Le soir qui entre par les fenêtres de l’Hôtel-Dieu se heurte aux écrans cristallins des ordinateurs où les corps des malades sont traduits en chiffres tandis que leurs âmes, impossibles à quantifier, sont abandonnées au désert des chambres, oubliées comme elles commençaient de l’être dans les livres scintillants de Descartes.