui se produisent au sein de nos organismes. Être carencé se solde tôt ou tard par des problèmes de santé divers et variés : ongles cassants, peau abîmée, fatigue, nervosité, troubles du sommeil, stress, douleurs articulaires, crampes… La liste est longue ! Ainsi, certains manques peuvent par ricochet favoriser le surpoids.
L’iode
Concentré dans la glande thyroïde située au niveau du cou, cet oligoélément participe à la synthèse des hormones thyroïdiennes. En entraînant un dysfonctionnement de cette glande, des apports insuffisants peuvent entraîner une prise de poids, parfois importante. Et ce, sans rien changer à ses habitudes alimentaires !
Pour éviter toute carence, consommez
régulièrement des produits issus de la mer (poissons, coquillages
et crustacés, algues…) et préférez un sel de table marin enrichi en
iode (ils le sont presque tous).
Le magnésium
Il est un peu le « minéral à tout faire » de notre organisme : il joue un rôle capital dans la régulation du rythme cardiaque, la contraction musculaire et la transmission des informations nerveuses, favorise l’absorption des protéines et des sucres, améliore l’équilibre émotionnel et psychique et facilite le sommeil. Fréquente dans nos sociétés occidentales, une carence se traduit par un dysfonctionnement général de l’organisme : fatigué, stressé et déprimé, on est davantage tenté de grignoter et plus enclin à stocker…
Assurez-vous donc des apports en
adéquation avec vos besoins ! Ses meilleures sources sont les
céréales complètes, certaines eaux minérales, les fruits secs, les
légumineuses et, dans une moindre mesure, les fruits et légumes. La
clé ? Une alimentation plus équilibrée et, surtout, moins
raffinée.
Le potassium
Ce sel minéral est responsable de l’équilibre de l’eau dans nos cellules. Alors que le sodium (sel) favorise la rétention, il possède un rôle diurétique antagoniste bien appréciable quand on souffre de cellulite ou qu’on a tendance à gonfler.
Heureusement, on en trouve facilement,
puisqu’il est présent en quantité intéressante dans tous les fruits
et légumes, mais aussi les poissons et les fruits de mer. Dans un
même temps, en cas de rétention d’eau, veillez à réduire vos
apports en sel (charcuteries, plats préparés, fromages…).
Le chrome
Cet oligoélément que l’on trouve de plus en plus dans des compléments alimentaires minceur est nécessaire à l’utilisation des acides gras, des protéines et des glucides. Cofacteur de l’insuline, il améliore le métabolisme des sucres et des graisses, régularise le taux de sucre dans le sang et stabilise les humeurs.
Si vous avez tendance à grignoter, misez
donc sur cet allié que l’on trouve en grandes quantités dans la
levure de bière et le foie, mais aussi dans les brocolis, les
haricots verts, les pommes de terre, les céréales complètes, le
germe de blé, les prunes, les champignons, les asperges et les
viandes.
Doser sa consommation de sel
Résultat d’une combinaison chimique entre un acide, le chlore, et un métal, le sodium – qui lui donne d’ailleurs son appellation scientifique : chlorure de sodium –, le sel est présent presque partout dans nos assiettes. Vital pour nos organismes, il présente aussi de nombreux inconvénients pour la santé, et pour la ligne. En consommer oui, mais avec modération.
Quels sont ses rôles ?
D’un point de vue strictement pratique, le sel sert surtout à assaisonner les aliments dont il relève le goût. Autrefois et encore parfois aujourd’hui, il constitue aussi un moyen de conservation (fromages, charcuteries, poissons et viandes fumés…).
Contrairement au sucre raffiné ajouté (type saccharose), cet élément est indispensable à la vie, puisqu’il permet de retenir l’eau et les minéraux à l’intérieur du corps. Preuve de sa nécessité : toutes nos cellules en contiennent et nous en « hébergeons » en moyenne 5 g par litre de sang !
Mais cet exhausteur de goût a aussi son revers de médaille : consommé en excès, le sodium se révèle en effet particulièrement néfaste, et favorise la rétention d’eau, l’élévation de la tension artérielle et le surpoids, notamment en augmentant l’appétit.
Où le trouve-t-on ?
C’est simple : presque partout ! Il est en effet naturellement présent dans un grand nombre d’aliments courants comme les fruits et légumes, les poissons, coquillages, crustacés et algues, les œufs, les eaux minérales et gazeuses…
Bien sûr, nos apports en chlorure de sodium proviennent également du sel que nous rajoutons dans nos préparations et nos assiettes : gros sel, sel de table (souvent enrichi en iode), fleur de sel…
Mais le plus gros de notre consommation, nous ne le voyons pas, puisqu’il provient des produits transformés que nous consommons chaque jour. C’est bien simple : du sel, il y en a dans tout ce que nous proposent les industriels de l’agroalimentaire, même dans les produits sucrés ! Ainsi, les aliments les plus riches en sel sont les biscuits apéritifs, la charcuterie, le fromage, le pain, les sauces, les soupes, les plats préparés… mais on en trouve aussi dans les céréales de petit déjeuner, les biscuits, les spécialités laitières, les gâteaux et viennoiseries, le pain de mie… Autant dire qu’on peut difficilement y échapper !
Sur les étiquettes des produits, on
trouve plus souvent indiquée la quantité de sodium présente que
celle de sel. Pour convertir, il suffit de multiplier par 2,5.
C’est-à-dire qu’un aliment affichant 900 mg de sodium aux 100 g –
comme le parmesan par exemple – contient 2,25 g de sel aux 100
g.
Tableau 8.3 : Apports en sodium des aliments (pour 100 g)
Aliment | Teneur en sodium (en mg) |
---|---|
FRUITS ET LÉGUMES | |
Betterave | 43 |
Carotte | 40 |
Chou de Bruxelles | 15 |
Brocoli | 12 |
Concombre | 6 |
Avocat | 4 |
Cerise | 2 |
Banane | 1 |
Pomme | 1 |
LÉGUMINEUSES | |
Fève | 10 |
Pois chiche | 8 |
Petit pois | 6 |
Haricot sec | 6 |
Germe de soja | 4 |
PRODUITS DE LA MER | |
Crevette | 1 000 |
Hareng mariné | 1 000 |
Huître | 400 |
Moule | 300 |
Coquille Saint-Jacques | 150 |
Cabillaud | 90 |
Saumon | 90 |
Haddock | 80 |
Flétan | 70 |
Truite | 40 |
Palourde | 36 |
VIANDES ET CHARCUTERIES | |
Chorizo sec | 2 300 |
Rosette | 2 000 |
Filet de bacon | 1 800 |
Salami | 1 800 |
Mortadelle | 1 000 |
Pâté de campagne | 710 |
Jambon fumé | 650 |
Jambon blanc | 600 |
Viande de porc | 100 |
Viande de bœuf | 60 |
Poulet | 60 |
Viande d’agneau | 50 |
Viande de veau | 40 |
PRODUITS LAITIERS | |
Roquefort | 1 600 |
Feta | 1 500 |
Emmental | 1 185 |
Fromage fondu à 45 % de MG | 1 140 |
Maroilles | 1 050 |
Parmesan | 900 |
Tomme | 800 |
Brie | 700 |
Camembert | 580 |
Comté | 364 |
Yaourt nature | 65 |
Chèvre frais | 64 |
Fromage blanc à 20 % | 50 |
Faisselle | 46 |
Lait demi-écrémé | 46 |
Tableau 8.4 : Apports en sodium des produits transformés (pour 100 g)
Aliment | Teneur en sodium (en mg) |
---|---|
GRIGNOTAGE SALÉ | |
Olive noire en saumure | 3 200 |
Tapenade | 1 800 |
Olive verte en saumure | 1 600 |
Crackers | 1 000 |
Pistaches grillées salées | 650 |
Chips | 550 |
Cacahuètes grillées salées | 4 30 |
Gressins | 400 |
Mélange exotique | 35 |
GRIGNOTAGE SUCRÉ | |
Palmier | 430 |
Sablé ou galette | 410 |
Petit-beurre | 310 |
Brownie chocolat et noix | 250 |
Cake | 215 |
Éclair | 160 |
Gaufrettes | 160 |
Pain d’épices | 150 |
Meringue nature | 100 |
PAIN, VIENNOISERIES | |
Pain complet | 700 |
Baguette | 650 |
Pain de mie | 600 |
Pain au lait | 600 |
Brioche | 495 |
Croissant | 490 |
Chouquette | 330 |
PETIT DÉJEUNER | |
Corn flakes | 1 000 |
Céréales au son | 900 |
Céréales chocolatées | 700 |
Biscotte | 350 |
Muesli | 200 |
SPÉCIALITÉS LAITIÈRES | |
Crème dessert | 65 |
Yaourt aux fruits | 50 |
Crème brûlée | 40 |
Dessert au soja | 20 |
PLATS PRÉPARÉS | |
Hot dog | 800 |
Quiche lorraine | 550 |
Quenelles en sauce | 530 |
Pizza tomate/fromage | 520 |
Hamburger | 480 |
Lasagnes | 400 |
Hachis parmentier | 400 |
Paella | 290 |
SAUCES | |
Soja | 5 710 |
Béarnaise | 900 |
Barbecue | 815 |
Tomate à la viande | 680 |
Pourquoi les industriels aiment-ils tant le sel ?
Simplement parce qu’en rajouter beaucoup dans leurs produits présente pour eux de sacrés avantages (financiers bien sûr) :
Cela accroît le poids des aliments grâce à la capacité à retenir l’eau, donc augmente le prix au kilo à moindres frais. On paye… de l’eau.
Exhausteur de goût hors pair, le sel améliore la saveur des aliments même fades et bas de gamme. C’est en quelque sorte un bon « cache-misère » !
Cela améliore la conservation des produits.
Le sel provoque un effet d’accoutumance et de « reviens-y » : c’est-à-dire que plus on consomme un aliment qui en est riche, plus on a envie de continuer à en manger. Il suffit de plonger une première fois la main dans un paquet de chips pour s’en apercevoir…
Quels sont les apports conseillés ?
Les experts estiment qu’il ne faut pas dépasser quotidiennement 6 g de sel, soit 2,4 g de sodium, ce qui correspond à une cuillerée à café de sel fin, l’idéal étant un maximum de 4 g de sel, soit 1,6 g de sodium.
En France, la consommation moyenne est de 8 g par jour, soit le double préconisé. La réduire par trois permettrait selon les spécialistes de diviser par deux les maladies cardio-vasculaires dans notre pays.
Comment réduire sa consommation ?
Malheureusement, comme vous l’avez compris, nous sommes « cernés » ! Il ne suffit donc pas simplement de moins saler pour diminuer sa consommation. Il faut davantage ruser :
Salez une seule fois. Soit lors de la préparation, soit à table, mais pas les deux ! Au fur et à mesure, votre palais va se réhabituer à manger moins salé et à mieux apprécier les saveurs à leur juste valeur.
Limitez les aliments riches en sel. À savoir les charcuteries, fromages et poissons fumés, mais aussi les produits transformés, qu’ils soient salés ou sucrés (voir les tableaux des teneurs en sodium). Lisez systématiquement les étiquettes et bannissez tous les plats préparés dont les apports excèdent 1 g de sel par portion.
Adoptez les condiments. Il n’y a pas que le sel qui donne du goût ! Herbes, épices et aromates rehaussent aussi la saveur des plats : le citron et les vinaigres donnent de l’acidité, l’ail, l’échalote, l’oignon apportent du piquant, le poivre, le paprika, le curry ou la muscade relèvent, le basilic, le thym, l’aneth ou la menthe twistent même les mets les plus fades… Et si vraiment la salière vous manque trop, pensez aux « faux sels », mélanges de sel et d’épices vendus en pharmacies, dans les magasins diététiques et maintenant en grandes surfaces.