AVANT-PROPOS

Christian Charrière est né en 1940. Après ses études, il a couru le monde : professeur de français en Laponie, puis journaliste à Combat, il a travaillé au Cambodge sur les ondes de Radio Phnom-Penh et assisté à la naissance du phénomène Khmer rouge. Correspondant de guerre au Vietnam, il a suivi le siège de Danang. Il s’est installé un temps à Bali, avant de revenir à Paris, où il a couvert, pour le journal Combat, les événements de Mai 68, ce qui lui a donné la matière de son premier roman, Le Printemps des enragés. Prix du Quai des orfèvres pour son second roman, Dites-le avec des fleurs, il a publié une série de romans fantastiques, notamment Mayapura, Les Vergers du ciel, Le Sîmorgh. Son roman La Forêt d’Iscambe le fit comparer à une sorte de Tolkien français. Journaliste au Quotidien de Paris, il a tenu une chronique consacrée à la télévision. À partir de 1982, il s’oriente vers la symbologie traditionnelle et l’interprétation des rêves, dont il tirera plusieurs livres, notamment Le Maître d’âme et une série d’ouvrages parus chez Pygmalion sur les enseignements secrets et les rêves. Il est décédé en septembre 2005 à Paris.

 

Notre civilisation n’est plus : une forêt gigantesque s’étend sur la moitié de l’Europe. Un ermite et son disciple font route vers les ruines de Paris. Captivé, émerveillé, le lecteur s’engage à leur suite dans cette forêt extraordinaire, peuplée de termites géants et de fleurs carnivores, de héros déchus et de milices sanglantes… On entre dans La Forêt d’Iscambe et on en sort changé à jamais.

« Dans cet amas de végétation en furie vivaient des monstres étranges, des abominations redoutables. »