CHAPITRE 8

L’apprenti évita une nouvelle décharge de Force lancée par le guerrier felucien à sa droite et envoya une ligne irrégulière d’éclairs Sith crépiter dans sa direction. Le guerrier s’écroula, mort, mais deux autres jaillirent des buissons derrière lui. Ils agitaient leurs épées en os et hurlaient dans leur langue étrange et gutturale. Il reconnut le plus grand des deux, il l’avait déjà blessé un peu plus tôt mais il se mouvait de nouveau avec une grâce parfaite, plein d’agressivité. Le shaman qu’il avait épargné quelques minutes plus tôt devait avoir rebroussé chemin et guéri les blessures du guerrier. Il se promit de ne pas refaire la même erreur.

Les épées d’os résistaient à son sabre laser mais sa maîtrise de la Force dépassait la leur. Il se baissa pour éviter leur télékinésie maladroite et leurs coups mal ajustés, il les balayait calmement et sans faire d’histoire, car il gardait son énergie pour le véritable ennemi qui l’attendait : Shaak Ti, Maître Jedi Togruta et adepte des techniques de combat au sabre laser Makashi et Ataru. Elle était âgée et puissante, et sans doute bien rusée pour avoir survécu si longtemps. L’Ordre 66 avait beau avoir été lancé de nombreuses années auparavant, il était toujours bien en vigueur à travers tout l’Empire. L’apprenti se jura de le lui faire comprendre dès qu’il en aurait l’occasion.

Cependant, s’approcher d’elle se révélait être un problème. Bien qu’il ait clairement senti sa présence depuis l’orbite dans une déformation de la Force, un peu comme la masse d’un corps déforme la structure de l’espace-temps, il ne s’attendait pas à rencontrer des flux aussi denses à la surface de la planète. Toute la jungle était animée par la Force, des plus petites spores aux plus puissants rancors, et les Feluciens eux-mêmes étaient traversés par la Force, à tel point qu’ils l’utilisaient en fait aussi naturellement que les humains respiraient l’oxygène contenu dans l’atmosphère. Cela les rendait dangereux pour lui, l’apprenti Sith venu écraser le régime que Shaak Ti avait instauré sur Felucia.

Elle s’était emparée d’un monde régi par les flux normaux entre le Côté Lumineux et le Côté Obscur de la Force et l’avait déséquilibré. Il restait encore un peu de Côté Obscur sur Felucia mais il était étouffé, frustré, affaibli. L’apprenti s’efforçait de le réveiller, de lui rappeler quelle était sa place dans l’univers mais le Côté Lumineux avait imposé sa domination beaucoup trop longtemps. Il était temps de redresser la situation. Tuer Shaak Ti serait une excellente façon d’y arriver.

Un rancor, qui transportait un cavalier felucien, fonça à travers la forêt, écrasant de délicates formes de vie sous ses pattes griffues. Il reniflait pour trouver sa piste. L’apprenti sauta d’un chapeau de champignon à un autre jusqu’à arriver en surplomb au-dessus de la tête du cavalier, d’où il bondit en faisant tournoyer son sabre laser. Le cavalier portait une coiffe végétale qui le recouvrait complètement à partir du cou, comme tous les guerriers. Il était capable de résister à la Force mais il ne put faire face longtemps à l’apprenti de Dark Vador. Une fois que celui-ci se fut débarrassé du cavalier, il abattit le rancor avec un éclair Sith qui fit briller ses yeux comme les phares d’un speeder urbain. Il mourut dans un hurlement qui retentit dans toute la jungle.

L’apprenti sauta de son dos au moment où il s’écroulait sur le sol de la forêt. Il avait repéré quelque chose un peu plus loin dans la direction que le cavalier allait emprunter. De l’autre côté d’une rivière étroite, qui croulait sous les herbes aquatiques, on apercevait une série de structures bulbeuses qui ressemblaient à s’y méprendre à des bâtiments, creusés directement dans les pieds de champignons géants. Les Feluciens couraient dans ces rues étroites, préparant leur défense et rassemblant leurs montures rancors. S’ils se préparaient à la bataille, ils n’allaient pas être déçus.

La rivière serpentait à travers la forêt à sa droite. Il contourna le cadavre du rancor pour la rejoindre. En chemin, il évita encore un de ces étangs d’acide irritant qu’il avait déjà remarqués. Ils l’intriguaient, obscurément, car ils ne semblaient pas causés par la pollution, comme leurs équivalents sur Raxus Prime. Il avait appris à se tenir à l’écart des bulles qui apparaissaient de temps à autre à la surface, avant d’éclater en une explosion malsaine et de dégager une odeur qu’il espérait oublier au plus vite.

Au bord de la rivière, il utilisa la Force pour attirer l’une des nombreuses bêtes de rivière à dos plat qu’il avait vu les Feluciens chevaucher. Son cerveau fonctionnait à moitié, et encore, mais ses nageoires puissantes permettraient d’atteindre une vitesse considérable. Il agrippa la carapace d’une main et chevaucha le corps ondulant vers la ville, en s’arrêtant de temps en temps pour lancer des éclairs aux gardes feluciens qui le dérangeaient.

— Ça ira, dit-il à sa monture à moitié immergée, quand ils approchèrent des limites de la ville.

La bête fourra son nez dans la berge et il sauta à terre près d’une énorme pierre, en forme de cône, qui se dressait plus haut que lui au milieu des arbres gélatineux. Il y prit appui de la main pour retrouver l’équilibre et deux choses le troublèrent : elle était chaude et ce n’était pas du tout de la pierre.

Intrigué, il décrivit un cercle avec son sabre laser et trancha l’étrange monument en deux. Le sommet s’effondra avec fracas pour révéler un intérieur fait de fibres et de matériaux organiques.

Un os, pensa-t-il. Une dent.

Le sol se mit à trembler sous ses pieds et il s’arc-bouta contre le monument. De la ville montait la clameur des Feluciens qui lançaient des cris d’alarme.

Une curieuse pensée commença à prendre forme dans son esprit.

Il décida de ne pas y prêter attention pour le moment et poursuivit son avancée vers la ville en fendant l’air de son sabre laser.

Il se tailla un chemin à travers la jungle, abattant l’une après l’autre les plantes à sa portée. Des Feluciens tentaient de l’arrêter mais il leur jetait des troncs géants pour les repousser. Regardez ce que je peux faire, espérait-il démontrer. Je ferai la même chose à vos maisons si vous ne me laissez pas tranquille.

Le message était passé. Personne ne l’attendait quand il approcha de l’enceinte de la ville, qui était constituée par un ovale irrégulier d’un ou deux kilomètres de large, ponctué de quelques-unes de ces étranges dents géantes. Un fossé, rempli d’acide et de végétation morte, serpentait entre les innombrables champignons. Cette barrière défensive semblait plutôt destinée à repousser les animaux nuisibles que de véritables envahisseurs comme l’apprenti. Il sauta par-dessus l’acide et lacéra une autre dent géante en posant le pied sur l’autre rive.

Le sol trembla de nouveau. Une onde visible courut le long de l’enceinte du village, comme si quelque chose bougeait sous le sol. Plusieurs longs tubes ondulants qu’il avait pris pour des racines s’agitaient dans tous les sens.

Les rares Feluciens qui étaient encore visibles dans les rues se réfugièrent dans la jungle.

— Leur as-tu dit de partir, Shaak Ti ? appela-t-il.

Il sentait la présence toute proche du Maître Jedi, qui brillait avec intensité dans la Force mais cachée, comme une lanterne derrière une persienne.

Sa voix résonna dans la rue déserte et il n’obtint pour toute réponse que le braillement d’un animal domestique attaché par une corde à la base d’un imposant champignon élancé. L’apprenti sauta du mur d’enceinte et marcha dans la ville, le sabre laser à la main. Des portes et des fenêtres circulaires étaient grandes ouvertes, elles semblaient l’inviter à l’intérieur. Des excroissances bioluminescentes jetaient une pâle lueur bleue à l’intérieur des bâtiments mais il n’avait pas envie d’aller y voir de plus près. Il y avait peut-être des montagnes de crédits ou des épices exotiques là-dedans mais il n’était pas venu pour ça.

— Shaak Ti ! appela-t-il en tournant la tête pour regarder de tous côtés.

Il dépassa une nouvelle rangée de dents géantes en approchant du centre de la ville. Elles étaient plus petites et plus propres que les précédentes, moins infestées de moisissure et de champignons. Elles servaient de barrières pour délimiter les jardins ou les allées. Il fut frappé de voir que les maisons avaient été construites pour s’adapter aux barrières et non l’inverse… ce qui se comprenait, si les dents appartenaient à une immense créature qui s’étendait sous la terre. Pour quelle autre raison tant de dents pointeraient-elles vers l’intérieur, presque à l’horizontale, d’une manière qui ferait trébucher ou même se blesser un passant imprudent ?

Ses soupçons furent confirmés quand il tourna le dernier coin et qu’il se trouve face au centre de la ville.

Là, perchée sur les gencives concentriques d’un vaste puits de sarlacc, Shaak Ti était assise. Ni les énormes tentacules d’alimentation ni le mouvement ondulatoire des dents aiguisées ne l’atteignaient. Elle avait les jambes croisées et les yeux fermés. Perdue dans sa méditation, elle ne leva pas même les yeux à son approche. Elle ne semblait pas du tout consciente de sa présence.

Il n’y crut pas un instant. D’un mouvement du poignet, il arracha un champignon de la peau du sarlacc et le lui jeta à la figure.

Elle le repoussa avec la Force, en remuant à peine un sourcil.

— Tu dégages la même puanteur que ce lâche de Vador, dit-elle en décroisant les jambes.

Elle se redressa d’un mouvement souple. Ses montrals en forme de cornes entouraient son visage rouge, formant un semblant de coiffe sophistiquée. Les ovales blancs qui entouraient ses yeux lui donnaient un air légèrement étonné mais l’apprenti savait très bien qu’il ne l’avait pas surprise. Elle était vêtue à la façon des Feluciens, son habit était composé de matériaux végétaux – dont certains étaient encore en vie, à en juger par la brillance de la mousse sur sa ceinture – et d’os. Ses lekkus rayés pendaient des deux côtés jusqu’au bas de son dos, ornés de rubans et de nœuds décoratifs.

L’apprenti leva la pointe de son sabre pour la défier mais elle ne saisit quand même pas le sien.

— Mon Maître n’est pas un lâche, dit-il.

— Alors pourquoi es-tu ici à sa place ? demanda-t-elle avec un sourire entendu. Bienvenue dans les Abîmes Ancestraux, lieu de sacrifice depuis des temps immémoriaux.

Il sourit et laissa sa colère alimenter la haine qu’il avait pour elle et pour tous ce que les Jedi représentaient. Soutenu par le Côté Obscur, il tenta de maîtriser l’esprit du sarlacc pour le forcer à se jeter sur elle. Mais la créature se contenta de rugir. Il se rendit compte que le sarlacc lui résistait, avec l’aide de Shaak Ti.

Elle sourit d’un air moqueur.

— Es-tu prêt à affronter ton destin ?

Alors, elle alluma son sabre laser et se mit à tournoyer dans les airs dans sa direction, frappant vers le bas tout au long de sa chute.

L’apprenti effectua un saut arrière et bloqua dans le même mouvement son coup d’ouverture. Il fut surpris par sa force et le recul le projeta en arrière. Son capuchon se coinça dans une dent du sarlacc et il le retira avec tant d’impatience qu’il le déchira, avant que cet accroc ne l’empêche de se défendre. Le sabre laser de Shaak Ti formait une nuée bleue informe entre eux. Il la bloqua du mieux qu’il put jusqu’à ce qu’il retrouve son équilibre.

Puis il sauta. Il tournoya au-dessus d’elle et retomba deux rangées de dents plus bas vers la gueule du sarlacc. De là, il sauta de nouveau en s’écartant d’elle pour éviter de lui donner l’avantage de la hauteur, mais elle se trouva devant lui de nouveau et le repoussa avec une série de coups si rapides qu’il parvint à peine à les contrer tous.

De désespoir, il invoqua une décharge d’éclairs Sith et l’expédia droit dans la chair du sarlacc. La bête hurla et se secoua, ce qui lui offrit l’ouverture qu’il attendait. Le pied droit de Shaak Ti glissa, ce qui la força à effectuer un saut élégant pour se mettre hors d’atteinte de sa lame. Il sauta à sa poursuite en fendant l’air de son sabre laser.

La bataille évoluait autour des anneaux centraux du sarlacc, les coups et les contre-attaques étaient accompagnés des rugissements de la bête. L’apprenti trancha quelques dents et projeta les fragments à la tête de son adversaire. En retour, elle resserra son emprise sur l’intelligence disséminée de la bête et utilisa ses tentacules d’alimentation comme des fouets pour tenter de l’attraper. Il les repoussa et poursuivit le combat.

Ils se poussaient l’un l’autre vers le bas, de plus en plus près des lèvres qui ceinturaient l’énorme gueule de la créature. L’air là-dedans dégageait une odeur fétide où se mêlaient les sucs digestifs et la viande pourrie. L’haleine atroce du sarlacc parvenait jusqu’à eux à chaque fois qu’il rugissait. L’apprenti fut bientôt à court de dents à arracher, il eut dès lors recours de plus en plus fréquemment aux éclairs Sith et à des entailles qu’il balançait au hasard avec son sabre laser pour que la bête continue à tressauter sous terre. Du pus épais s’échappait des blessures, ce qui rendait le sol encore plus glissant.

— Tu ne peux pas continuer comme cela éternellement, nargua-t-il Shaak Ti pendant leur duel.

— Toi non plus, rétorqua-t-elle. Tu épuises trop vite tes ressources.

— Le Côté Obscur est inépuisable.

— Ta force est prodigieuse, admit-elle, mais c’est grâce à toi. Lumineux, obscur…

Elle fit une pause pour diriger un coup vers sa tête qu’il eut bien de la peine à dévier.

— … ce sont juste des directions. Ne sois pas dupe : tu n’es pas porté par autre chose que tes deux pieds.

Il lui entailla les pieds pendant qu’ils passaient au-dessus de sa tête et envoya un de ses rubans tournoyer dans la gueule grande ouverte du sarlacc.

— Épargne-moi ta leçon de philosophie, Jedi, gronda-t-il. C’est ton sang qui m’intéresse.

— Et tu peux encore l’avoir ou… moi le tien !

Sur ces trois derniers mots, elle frappa trois coups qui chacun atteignirent partiellement leur cible. Le premier dessina une ligne brûlante le long de l’épaule gauche de l’apprenti. Le deuxième lui traça une diagonale à travers la poitrine. Le troisième lui aurait déformé l’œil droit s’il ne l’avait pas retenu à la dernière minute d’un blocage télékinétique désespéré, qui arrêta le sabre laser à moins d’un millimètre de sa peau. Il sentit ses cils et sourcils brûler. Le côté droit de sa vision était entièrement bleu.

Elle haleta et chancela en arrière, baissa à la fois son sabre laser et son regard. Un bon demi-mètre de lame rouge émergea de son estomac, puis le reste apparut dans un sifflement.

Il recula, encore sous le choc d’avoir frôlé la mort et de la chance qu’il avait eue de la vaincre. Il avait levé son sabre laser par réflexe. Et elle, dans le désespoir de son assaut final, s’était pratiquement empalée elle-même sur la lame. Peut-être avait-elle voulu qu’ils se terrassent tous les deux en même temps.

Ses doigts faiblissant lâchèrent le sabre laser, qui se désactiva en un clic sonore et disparut dans la gueule du sarlacc. Elle n’avait pas l’air fâchée, juste méfiante et blessée. Sa peau rouge perdit soudain de sa coloration.

Il fit mine de s’approcher d’elle mais elle ne réagit en aucune façon, si ce n’est en le regardant.

— Tu es l’esclave de Vador, souffla-t-elle, mais tu gâches ton pouvoir avec lui. Tu vaux beaucoup mieux que ça.

— Tu ne me convaincras jamais de trahir mon Maître.

Il était choqué qu’elle tente encore cette tactique si dérisoire. Les Jedi étaient-ils tombés si bas ?

— Pauvre garçon, lâcha-t-elle avec une grimace. Les Sith finissent toujours par trahir… mais je suis sûre que tu finiras par le comprendre… tôt ou tard.

Il y avait de la pitié dans ses yeux quand ils basculèrent une dernière fois vers le haut. Elle s’affaissa et tomba en arrière dans la gueule du sarlacc. L’apprenti tenta, sans grande conviction, de rattraper son corps mais il ne fut pas assez rapide. Une seconde plus tard, il regrettait de ne pas avoir vraiment essayé.

Une énorme explosion de Force le renversa pour de bon. Le sarlacc devint fou. Il l’assaillait avec ses tentacules et sa surface était secouée de violents tremblements, dans l’espoir de le faire glisser dans sa gueule béante. Il réussit à éviter du mieux qu’il le pouvait les bonds frénétiques des tentacules et plongea vers les rues de la ville pour se mettre à l’abri.

Hors de portée du sarlacc, il se coucha face contre une terre pendant un moment sur le sol qui vibrait encore. Il était couvert de poussière, il saignait, il avait mal partout mais il était en vie. Doucement, sans gestes brusques, vérifiant sur chaque membre la présence d’écorchures ou de coupures qui pourraient s’infecter à l’air fébrile de Felucia, il roula sur le dos.

Et se retrouva encerclé par des Feluciens. Il devait bien y en avoir une cinquantaine : des guerriers, des shamans et d’autres montés sur des rancors, accompagnés de parents, d’enfants et de cultivateurs de champignons. Leurs visages étaient dissimulés sous les coiffés, l’apprenti ne pouvait donc pas deviner leurs intentions. Mais la Force tourbillonnait autour d’eux en un courant épais et turbulent. Ils étaient profondément affectés par la mort de Shaak Ti, tant elle avait été entremêlée aux différents flux d’énergie de ce monde.

Bon, très bien, pensa-t-il. Elle était responsable du déséquilibre de la planète. Avec sa disparition, peut-être que le Côté Obscur arriverait à reprendre sa place et que les rythmes naturels de la vie pourraient reprendre leur cours.

Un des shamans grommela quelque chose dans la langue gutturale des Feluciens et les autres répondirent. L’apprenti n’avait aucune idée de ce qu’ils disaient. Le menaçaient-ils ou le remerciaient-ils ? Il gardait son pouce posé sur le bouton d’activation de son sabre laser, pour parer à toute éventualité.

Puis, comme un seul homme, ils tournèrent les talons et s’éloignèrent. Certains retournèrent dans la jungle, d’autres rentrèrent chez eux. En quelques secondes, la rue fut aussi déserte qu’auparavant et il se retrouva seul.

Il se releva et descendit la rue à grandes enjambées, en s’appuyant juste un peu plus sur sa jambe droite. Ce que pensaient les Feluciens n’avait aucune importance. Sa mission était accomplie. Il était temps de rentrer.