L'AFFAIRE CHRISTIE-EVANS

Le nouveau locataire du rez-de-chaussée du 10 Rillington Place, Mr. Brown, a entrepris de nettoyer la cuisine. En effet, cet appartement, situé dans une sombre impasse du quartier Ouest de Londres, a bien besoin d'être rénové. Un seau de lessive dans une main, une serpillière dans l'autre, il commence à enlever le papier peint qui part en lambeaux. Après être venu à bout de plusieurs couches superposées de tapisserie à fleurs, il tombe sur une planche branlante, qu'il arrache sans hésiter.

Il s'attendait à tout... sauf à trouver un cadavre enroulé dans une couverture. De saisissement, il lâche son seau et sa serpillière et se précipite au poste le plus proche.

Quelques instants plus tard, l'inspecteur Griffin de Scotland Yard arrive sur les lieux. Sans doute moins impressionné, en tout cas plus curieux que Mr. Brown, il cherche plus avant dans le placard, et découvre, également roulés dans une couverture, deux autres cadavres !

Pendant qu'ils y sont, les policiers arrachent le lino posé sur le sol, car le parquet leur a paru bizarrement nivelé. Sous les lames disjointes, gît un quatrième cadavre...

Ils ne savent pas encore qu'ils viennent d'aborder une des plus extraordinaires affaires criminelles qu'ait connues Scotland Yard, celle-là même qui déterminera les Anglais à abolir la peine de mort.

C'est le 25 mars 1953 qu'a eu lieu la macabre découverte : quatre cadavres de femmes, vêtues uniquement de leurs sous-vêtements. Toutes les quatre ont été étranglées, celles du placard avec une cordelette et celle que l'on a trouvée sous le plancher avec un bas. La mort des premières remonte à trois semaines, celle de la quatrième à plusieurs mois. Étant donné l'état de décomposition avancée des cadavres, l'identification ne pourra se faire qu'en comparant leurs empreintes digitales avec toutes celles des femmes disparues au cours de l'année.

Évidemment, on recherche l'ancien locataire, un certain Christie. Il a quitté son appartement une semaine plus tôt avec une valise et son chien, en déclarant qu'il allait rejoindre sa femme installée depuis Noël à Birmingham, chez sa sœur. Il avait l'intention de chercher du travail dans cette ville.

Christie n'est pas totalement inconnu de la police, car il a fait l'objet de plusieurs condamnations : vols, faux et même coups et blessures (il a frappé une femme avec un bâton de cricket), ce qui ne l'a pas empêché d'entrer dans la police pendant la guerre. Dernièrement, il était employé dans une maison de transports routiers, mais il s'occupait également de photographie ; on le voyait dans les banquets et les réunions de famille avec son appareil.

Et ce n'est pas tout. Le 10 Rillington Place est un endroit déjà célèbre. Dans le quartier, on l'appelle la « maison du crime ». En effet, quatre ans plus tôt, on y a arrêté Timothy Evans, soupçonné d'avoir assassiné sa femme et son bébé de quatorze mois. Et le principal témoin à charge dans cette affaire n'était autre que John Christie. Sur la foi de ses déclarations, Timothy Evans a bel et bien été pendu en janvier 1950.

Pour commencer, l'inspecteur Griffin prend deux mesures : il lance un avis de recherche pour retrouver Christie, et il continue à explorer la maison, au cas où celle-ci recélerait encore d'autres cadavres. En conséquence, Scotland Yard diffuse le signalement de Christie : très grand (presque deux mètres), mince, élégant, cheveux noirs avec calvitie naissante, lunettes d'écaille, complet bleu marine en tweed, imperméable, feutre marron foncé, chaussures jaunes. Le 27 mars 1953, bien que la presse ait diffusé la photographie de ce quinquagénaire poli, tiré à quatre épingles, on n'a toujours pas retrouvé Christie. Ses voisins, qui le considéraient comme un homme tranquille, reconnaissent cependant qu'il était souvent sans travail, mais ne paraissait jamais à court d'argent. On découvre rapidement la source principale de ses revenus : Christie et sa femme auraient pratiqué des avortements clandestins. Dans ce cas, les cadavres du 10 Rillington Place, pourraient être ceux de ses clientes qui n'auraient pas survécu à l'opération.

Or, on découvre que le cadavre trouvé sous le plancher est celui de sa femme : Ethel Christie. La raison de ce meurtre est, à ce stade de l'enquête, inexplicable.

Le 28 mars, on réussit à identifier les autres cadavres. Il s'agirait des corps de trois femmes venues poser pour des photos de « nus » — ou, du moins, qui auraient donné cette explication.

Cependant, les policiers continuent de sonder les murs. Ils explorent ensuite le jardin, armés de pelles et de pioches, et ne tardent pas à exhumer un squelette et un crâne calcinés, enfermés dans une boîte à ordures enterrée sous le gazon. Squelette et crâne appartiennent à une femme d'environ trente ans, dont la mort remonte à près de quatre ans. A trois mètres de profondeur, on butte sur de nouveaux ossements, dont un fémur et un tibia, entourés de lambeaux de vêtements féminins. Il semblerait donc qu'il y ait eu deux séries de meurtres, les derniers de plus en plus rapprochés. Ce dernier point suggère que le meurtrier est un malade, un sadique, et que son désir de tuer devient de plus en plus fréquent et incontrôlable. Scotland Yard donne alors l'ordre d'évacuer tous les locataires de l'immeuble, et de le démanteler planche par planche, brique par brique.

Christie reste introuvable et l'horreur engendrée par la découverte des six cadavres provoque une véritable psychose dans l'opinion publique. Sortant de sa réserve habituelle, Scotland Yard demande à la presse de publier des avis de recherches concernant Christie, qui, très probablement, va perpétrer d'autres crimes.

Au 10 Rillington Place, les fouilles continuent.

Le 1er avril 1953, à 6 heures du matin, un journalier qui connaît Christie de vue se précipite au commissariat de police de Notting Hill, et déclare l'avoir vu, assis à l'arrière d'une camionnette. Mais, lorsque la police intercepte la camionnette, Christie a pris la clé des champs.

Deux heures plus tard, un homme hagard et barbu est accoudé au parapet du quai de la Tamise, près du pont du Putney. En cette matinée de printemps, il regarde avec mélancolie les dockers décharger une péniche. Le constable Thomas Ledger, quarante-trois ans, 2 m 06, accomplit sa ronde habituelle. Il aperçoit l'homme, à tout hasard sort la photo de Christie et croit le reconnaître. Il est 9 h 10. Ledger s'approche de l'homme.

« Êtes-vous John Christie ? »

L'homme tourne vers lui un regard las et presque hébété.

« Êtes-vous John Christie ? »

L'homme bredouille des mots sans suite, incompréhensibles.

La loi anglaise interdisant qu'on arrête un homme si on n'est pas muni d'un mandat nominal, le constable demande :

« Acceptez-vous de m'accompagner au commissariat ?

— Oui. »

Les deux autres policemen ont rejoint Thomas Ledger dans une voiture de service. L'un d'eux demande à Christie d'enlever son chapeau. Tous trois constatent la calvitie partielle que précise le signalement.

Arrivé au commissariat de Putney, John Christie demande un verre d'eau. Il est manifestement épuisé, traqué ; sans doute n'a-t-il rien mangé depuis plusieurs jours. Pleins de sollicitude, les policiers font infuser le thé, et bientôt une bonne odeur de bacon se répand dans le commissariat... Tant et si bien que, quelques instants plus tard, réconforté, John Christie retrouve ses forces et jette autour de lui un œil martial.

Lorsque l'inspecteur-chef Griffin vient le chercher, trois cents personnes, dont une majorité de femmes, se pressent déjà devant le commissariat.

Quelques heures plus tard, John Christie est inculpé du meurtre de sa femme, car, en Angleterre, on ne peut être accusé que d'un meurtre à la fois. Quand le pays apprend, le 1er avril 1953, que Christie vient d'être arrêté, il pousse un soupir de soulagement. L'inspecteur Griffin se sent, lui aussi, plus léger : il n'est pas mécontent d'être relevé de la terrible responsabilité qui pesait sur lui. Cependant derrière ce soupir de soulagement collectif, pointe une angoissante question, que l'on taira les premiers jours, mais que l'on ne pourra éluder très longtemps.

Le 2 avril 1953, première audience devant le tribunal de première instance du district Ouest de Londres. Elle dure à peine cinq minutes. John Christie, qui semble plongé dans une hébétude totale, est conduit à l'infirmerie de la prison de Brighton. Il ne nie ni n'avoue rien, il ne prononce même pas un mot. Pendant ce temps, les spécialistes ont reconstitué des squelettes, avec du fil de fer, en partant des ossements trouvés dans le jardin. Ils les ont recouverts de plâtre et enduits d'une couche de plastique qui simule la peau, de façon à donner à l'ensemble une apparence humaine. Les mensurations des squelettes sont communiquées à la police pour identification. A ce point de l'enquête, comme Christie s'obstine à nier toute participation aux meurtres de ces six femmes, trois questions se posent :

1 « A-t-il tué par sadisme ou pour dissimuler la preuve de tentatives d'avortements manqués ? »
2 « Ethel Christie, sa femme, qui pratiquait avec lui ses opérations clandestines, était-elle sa complice lors des deux premiers assassinats, et, dans ce cas, pourquoi l'a-t-il tuée ? »
3 « Timothy Evans, pendu pour avoir tué sa femme et son bébé, a-t-il été victime d'une erreur judiciaire ? »

Le 4 avril 1953, la question est posée ouvertement. Depuis plusieurs jours, on évitait d'y faire allusion, mais la corrélation entre l'affaire Christie et l'affaire Evans est tellement évidente qu'on ne peut plus recourir à un faux-fuyant.

Voici les faits de l'affaire Evans : le 1er décembre 1949, Evans se rend au poste de police : « J'ai tué ma femme, déclare-t-il, elle était querelleuse et ne m'accordait aucun répit. Je l'ai jetée dans la fosse septique de ma maison. Vous la trouverez au 10 Rillington Place, dans le jardin. » Or, c'est non seulement le corps de Mrs. Evans, mais aussi celui de sa fille, empaquetés dans des papiers, que l'on découvre dans le jardin. Cinq fois de suite, Evans confirmera qu'il est le meurtrier de son épouse. Mais, lorsqu'il comparaît devant la Cour criminelle de l'Old Bailey, cet homme qui ne sait ni lire ni écrire et qui paraît d'une intelligence limitée raconte une histoire bien différente :

« Béryl, ma femme, dit-il, attendait un bébé. Je ne voulais pas de cet enfant qui alourdissait nos charges. J'en ai parlé à mon voisin, John Christie. " Je peux mettre fin à sa grossesse sans aucun danger pour elle ", m'a dit Christie. Le 8 décembre, en rentrant de mon travail, j'ai trouvé mon voisin dans l'escalier. " Votre femme est morte pendant l'opération ", me dit-il. »

Histoire étrange, s'il en fut. La suite parut tout aussi ténébreuse à l'époque : Evans aide Christie à transporter le cadavre dans l'appartement au-dessus du sien, qui est inoccupé. Selon ses dires, il n'aurait plus revu le corps de sa femme, une fois le transport effectué. Son voisin, reconnaissant de ce qu'il ne lui a pas tenu rigueur de l'accident survenu à sa femme, lui aurait proposé de confier son enfant à des amis sûrs. Il n'aurait appris la mort du bébé qu'au moment où la police a retrouvé son cadavre avec celui de sa mère. Evans dira encore qu'il n'a avoué ce crime que pour venir en aide à Christie.

A l'époque, le récit fait par Evans paraît invraisemblable. On ne parvient pas à croire qu'il ne se soit inquiété, ni de savoir ce qu'est devenu le corps de sa femme, ni de l'endroit où l'on a placé son enfant.

Interrogé par l'avocat de la défense, Christie, témoin essentiel du procès Evans, réfute toutes les accusations portées contre lui par l'accusé, et les témoignages médicaux lui donnent raison. On ne constate, en effet, aucune tentative d'avortement sur le cadavre de Mrs. Evans, qui est morte étranglée avec une cordelette.

Aujourd'hui, en se rappelant les faits, la police, les magistrats qui ont condamné Evans, s'aperçoivent que ce qui paraissait invraisemblable au moment du procès, est devenu tout à fait plausible : Christie a très bien pu tuer la femme d'Evans et faire passer son crime pour un avortement raté.

Deux points dans l'affaire Christie revêtent, maintenant, une importance capitale. Premièrement, Christie doit-il être considéré comme fou, ou comme responsable de ses actes (auquel cas, il doit être pendu) ? Deuxièmement — et cette question fait frémir l'Angleterre —, en exécutant Evans, a-ton pendu un innocent ?

Christie doit donc répondre du meurtre de sa femme, qui est justement le plus difficile à expliquer par une folie sadique. On peut toujours trouver de bonnes raisons de supprimer sa femme. Par conséquent, l'avocat de la défense va tenter de prouver que Christie a tué beaucoup de femmes avant et après Ethel Christie et plaider la folie meurtrière, c'est-à-dire l'irresponsabilité mentale. Aussi, après avoir nié pendant plusieurs semaines, Christie avoue maintenant le plus de meurtres possible. Son défenseur fait valoir en outre qu'il a été gazé pendant la guerre de 1914 : il est resté aveugle pendant six mois et sa santé est demeurée précaire.

Lorsque Christie marche lentement vers la barre des témoins, il lance un regard furtif sur les jurés et sort son mouchoir, pour essuyer ses larmes disent les uns, pour se moucher disent les autres. Il ne fait aucun doute qu'il est ému lorsqu'il commence le récit de sa terrifiante histoire, et son avocat fait ressortir avec une habileté extraordinaire l'état mental de son client.

« Christie, combien de femme avez-vous tuées ?

— Je ne sais pas, je ne me rappelle plus.

— Comment ? Vous ne vous en souvenez plus ! s'exclame l'avocat.

— Parfois, je sens quelque chose dont je ne peux plus me défaire... »

Puis, d'une voix basse et timide, clignant des yeux derrière ses lunettes, Christie, l'homme tranquille, le petit employé d'une entreprise de transports, révèle qu'il a tué pour la première fois il y a dix ans.

La première des sept victimes est la petite Autrichienne Margaret Friesel, dont on a retrouvé le squelette dans le jardin macabre. « J'ai rencontré Margaret Friesel, dit Christie, lorsque j'étais dans la police en 1943. Elle est venue me rendre visite deux fois.

— Que lui avez-vous fait au cours de sa seconde visite ?

— Je l'ai étranglée, avec un bas, je crois. »

La deuxième victime est Miss Muriel Eraidy de Putney, qu'il rencontre en 1944. Il l'asphyxie avant de l'étrangler. Lorsque l'avocat lui demande s'il se souvient d'avoir tué d'autres femmes, il dit qu'il ne peut s'en souvenir.

Et la justice anglaise se remet mal de son troisième crime : Christie avoue avoir étranglé Mrs. Evans. En revanche, il se défend d'avoir tué le bébé. « Le 7 novembre, dit-il, je sens une odeur de gaz dans la maison. Je monte chez Mrs. Evans et la découvre allongée par terre. Le robinet du gaz est ouvert. J'ouvre la fenêtre, je l'aide à se relever et lui donne un verre d'eau. Mrs. Evans me supplie de ne rien dire à personne. Je fais du thé et nous en buvons tous les deux. Le lendemain, Mrs. Evans vient me trouver. Elle me dit qu'elle est lasse de vivre, qu'elle n'a pas le courage de se tuer. Elle me demande de la tuer. C'est pour cette raison que je l'ai étranglée avec un bas. »

En ce qui concerne le meurtre de sa femme, il prétend l'avoir trouvée un soir dans un état alarmant : « Elle avait des convulsions, je ne pouvais la voir souffrir ainsi. J'ai pris un bas et lui ai serré le cou pour abréger ses souffrances. »

Enfin, il avoue le motif réel de ses crimes : il avait des relations sexuelles avec ses victimes, avant et après la strangulation.

Il y a dans tous les procès, même les plus macabres, des moments comiques. Par exemple, quand Christie explique qu'en faisant du jardinage il déterrait souvent par mégarde un crâne ou un tibia. Ou encore quand il prétend avoir placé le corps de sa femme sous le plancher pour ne pas en être vraiment séparé. Il ressort évidemment de tout cela que Christie n'est pas en pleine possession de ses facultés mentales. Mais la loi anglaise n'admet l'irresponsabilité que si l'accusé n'est pas conscient d'enfreindre la loi au moment où il accomplit son crime. Comme les psychiatres ne sont pas d'accord, le ministère public fait valoir que, puisque l'assassin cachait les cadavres, une fois ses crimes accomplis, c'est qu'il avait conscience de violer la loi. Donc, il est coupable. En vertu de cette logique, il obtient pour Christie la condamnation à mort.

En ce qui concerne les autres meurtres, les divers dossiers seront clos sous la mention : « Meurtrier présumé : John Christie. » On a tout lieu de croire qu'il sera pendu. Cependant, le doute qui pèse maintenant sur la culpabilité d'Evans remue l'opinion publique, qui se prononce contre la peine de mort. Au cours du procès de Christie, l'avocat général, soucieux de dissiper le malaise qui s'installe dès que le nom d'Evans est prononcé, tente de démontrer que la justice anglaise n'est coupable d'aucune erreur judiciaire. En effet, si Christie avoue le meurtre de Mrs. Evans, il se déclare innocent de celui de sa fille. Il ressort de tout cela qu'Evans n'a pas été condamné à tort : il a bel et bien tué son enfant. Cette démonstration soulage tout le monde, mais elle n'empêche pas les travaillistes de déposer un projet de loi contre la peine de mort. Christie doit être pendu le 15 juillet à 8 heures. Le député de sa circonscription demande que la sentence soit remise. D'autres députés essaient d'obtenir le sursis, ainsi que les socialistes et jusqu'à la mère d'Evans, qui espère qu'un témoignage de Christie réhabilitera son fils.

Rien n'y fait, John Christie est pendu le 15 juillet, comme prévu. Mais cette exécution est mal acceptée par un grand nombre de citoyens anglais.

Il faudra attendre deux ans pour que le ministre de l'Intérieur, Mr. Chuter Ede, celui-là même qui a fait exécuter Evans, monte à la tribune de la Chambre pour reconnaître l'innocence de celui qu'il a fait pendre. Il ajoute même que dans l'affaire Evans, comme dans l'affaire Christie, la peine de mort a été négative. La première fois, elle a puni un innocent, la deuxième fois, elle a empêché de le disculper, en supprimant le seul témoin qui était apte à le faire. En conséquence de ce plaidoyer, la peine de mort est abolie.

Le 11 juin 1961, parut un livre qui permit la réhabilitation complète d'Evans. Cependant, l'affaire ne sera close judiciairement qu'en 1966, date à laquelle il est reconnu qu'Evans n'a pas tué sa fille. Mais les choses n'en restèrent pas là, bien que la reine Elizabeth ait officiellement cautionné la réhabilitation : la contre-enquête laissa entendre qu'Evans avait probablement étranglé sa femme...

Les dossiers extraordinaires T3
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