CHIESA DI DIO PADRE MISERICORDIOSO
Signée par l’architecte américain Richard Meier, cette belle église (www.diopadremisericordioso.it ; Via Francesco Tovaglieri 147 ; 7h30-12h30 et 16h-19h30 tlj ; Via Francesco Tovaglieri), mieux connue sous le nom d’“église du Jubilé”, fut inaugurée en 2003. D’un blanc immaculé, elle est d’un minimalisme remarquable, et les amateurs d’architecture contemporaine n’hésiteront pas à faire le trajet vers ce quartier excentré de Rome. La réalisation de cet édifice construit en béton blanc, en stuc, en travertin étincelant et en verre (il comporte 976 m2 de surface vitrée) a constitué un exercice architectural sur la légèreté, où la lumière entre en jeu autant à l’extérieur qu’à l’intérieur.
L’église est flanquée sur un côté par trois grandes voiles de béton de taille croissante et, de l’autre, par un atrium de quatre étages lui permettant communiquer avec le centre paroissial.
San Lorenzo et au-delà
BASILIQUE SAINT-LAURENT-HORS-LES-MURS BASILIQUE
(plan (Cliquez ici) ; www.basilicasanlorenzo.it ; Piazzale San Lorenzo ; 8h-12h et 16h-19h ; Piazzale del Verano). Seul grand édifice religieux romain à avoir souffert des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, la Basilica di San Lorenzo Fuori le Mura fut le siège du Patriarche latin de Jérusalem jusqu’au milieu du XIXe siècle. Ce lieu serein, qui tranche par sa sobriété, résulte de nombreux remaniements mais n’en forme pas moins un tout harmonieux.
La basilique primitive fut érigée au IVe siècle par Constantin au-dessus de la sépulture de saint Laurent, mort supplicié sur un gril en 258, avant d’être reconstruite en 579. Plus tard, on y incorpora une église voisine du Ve siècle consacrée à la Vierge, ce qui donna la structure actuelle. La nef, le portique et la plus grande partie de la décoration datent du XIIIe siècle.
Ne manquez pas le sol décoré dans le style des Cosmati et les fresques du portique, qui illustrent des épisodes de la vie de saint Laurent. Les reliques du saint reposent dans une crypte sous le maître-autel, à côté de celles de saint Étienne. Le joli cloître avec voûte en berceau comporte des inscriptions et des sarcophages et conduit aux catacombes de Santa Ciriaca, où saint Laurent fut d’abord enterré.
CIMITERO DI CAMPO VERANO CIMETIÈRE
(plan (Cliquez ici) ; 06 4923 6349 ; www.cimiteridiroma.it ; Piazzale del Verano ; 7h30-18h avr-sept, 7h30-17h oct-mar ; Piazzale del Verano). Le plus grand cimetière de la ville date de l’occupation napoléonienne (1804-1814), période où fut promulgué un édit interdisant d’enterrer les morts dans l’enceinte de la ville. Ici reposent la quasi-totalité des catholiques ayant vécu à Rome entre les années 1830 et les années 1980 (à l’exception des papes, des cardinaux et des membres de la famille royale). Si vous êtes dans les parages, allez observer les tombeaux les plus majestueux. Le 2 novembre, jour de la fête des Morts, des milliers de Romains affluent vers le cimetière pour fleurir les tombes de leurs proches.