XCVII
La porte refermée, elle s'avança lentement, s'arrêta devant le lit. À ses poings fermés et à sa démarche solennelle, il la sentit décidée à une entreprise insolite. Les yeux baissés, l'air concentré, elle demanda si elle pouvait s'étendre auprès de lui. Il s'écarta pour faire de la place.
—J'ai quelque chose de grave à te dire, fît-elle après lui avoir pris la main. C'est un secret qui est trop lourd à porter. Aimé, ne méjuge pas mal. Je n'ai mais pas mon mari, je me croyais anormale, j'étais si seule. Est-ce queje peux tout te dire?
Il ne répondit pas. Un soudain afflux de sang pesait sur ses poumons, embarrassait sa respiration, l'empêchait de parler. Il savait qu'elle attendait un mot d'encouragement pour continuer, mais il savait aussi que s'il parlait elle serait terrifiée par le son de sa voix et qu'elle ne dirait plus rien. H fit oui de la tête, lui caressa l'épaule.
—Dis, aimé, ce ne sera pas mal entre nous après?
Il fit non de la tête, lui serra la main. Mais il sentit qu'il fallait parler pour la rassurer, pour lui faire tout dire. Après avoir respiré largement pour maîtriser son émoi, il lui sourit.
— Non, chérie, ce ne sera pas mal entre nous.
— Tu m'écoutes en ami, n'est-ce pas?
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— Oui, chérie, en ami.
— C'était avant de te connaître, tu comprends. Horreur de ce corps près de lui. Mais il lui caressa
les cheveux.
— Et puis cette vie triste auprès d'un homme que tu n'aimais pas.
— Merci de comprendre, dit-elle, et elle esquissa un pâle sourire, distingué et souffrant, qui le mit hors de lui.
— Et cela a duré jusqu'à quand? demanda-t-il tout en continuant la caresse des cheveux.
— Le lendemain du Ritz, je lui ai naturellement écrit pour lui dire que tout était fini.
— Tu l'as revu ensuite?
— Oh non ! s'écria-t-elle.
Dents tremblantes, il mordit sa lèvre pour y dériver sa' fureur.
Elle s'offrait de l'indignation vertueuse pardessus le marché !
Tout serait payé.
—Quand l'as-tu vu pour la dernière fois?
Elle resta silencieuse, lui reprit la main. Cette noblesse l'enragea. Mais patience. D'abord, savoir.
— Je ne pouvais pas me douter, murmura-t-elle, les yeux baissés.
— Le jour du Ritz? demanda-t-il avec douceur.
— Oui, souffla-t-elle, et elle lui serra fort la main.
— À quel moment?
— Je peux vraiment te parler?
— Oui, mon amour.
Elle le regarda, eut un faible sourire de gratitude, lui baisa la main.
— Juste avant de partir de Cologny, je lui ai téléphoné pour lui dire bonsoir, pour lui dire que je devais aller rejoindre mon mari au Ritz, et il m'a tellement suppliée d'aller le voir un moment.
— Alors tu y es allée?
— Oui.
— Et que s'est-il passé?
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Elle ne répondit pas, baissa la tête. Il la poussa hors du lit, et elle tomba à terre, resta ridiculement assise, les pans de sa robe écartés découvrant ses cuisses entrouvertes. Affreux, ce sexe.
Ce sexe déjà utilisé, visité.
Sans se relever, elle referma sa robe, et il serra les poings, ferma les yeux. De la pudeur, elle osait avoir de la pudeur !
Ainsi donc ce soir du Ritz elle avait couché avec l'autre, et trois heures après elle avait osé lui baiser la main, la main de l'inconnu qu'il était, ses lèvres encore mouillées de l'autre !
Couché, elle avait couché, et trois ou quatre heures après, lorsqu'ils avaient été chez elle, dans le petit salon, elle avait fait la vierge devant le piano, elle lui avait joué un choral, une musique de pureté, et quatre heures auparavant, cuisses écartées, la joueuse de Bach ! Laissez-moi aller, laissez-moi penser à ce qui m'arrive, lui avait-elle dit, cette nuit-là, en le quittant, avait eu le front de lui dire la vierge coucheuse, avec accompagnement de noble minois concentré! Religieuse, intouchable, la vierge qui avait touché Dieu savait quoi cinq heures auparavant ! Oh, cette robe de chambre pudiquement ramenée!
— Écarte ta robe !
— Non.
— Écarte ! Comme avec lui !
— Non, dit-elle, et elle le regarda, les yeux imbéciles, la bouche entrouverte.
Elle se releva, noua la ceinture de sa robe. Il eut un rire.
C'était avec lui seulement qu'on se couvrait ! Lui seul n'avait pas le droit de la voir nue ! Bondissant hors du lit, il tira la légère robe qui se déchira tout du long. Il en arracha les deux pans pour la voir s'enfuir avec ses fesses, déshonorée. Entré aussitôt chez elle, il eut pitié de son épouvante tandis que maladroitement elle passait une autre robe de chambre, créature de faiblesse, victime désignée. Mais quoi, l'autre aussi 1024
avait vu les fesses de tout à l'heure, les mêmes, pas remplacées. Toujours, lui avait-elle dit au Ritz, lorsqu'ils avaient dansé. Et trois heures auparavant, les cuisses hospitalières et le sourire accueillant !
— Tu as couché avec lui le soir du Ritz?
— Non.
— Tu as été sa maîtresse?
Elle secoua la tête, têtue, idiote, les yeux ronds. Gaffe de ne s'être pas maîtrisé, de l'avoir jetée parterre. Elle avait peur, elle n'avouerait plus rien maintenant.
— Dis que tu as été sa maîtresse.
— Pas été sa maîtresse.
Une bête qui faisait la morte. Il avait mal de la voir ainsi abrutie. Mais des baisers en tout cas, trois heures auparavant !
Trois heures avant le plus beau moment de leur vie !
— Tu n'as pas été sa maîtresse?
— Non.
— Alors pourquoi m'as-tu dit que tu avais une chose grave à me dire?
— Parce que c'est grave qu'il y ait eu quelque chose dans ma vie.
Quelque chose? Il vit une énorme virilité, recula devant la bestiale vision. Et elle, en ce moment, ce visage si pur, ce maintien si décent ! Terrible.
— Allons, développe.
— Il n'y a rien à développer. Il n'y a eu qu'une amitié un peu exaltée, c'est tout.
— Tu as dit est-ce que je peux tout te dire? Et ce tout ne serait qu'une amitié un peu exaltée?
— Oui.
— Tu as couché!
— Non ! Devant Dieu, non !
Cette exaltation solennelle le dégoûta. Quelle importance elles attachaient à ces viandenes ! Et puis mêler l'Étemel à ces frottements ! Les mettre devant l'Étemel!
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— Venait-il chez ton mari?
— Quelquefois. Pas souvent.
Il frémit. Oh, l'impudente qui avait osé montrer son amant à son mari ! Par contre avec lui, le premier soir, du Bach, des émerveillements devant un rossignol, des gravités, des maladresses d'ignorante aux premiers baisers, et les soirs suivants un tas de trucs sublimes quand il arrivait, des agenouillements. La même femme qui avait présenté froidement l'amant au cocu ! C'était sans doute cela, le mystère féminin.
— Tu allais chez lui ? (Elle le regarda, puis toussa. Pour avoir le temps de réflexion, pensa-t-il.) Tu allais chez lui ?
— Les premiers temps, oui. Après je n'ai plus voulu. On se voyait en ville, dans les thés.
Il fit sauter son chapelet. Oh, ces rendez-vous pris en secret, tellement plus succulents qu'une longue journée à la Belle de Mai ! Oh, elle se préparant pour aller retrouver l'homme ! Oh, son entrée dans le salon de thé, et le voyant de loin, lui souriant
! — Pourquoi n'as-tu plus voulu aller chez lui?
— Parce que la troisième fois il s'était montré trop pressant.
Pressant! Il l'admira. Elle en trouvait des mots, celle-là, des mots convenables, des mots qui recouvraient. Pressant, c'était innocent, cela faisait menuet, compliments, cour de bon ton, Mozart. Même dans la vianderie elle mettait des bonnes manières ! Et puis c'était une manière d'ennoblir la paillardise du type, c'était l'affreuse indulgence féminine pour la chien-nerie de l'homme.
—Tu as cru l'aimer, tu me l'as dit, mais tu n'as plus voulu aller chez lui ? (Elle le regarda, puis baissa la tête. Avait-elle dit qu'elle avait cru l'aimer?) Allons, voyons, tu te rends bien compte que c'est absurde.
Après un silence, elle releva la tête.
—J'ai eu peur de dire la vérité parce que tu aurais 1026
cru que j'ai été sa maîtresse. Oui, j'allais chez lui. Mais je n'ai pas été sa maîtresse.
— On en reparlera. Qui était-ce, cet ami continent mais pressant?
— Mon Dieu, à quoi bon?
— Dis son nom. Son nom, vite !
Le cœur battant, il attendit l'entrée de l'ennemi. Peur de le voir, besoin de savoir.
— Dietsch.
— Quelle nationalité?
— Allemand.
— C'est bien ma chance. Son prénom !
— Serge.
— Pourquoi, puisqu'il est allemand?
— Sa mère était russe.
— Tu es au courant de tout, je vois. Qu'est-ce qu'il fait?
— C'est le chef d'orchestre.
— Un chef d'orchestre.
— Je ne comprends pas.
— Tu le défends déjà?
— Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
— Parce qu'à moi on dit vous?
— Je ne comprends pas ce que tu veux dire.
— Tu, comme à Dietsch ! Merci. Je vais t'expli-quer, ma chérie. Pour toi, c'est le chef d'orchestre. Pour moi qui ne connais pas ce monsieur Verge, pardon Serge, ce n'est qu'un chef d'orchestre. Einstein, le physicien ! Freud, le psychanalyste !
Les narines écartées et une joie sur son visage, il alla à travers la chambre, les pans de sa robe volant au vent de sa marche. Soudain, il se retourna, alluma une cigarette.
— Pauvre petite, si malhabile, commença-t-il pour la mûrir.
— En quoi malhabile?
— En ceci, par exemple, que tu demandes en quoi 1027
tu as été malhabile. Preuve que tu n'es pas sûre de toi. D'ailleurs, sans t'en douter, tu m'as dit à sept reprises que tu as été sa maîtresse.
— Je n'ai pas dit que j'ai été sa maîtresse.
— Huitième aveu ! Si tu n'avais pas été sa maîtresse, au lieu de dire que tu n'as pas dit que tu as été sa maîtresse, tu te serais contentée de dire que tu n'as pas été sa maîtresse. (Il frappa dans ses mains.) Attrapée !
— Non, non, de toutes mes forces je dis que ce n'est pas vrai ! Ce n'était qu'une amitié !
— Huit aveux, sourit-il, et il fit virevolter sa cigarette entre ses doigts. Premier aveu, quand tu es entrée, noble pénitente, tu as parlé d'un secret trop lourd à porter. Est-ce vraiment très lourd à porter, une amitié? Deuxième aveu, lorsque je t'ai demandé si tu avais couché ce soir-là, tu m'as répondu que non.
Que signifiait ce non? H signifiait que tu avais couché avec lui d'autres fois! Sans cela, ta réaction aurait été, non pas de me dire non, mais de me dire je n'ai jamais couché avec lui !
Je tiens les autres aveux à ta disposition. Donc tu as été sa maîtresse. D'ailleurs, au début, ton intention était de l'avouer.
Seulement j'ai fait la gaffe de te jeter hors du lit. En somme, pourquoi as-tu voulu me parler de cet homme?
— Pour ne rien avoir de caché pour toi.
Il eut pitié. Pauvre petite, elle croyait sincèrement que c'était là la vraie raison. Oui vraiment, toutes pleines d'inconscient.
—Donc cet homme t'embrasse quarante fois, en long, en large et en diagonale, et tu te laisses faire, souriante. (Il la désira.) Recevoir et rendre des baisers de toutes sortes, et même dans le genre double colombine à renversement intérieur, comme dit Michael, tu es d'accord, et tu le remercies à chaque colombine !
Mais qu'il devienne pressant, comme tu dis noble ment, c'est-à-dire qu'il veuille la continuation nor male des quarante baisers, et soudain tu t'offenses, et 1028
tu deviens vertueuse, et tu ne veux pas de cette continuation !
Allons, Ariane, laisse-moi t'estimer, avoue la vérité ! Tu as été sa maîtresse, tu le sais, et je le sais !
Il avait parlé si rapidement qu'elle n'avait pas tout compris, ce qui la persuada de la justesse du raisonnement. D'ailleurs, il avait parlé avec tant de certitude. Du moment qu'il le savait, autant avouer.
— Oui, souffla-t-elle, la tête baissée.
— Oui quoi?
— Ce que tu as dit.
— Sa maîtresse?
Elle fit signe que oui. Épouvanté, il ferma les yeux, s'aperçut que c'était maintenant seulement qu'il le croyait. Un homme de poils et d'organes sur sa bien-aimée !
— Mais une seule fois, dit-elle.
— On en reparlera. Est-ce que tu as?
— Non, souffla-t-elle.
Comme elle comprenait vite, la rouée ! Il posa plus clairement sa question. Elle rougit, et il s'enflamma. De quel droit rougissait-elle? Inlassablement, il répéta sa question et chaque fois elle répondit que non. Mais à la vingtième ou trentième fois, vaincue et en larmes, elle cria oui, oui, oui !
Mais à peine, ajouta-t-elle après un silence, et elle eut honte, se sentit ridicule. Dehors, un chat énamouré déclara sa flamme.
Assez, Dietsch ! cria Solal. Une chatte contralto répondit.
Assez, Ariane! cria Solal. Elle prit le parti de pleurer, ce qu'elle fit sans peine aucune car elle n'avait qu'à avoir pitié d'elle, ce qui lui venait sans difficulté.
— Pourquoi pleures-tu? Il a été question d'un moment de bonheur et cela te fait pleurer?
— Oui.
— Pourquoi?
Elle se moucha, larmes stoppées par cet accueil sans sympathie. Il s'aperçut qu'elle avait le nez rouge, 1029
un peu enflé. Curieux, il ne lui en voulait pas en ce moment, il regardait avec sympathie ce gros nez. Il répéta plusicuis fois son pourquoi, sans y penser, machinalement.
— Je ne sais pas ce que tu dis. Quoi pourquoi?
— Pourquoi pleures-tu?
— Parce que je regrette.
— Pourquoi? Puisque tu l'as fait.
— J'ai horreur de cela maintenant.
— Mais tu n'en avais pas horreur quand tu lui mordais la nuque. À propos, tu la lui mordais tous les jours?
— Mais qu'est-ce que tu dis? Je ne l'ai jamais mordu.
— Eh bien, t'est toujours cela. Merci. Dorénavant, je te demanderai de me mordre la nuque, puisque cela au moins tu ne l'auras pas fait avec lui. C'est d'ailleurs la seule chose que je te demanderai désormais. (Elle mordit sa lèvre pour réprimer un fou rire sans gaieté.) Combien de fois avez-vous couché ensemble? Je poserai la question jusqu'à demain matin s'il le faut.
— Je n'ai été à lui qu'une seule fois.
À lui! Ces mots lui firent broyer le verre qu'il tenait dans sa main et du sang coula. Elle s'approcha, lui demanda de la laisser mettre un désinfectant.
— Au diable le désinfectant ! Pourquoi une seule fois?
— Je lui ai explique que c'était mal.
Il éclata de rire. Une institutrice expliquant au petit garçon que ce n'était pas bien ce qu'il avait fait, que c'était vilain !
Soudain inexprimablemcnt heureux, il mit entre ses lèvres deux cigarettes, les alluma, les fuma avec force et santé, alla et vint, charmé de lui-même. S'arrêtant devant elle, ses deux cigarettes entre l'index et le médius, il la regarda avec défi, joyeusement, et une lumière éclata entre ses lèvres.
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— Encore transpirante, tu lui as expliqué.
— Non, le lendemain.
— Tu es retournée chez lui, tu l'aimais, tu as eu du plaisir la première fois, de la joie, comme tu dis noblement, tu as eu la joâ, la joâ, et voilà, tu n'as plus voulu après ! D'ailleurs, une fois ou cent fois, c'est la même chose ! Tu as couché cent fois?
— Je jure que non !
— Cinquante?
— Non.
— Neuf cents?
— Non.
— Quinze?
— Mais je n'ai pas compté, mon Dieu !
Il s'assit, épouvanté, s'essuya le front de sa main sanglante.
Elle n'avait pas compté ! Il y en avait donc eu beaucoup ! Quinze fois en tout cas, quinze fois au minimum !
— Parle.
— Que veux-tu queje dise?
— Ce que j'attends que tu dises. Allons, dis-le!
— Je n'ai plus rien éprouvé après cette première fois, dit-elle après un silence.
Salie, diminuée, elle baissa les yeux. Oh, il ne l'aimerait plus maintenant. Il la regarda, intéressé. Éprouvé ! Elle en trouvait des mots !
— Pourquoi?
— Quoi pourquoi ?
— Pourquoi n'as-tu plus rien éprouvé puisque la première fois tu as éprouvé?
— Mais mon Dieu je ne sais pas ! Je n'éprouvais rien, voilà.
— Pourquoi recommençais-tu alors?
— Pour ne pas l'offenser. Oh, laisse-moi, gémit-elle.
Il sentit qu'elle avait dit vrai, la regarda avec curiosité.
Vraiment une autre race. Pour ne pas l'offenser ! Où la politesse allait-elle se loger !
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— Pourquoi venait-il chez vous?
— Les premiers temps seulement.
— Cela ne suffisait pas chez lui? Pourquoi chez ton mari?
—Parce que j'avais du plaisir à le voir. Parce que mon mari était ennuyeux.
Elle toussa comme une tuberculeuse, plus fort et plus longtemps que de besoin. Lui, il avait mal. Du plaisir à voir un autre homme ! C'était pire que le couchage. Oh, son attente du Dietsch à la fenêtre !
— Et quand ton mari sortait du salon, vous vous embrassiez?
— Non, jamais ! cria-t-elle, et il sut de nouveau que c'était vrai.
— Pourquoi?
—Parce que ce n'était pas bien, sanglota-t-elle.
Il fit un long tournoiement de derviche, les bras écartés, le front ensanglanté. La réponse était trop belle. Son tourbillon terminé, il alla contre le mur, y frappa de son front, y plaqua ensuite sa main blessée en comptant intérieurement. Il y eut six mains sanglantes. Mon pauvre, mon souffrant, pensa-telle. Oh, si au moins il la laissait soigner cette main. Est-ce que la blessure était profonde ? Oh, et ce front tout taché de sang. Son pauvre chéri, tout cela à cause de ce Dietsch. Il se retourna, regarda tristement cette femme d'un autre, et il sortit.