INFOS PRATIQUES

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Campo de’ Fiori et environs

CAMPO DE’ FIORI      PLACE

(plan (Cliquez ici) ; Corso Vittorio Emanuele II). Pittoresque et animé, “il Campo” est un lieu incontournable de la vie romaine. Son marché très couru dans la journée fait place, la nuit venue, à l’animation des cafés et des bars. Le Campo fut durant des siècles le lieu des exécutions publiques. Une austère statue de Giordano Bruno, œuvre d’Ettore Ferrari érigée en 1889, rappelle que le moine philosophe fut brûlé pour hérésie, sur cette place, en 1600.

PALAIS FARNÈSE      PALAIS

(plan (Cliquez ici) ; www.inventerrome.com ; Piazza Farnese ; 5 € ; visites 15h, 16h, 17h lun, mer et ven ; Corso Vittorio Emanuele II). La construction de cet impressionnant palais Renaissance, l’un des plus beaux de Rome, débuta en 1514 sous la direction d’Antonio da Sangallo le Jeune ; elle fut poursuivie par Michel-Ange et achevée par Giacomo della Porta. Le palais renferme une série de splendides fresques d’Annibal Carrache (Annibale Carracci), dont certains affirment qu’elles n’ont rien à envier à celles de la chapelle Sixtine. Leur restauration imminente n’affectera pas les visites.

Le palais, siège actuel de l’ambassade de France, n’est ouvert au public que dans le cadre de visites commentées (en français, italien et anglais), pour lesquelles il faut réserver au moins une semaine à l’avance. Une pièce d’identité avec photo est exigée. Les enfants de moins de 10 ans ne sont pas admis.

Les deux immenses vasques de granit dont sont faites les fontaines de la place Farnèse proviennent des thermes de Caracalla.

PALAZZO SPADA      PALAIS

(plan (Cliquez ici) ; 06 683 24 09 ; http://galleriaspada.beniculturali.it/ ; Via Capo di Ferro 13 ; tarif plein/réduit 5/2,50 € ; 8h30-19h30 mar-dim ; Corso Vittorio Emanuele II). Avec sa façade ornée de stucs et sa jolie cour, ce palais majestueux est un bel exemple de l’architecture maniériste du XVI^e siècle. À l’étage, une petite galerie abrite la collection privée de la famille Spada, avec des œuvres d’Andrea del Sarto, de Guido Reni, du Guerchin et de Titien. Au rez-de-chaussée, la fameuse illusion optique de Francesco Borromini, connue sous le nom de Prospettiva (perspective), continue de confondre les visiteurs.

Devant la Prospettiva, vous pensez vous engager dans un passage de plus de 30 m de long, bordé de colonnes menant à une haie et à une statue de taille humaine ? Il n’en est rien : le passage ne mesure en réalité que 9 m et la sculpture, qui fut ajoutée par la suite, n’atteint pas la taille d’un enfant ; quant aux colonnes, si les plus éloignées semblent plus petites, ce n’est pas en raison d’un effet de perspective, mais bien parce que leur hauteur décroît. Et regardez bien cette haie parfaite : Borromini, craignant que les jardiniers ne sachent tailler une haie avec suffisamment de précision, l’a réalisée en pierre.