À VOIR
VILLA ADRIANA SITE ARCHÉOLOGIQUE
(06 3996 7900 ; www.villaadriana.beniculturali.it ; tarif plein/réduit 8/4 €, supp pour exposition éventuelle, parking 3 € ; 9h-1 heure avant crépuscule). Résidence d’été de l’empereur Hadrien, la Villa Adriana, à 5 km de Tivoli, repoussa les limites du luxe lors de sa construction, entre 118 et 134, un exploit au regard des excès de l’Empire romain. Envisagez la location d’un audioguide (5 €) pour des explications utiles. Apportez un pique-nique ou déjeunez dans la ville de Tivoli.
Près de l’entrée, une maquette donne une idée de l’ampleur de la propriété ; prévoyez plusieurs heures pour l’explorer.
Grand voyageur et passionné d’architecture, Hadrien dessina lui-même une grande partie de la villa, s’inspirant de bâtiments qu’il avait vus dans d’autres pays. Le Pécile, un vaste jardin avec bassin et portique où l’empereur aimait se promener, est une reproduction d’un portique d’Athènes. De même, le Canope, une autre merveille, est une copie du long canal flanqué de colonnades qui mène au sanctuaire de Sérapis, dans la ville égyptienne de Canope. Le Sérapéum, derrière le bassin, était une salle à manger d’été en plein air, où l’empereur Hadrien organisait des banquets.
À l’est du Pécile se tient la retraite privée d’Hadrien, le Théâtre maritime. Construite sur une île dans un bassin artificiel, cette petite villa n’était accessible que par des ponts mobiles, que l’empereur relevait quand il souhaitait se retrouver seul. À proximité, le bassin à poissons est entouré d’une galerie souterraine qui permettait de se promener par tout temps.
Ne manquez pas la courte promenade jusqu’à la tour isolée de Rocca Bruna. Vous pouvez grimper au sommet pour la vue superbe sur le site et les collines au-delà.
La villa renferme plusieurs bains splendides, des casernes et d’autres bâtiments. Un musée (souvent fermé) contient les dernières découvertes des fouilles en cours.
VILLA D’ESTE PALAIS
(0774 331 20 70 ; www.villadestetivoli.info ; Piazza Trento ; tarif plein/réduit 8,50/4 €, supp pour exposition éventuelle ; 8h30-1 heure avant crépuscule mar-dim). Dans le centre de Tivoli, les jardins en terrasses de la Villa d’Este constituent un magnifique exemple de jardins Renaissance, avec de superbes fontaines qui fonctionnent uniquement grâce à la gravité. La villa fut d’abord un couvent bénédictin, avant d’être transformée en villa d’agrément par le fils de Lucrèce Borgia, le cardinal Hippolyte d’Este, en 1550.
De 1865 à 1886, Franz Liszt y séjourna et y composa Aux cyprès de la Villa d’Este et Les Jeux d’eau à la Villa d’Este.
Si les riches fresques maniéristes de la villa méritent le coup d’œil, on vient surtout admirer le jardin : gargouilles crachant de l’eau et allées bordées de cyprès. Une fontaine, conçue par Le Bernin, utilise la pression de l’eau pour jouer plusieurs fois par jour d’un orgue hydraulique dissimulé dans sa structure. Autre joyau, le Viale delle Cento Fontane (avenue des Cent Fontaines), long de 130 m, relie la fontaine de Tivoli et la fontaine de Rome.
La villa se situe à deux minutes de marche au nord du Largo Garibaldi. Le pique-nique est interdit, mais elle abrite un élégant café.
VILLA GREGORIANA PARC
(06 3996 7701 ; www.villagregoriana.it ; Piazza Tempio di Vesta ; adulte/enfant 5/2,50 € ; 10h-18h30 mar-dim été, 10h-14h30 mar-sam, 10h-16h dim hiver). En 1826, l’Aniene sortit de son lit, emportant de nombreuses maisons dans ses flots. Afin d’éviter de nouvelles crues, le pape Grégoire XVI fit construire un tunnel pour dévier la rivière, créant une magnifique cascade tombant sur 120 m dans une gorge encaissée et appelée Cascata Grande. Les architectes utilisèrent l’ancien lit de la rivière, la gorge et les alentours boisés, riches en grottes, ravins et vestiges archéologiques, pour réaliser le parc de la Villa Gregoriana.