L’état d’alarme
et le sursaut d’orgueil.
« Bonjour, mon ami », dit l’ÉTAT D’ALARME AU SURSAUT D’ORGUEIL ; « comment allez-vous ce matin ? »
« Très fatigué », répondit le sursaut d’orgueil en s’asseyant sur une pierre au bord du chemin et en s’épongeant le front. « Les politiciens m’épuisent à force de mener leurs débats en m’utilisant, moi, au lieu d’agiter un bâton. » L’état d’alarme soupira avec sympathie et dit : « C’est à peu près la même chose ici. Au lieu d’utiliser une lorgnette, ils regardent les agissements de l’opposition à travers moi ! »
Comme les malheureux compagnons mêlaient leurs larmes amères, on leur notifia qu’ils avaient à retourner à leur devoir, car l’un des partis politiques avait réussi à faire nommer un voleur, et s’apprêtait à tenir un grand meeting de réjouissances.