INFOS PRATIQUES
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06 6988 4676
Viale Vaticano
Tarif plein/réduit 16/8 €, gratuit le dernier dim du mois
9h-18h lun-sam, dernière entrée 16h, 9h-14h dernier dim du mois, dernière entrée 12h30
Ottaviano-San Pietro
Bibliothèque du Vatican
Créée en 1450 par Nicolas V, la Biblioteca Apostolica Vaticana compte plus de 1,5 million de volumes, dont des manuscrits enluminés, des ouvrages des premiers temps de l’imprimerie, des gravures et des dessins.
Pinacothèque
La Pinacothèque pontificale fut inaugurée par Pie XI en 1932. Elle contient quelque 460 toiles s’étalant sur une période allant du XIe au XIXe siècle, dont des œuvres de Giotto, Fra Angelico, Filippo Lippi, Guido Reni, Le Guerchin, Nicolas Poussin, Van Dyck et Pierre de Cortone.
De Raphaël, il faut notamment voir la Madone de Foligno et son dernier tableau, la Transfiguration, qui fut achevé par ses élèves après sa mort, en 1520. Citons aussi le Retable Stefaneschi de Giotto, la Pietà de Giovanni Bellini, le Saint Jérôme inachevé de Léonard de Vinci et la Déposition de Croix du Caravage.
Museo Gregoriano Egizio
Grégoire XVI fonda ce Musée égyptien en 1839 pour y exposer les pièces rapportées d’Égypte sous l’Empire romain. Le fonds est assez réduit, mais il comporte des œuvres splendides, dont le Trône de Ramsès II, qui faisait partie d’une statue représentant le souverain assis, des sarcophages en bois aux couleurs vives, datés d’environ 1 000 ans av. J.-C., et deux momies à l’allure macabre.
Museo Chiaramonti
Ce musée consiste en une longue galerie au 1er étage de l’aile est du palais du Belvédère. Le long de ses murs s’alignent près d’un millier de statues de divinités, de chérubins joueurs et de patriciens à la mine sévère. Non loin de son extrémité, sur la droite, le Braccio Nuovo (Nouvelle Aile) abrite notamment une célèbre statue d’Auguste, ainsi qu’une sculpture du dieu Nil sur lequel batifolent seize bambins.
Museo Pio-Clementino
Installé dans le palais du Belvédère, le formidable Museo Pio-Clementino rassemble des statues antiques parmi les plus admirables des musées du Vatican, notamment l’inégalable Apollon du Belvédère et le Laocoon, une œuvre du Ier siècle, tous deux exposés dans le Cortile Ottagono (cour Octogonale).
Avant d’entrer dans la cour, prenez le temps d’admirer l’Apoxyomenos (Ier siècle), l’une des plus anciennes sculptures connues qui représente un homme avec un bras levé.
Sur la gauche en entrant, l’Apollon du Belvédère est une reproduction en marbre du IIe siècle d’un bronze grec du IVe siècle av. J.-C. Représentation magnifiquement proportionnée du dieu du Soleil, on le considère comme l’un des chefs-d’œuvre de la statuaire grecque classique. Non loin, le groupe sculpté du Laocoon figure un prêtre troyen d’Apollon, engagé avec ses deux fils dans un combat mortel contre deux serpents de mer.
À l’intérieur du musée, la salle des Animaux (Sala degli Animali) présente des sculptures de créatures de toutes sortes et de magnifiques mosaïques du IVe siècle. Ensuite, vous traverserez la galerie des Statues (Galleria delle Statue), dotée de belles pièces classiques, la salle des Bustes (Sala dei Busti), qui contient des centaines de bustes d’empereurs romains, et le cabinet des Masques (Gabinetto delle Maschere), qui doit son nom aux mosaïques du sol représentant des masques de théâtre. Exposé dans la salle des Muses (Sala delle Muse), le Torse du Belvédère est lui aussi une œuvre incontournable. Cette sculpture grecque du Ier siècle av. J.-C. fut découverte sur le Campo de’ Fiori. Michel-Ange s’en servit comme modèle pour ses Ignudi (la série de nus masculins) dans la chapelle Sixtine (Cliquez ici). La salle suivante, la Salle ronde (Sala Rotonda), contient plusieurs statues colossales, notamment l’Hercule, un bronze doré. L’énorme vasque au centre de la pièce est composée d’un seul bloc de porphyre rouge et provient de la Domus Aurea de Néron.
CONSEILS POUR LA VISITE
Museo Gregoriano Etrusco
Situé à l’étage du Belvédère, au sommet de l’escalier de Simonetti (XVIIIe siècle), ce musée présente une collection de vases grecs et d’antiquités romaines, ainsi que des objets funéraires provenant de l’Étrurie du Sud (actuel nord du Latium). Signalons, dans la Sala dei Bronzi, le célèbre Mars de Todi, guerrier en bronze du IVe siècle av. J.-C.
Galleria dei Candelabri et Galleria degli Arazzi
Autrefois loggia ouverte, la galerie des Candélabres (Galleria dei Candelabri) foisonne de sculptures classiques. Ses candélabres en marbre sculpté lui donnent son nom. La galerie des Tapisseries (Galleria degli Arazzi), qui lui fait suite, expose dix immenses tapisseries. Celles sur la gauche furent tissées à Bruxelles au XVIe siècle.
Galleria delle Carte Geografiche et Sala Sobieski
Trésor méconnu des musées du Vatican, la galerie des Cartes, longue de 120 m, est tapissée de quarante cartes topographiques, toutes réalisées de 1580 à 1583 pour Grégoire XIII d’après les relevés d’Ignazio Danti, l’un des grands cartographes de cette époque.
Après la galerie, l’Appartamento di San Pio V abrite de belles tapisseries flamandes. La Sala Sobieski est ornée d’un immense tableau du XIXe siècle (sur le mur nord) représentant la victoire du roi de Pologne, Jean III Sobieski, sur les Turcs en 1683.
Chambres de Raphaël
La notoriété des Stanze di Raffaello égale presque celle de la chapelle Sixtine. Les quatre salles faisaient à l’origine partie des appartements privés du pape Jules II qui, en 1508, chargea Raphaël, alors âgé de 25 ans et quasi inconnu, de les décorer. Sa réputation naquit avec la réalisation de ces fresques.
Elles n’ont pas toutes été décorées par Raphaël. Le maître ne s’est en effet occupé que de la Stanza della Signatura (chambre de la signature) et de la Stanza d’Eliodoro (chambre d’Héliodore), et a laissé le soin à ses élèves de se charger, suivant ses instructions, de la Stanza dell’Incendio di Borgo (chambre de l’incendie de Borgo) et la Sala di Costantino (chambre de Constantin).