P

Parodies, pastiches, détournements…

En 1968 aux Éditions Situationniste, paraissent Le Capital aux pinces d’or et La Route du Soleil. Il s’agit de détournements effectués à partir d’images des albums dont les textes seuls ont été modifiés. L’écologie aujourd’hui récupérée – qui s’en plaindrait – par ceux qui naguère s’en gaussaient inspire ces deux ouvrages qui ont une portée subversive que n’ont pas la plupart des parodies qui, souvent, se veulent sexuellement transgressifs comme c’est le cas de Tintin en Suisse, La Vie sexuelle de Tintin, Les Aventures libertines de Tintin n° 1. Signés Jan Bucquoy, ces albums sont interdits de vente en Belgique et en France à la suite d’un procès pour plagiat, mais ils sont restés autorisés un certain temps en Hollande, où ils furent à leur tour imités !

images

Curieusement, les albums-charges de Jan Bucquoy ont vieilli très vite. Ces provocations sont aujourd’hui très datées, ce qui fait leur charme, mais fixe aussi leur limite. Certes, les années 70 furent celles de la libération sexuelle, mais, avec le recul, ces parodies apparaissent davantage comme l’expression des frustrations de leur auteur que comme la dénonciation d’un prétendu moralisme. Que peut la salacité de Jan Bucquoy contre la poésie étrange qui émane de chaque album de Tintin ? Une enfilade, c’est le cas de le dire, de situations pornographiques ne suffit pas à rendre drôle l’ensemble.

Exception à la règle : le fameux Tintin en Thaïlande dans lequel le sexe est le prétexte à des dialogues souvent hilarants et surtout à une dénonciation savoureuse des pratiques des ayants tous les droits.

Une satire sympathique qu’on retrouve dans une parodie pamphlet plus récente : L’Affaire Roswell (Masterman).

Citons encore :

– Breaking Free de J. Daniels (Éditions Attack international). Dans cet album, Tintin devient un activiste d’extrême gauche, ce qui contrebalance un peu les récupérations fascisantes opérées par certains militants d’extrême droite.

– Tintin au pays du Conseil, détournement antistalinien de Tintin chez les Soviets.

– Tintin et la Webcensure, et Tintin en Irak (Éditions Farang) qui montent en un patchwork plus ou moins réussi des vignettes issues d’albums différents.

Seules les œuvres majeures suscitent durablement la parodie, le pastiche et le détournement. Que ces approches soient agacées ou agaçantes, peu importe ! Parallèles aux exégèses, aux thèses et aux commentaires, elles constituent à leur façon un hommage à la création qui les inspire. Elles ne sont en rien, comme certains ayants tous les droits voudraient le faire croire, des contrefaçons.

 

Et puis, à quoi bon vouloir régenter et fliquer cette jungle anarchique où le pire côtoie le meilleur ?

Tintin à Rotterdam / Tintin et les Extra-terrestres / Tintin contre Kuifje / Tintin à Paris / Tintin en version X / Tintin revient ! / Tintin à Tien An Men / Tintin fait un porno / Pinpin, La fin de l’or noir / Tintin, Le Journal du capitalisme / Tintin contre Batman / Tintin dans Loft Story / L’Ydille noire / Tintin au Bongo / Zinzin Maître du Monde / Objectif Monde / Tintin, L’énigme du 3e message / Le Petit Vingt-cinquième / Tintin et la menace des steppes / Tintin et la guinda / Le Mystère de la toison d’or / L’Or des Orduenditos / Tintin à Barcelone / Pintintimbert et le Secret d’Éliane / Tintin Skinhead, de Hades / Vers Kaboul / Tintin et les harpes de Greenmore / Une aventure sans Tintin / Tintin en Bordelie / Tintin par F’Murr / Tintin, pigiste au XXe siècle / Tintin et le Lac de la sorcière / Mission marabout / Tintin dans le Golfe / Mormiter contre Mormiter / Y a-t-il un Tintin dans l’album ? / Dans la Lune / Descente en règle de trois / Tintin et le Pustaha / Les Aventures de Quinquin : le maître du rock / Les dix petits fétiches / Tintin à Baker Street / La Bibliothèque infernale / Totor, CP des Hannetons / Tintin et les témoins de Jéhovah / Zinzin, maître du monde / Le Jumeau maléfique / La Voie du lagon / Tintin chez Botul…

À noter une pièce très rare : le tract diffusé à Annecy à l’automne 1982 et élaboré à partir d’images détournées de certains albums et invitant à écouter Radio Contrebande, excellente et inventive radio libre qui depuis s’est tue.

Perec

D’un Georges l’autre

Dans Tintinolâtrie1 livre quasi introuvable aujourd’hui, parce que hélas non réédité, était publié un texte présenté comme un inédit de Georges Perec, avec le préambule suivant : « Tintinophile avisé, Georges Perec admirait dans l’œuvre d’Hergé, non seulement l’ingéniosité picturale, mais aussi l’invention verbale. Nous publions ici un texte inédit, rédigé, en guise d’entraînement, à l’époque où Perec travaillait à son magistral lipogramme en E : La Disparition. »

Presque dix ans plus tard, les Éditions Casterman me transmettaient une lettre dans laquelle un étudiant à la fois tintinophile et perecquien me faisait part de ses interrogations quant à la paternité de ce texte.

« Quand j’ai lu le lipogramme en E Tintin au Congo, je n’ai pas reconnu la patte de Perec, je suppose qu’il s’agit d’un faux, tout comme les articles que vous attribuez à différents savants aux noms étranges. Je vous soupçonne d’en être l’auteur. Au cours de mes recherches à l’Association Perec (1 rue de Sully, Paris 5e), j’ai découvert que deux éminents perecquiens (David Bellos et Bernard Magné) font figurer Tintin au Congo dans leur inventaire de l’œuvre écrite par Georges Perec. D’autres personnes que j’ai interrogées m’ont dit qu’il s’agissait d’un texte apocryphe, d’autres ne savent pas. Bref les avis sont partagés. C’est pourquoi je m’adresse à vous pour savoir exactement ce qu’il en est2. »

Au moment où j’écris ces lignes, on ne sait toujours pas à qui attribuer ce texte. Pour éclaircir cette énigme littéraire, le meilleur conseil à donner aux admirateurs de Perec est de se tourner, tant vers les ayants droit de Georges Perec que vers ceux de Georges Remi.

Perroquet

Toutes sortes d’oiseaux volettent dans la BD, exception faite pour les perroquets. Bien que leur ramage soit aussi riche que leur plumage, on ne peut pas dire que les psittacidés aient inspiré beaucoup de dessinateurs, si ce n’est pour figurer comme animaux de compagnie dans des récits de piraterie (Barbe Rouge, Les Passagers du vent, etc.).

Franquin, grand dessinateur animalier, fait apparaître de-ci de-là des perroquets, notamment dans Spirou chez les Pygmées. Il fait même de cet exotique volatile l’emblème du régime de l’infâme Zantas, alias Zantafio dans Le Dictateur et le Champignon, mais, exception faite pour ces apparitions, le rôle dévolu aux perroquets dans les aventures de Spirou et Fantasio reste modeste.

images

Les perroquets furent cependant mis à l’honneur dans The Yellow Kid3. N’oublions pas non plus le facétieux Rarahu, qui partage les aventures de Lili.

Dans Tintin au Congo, Milou se castagne avec un perroquet qui ouvre les hostilités en lui mordant la queue (voir l’édition noir et blanc pp. 4, 5 et 6). Pierre Sterckx, comme on va le voir un peu plus loin, analyse avec une très grande pertinence la présence des perroquets dans l’œuvre d’Hergé. Alors, pourquoi diable, à propos de ce gag, nous ressort-il un des poncifs les plus rebattus de la doxa psychanalytique, affirmant que ce volatile apparaît « castrateur » ? Tous les amis des perroquets ne peuvent que rire de ce tic interprétatif ! D’autant plus que ce que redoute Tintin pour son chien, c’est la psittacose, maladie pulmonaire qui en 1929 fit un peu plus de 800 victimes dans le monde.

Le désir de précision d’Hergé s’appuie souvent sur une recherche rigoureuse de documents. Ses perroquets sont remarquablement dessinés, à l’exception des pattes ! Les pattes des psittacidés présentent en effet une disposition zygodactyle des doigts : premier et quatrième doigts orientés vers l’arrière ; deuxième et troisième doigts orientés vers l’avant. Détail morphologique important qui a échappé à Hergé puisque les pattes de ses perroquets ne sont pas dessinées correctement. C’est le cas de Jacko dans Tintin au Congo, de Balthazar dans L’Oreille cassée, des perroquets de l’île dans Le Secret de la Licorne. Dans les six planches dessinées pour les Confiseries Antoine dans les années 30, Dropsy, le perroquet d’Antoine et Antoinette, un frère et une sœur qui préfigurent Jo et Zette, présente aussi des pattes zoologiquement peu académiques ! Seule exception, Coco dans Les Bijoux de la Castafiore qui, sur son perchoir, présente des doigts conformes à la nature.

Les psittacidés ont en commun une autre caractéristique morphologique : un gros bec ! Un bec puissant et recourbé avec la mandibule supérieure mobile vers le haut. Le perroquet, par nature amateur de fruits et de graines contenues dans des enveloppes rigides, exerce son bec en permanence sur tout ce qui lui semble intéressant à becqueter. Pas de chance pour Milou, c’est sa courte queue qui fait les frais de ce penchant ! La symbolique castratrice plaquée arbitrairement par Pierre Sterckx sur un comportement avéré par les ornithologues relève donc d’une méconnaissance des perroquets, qui pour être pardonnable n’en est pas moins totale.

 

La même interprétation psychanalytique pourrait s’appliquer à Coco, le « perroquet des Îles » offert par la Castafiore à Haddock dans les Bijoux de la Castafiore (p. 9, cases 8 et 9). Mais que le capitaine se fasse mordre l’index gauche par cet oiseau ne fait pas pour autant apparaître celui-ci comme castrateur. Tant qu’à pousser les interprétations jusqu’au délire, pourquoi ne pas affirmer que Coco, cet oiseau rouge, cette calamité emplumée, est une représentation du communisme intrinsèquement pervers, prêt à agresser le monde libre dont Haddock serait l’incarnation ?!!

Dans un cauchemar – sûrement un des rêves les plus torrides de toute l’histoire de la BD ; Les Bijoux de la Castafiore (p. 14, case 14) –, le capitaine Haddock, nu et apoplectique, isolé au milieu d’un public de perroquets mâles en frac, reluque la diva métamorphosée en monstrueuse Papagena. Qu’il s’agisse d’une métaphore sexuelle, aucun doute. Mais là encore, l’interprétation psychanalytique est arbitraire.

Balthazar

Dans L’Oreille cassée, le héros caché s’appelle Balthazar. Attention ! Il ne s’agit pas du perroquet ainsi prénommé, mais de son ancien propriétaire, un sculpteur qui est mort assassiné4 et dont la voix est transmise aux vivants par l’oiseau parlant. Une voix d’outre-tombe, celle d’un revenant qui appelle à l’expiation d’un crime impuni : « Rodrigo Tortilla, tu m’as tué ! » (p. 12, case 4).

Hergé avait donc compris tout le parti qu’il pouvait tirer de l’écholalie pour amorcer son intrigue, ou plutôt pour la rendre plus complexe, car souvent, comme le fait remarquer Pierre Sterckx, dans sa contribution à L’Archipel Tintin5 les personnages d’Hergé « même les plus modestes sont des paradoxes au sein desquels se jouent des doubles (ou triples, quadruples) intrigues, lesquelles entrelacent contenants et contenus, archétypes et nouveautés avec la plus grande virtuosité. »

Le psittacisme, rappelons-le consiste à répéter des vocables et des notions mal assimilées. Je dirais même plus : mal assimilées. Les Dupondt sont atteints de ce mal des mots. Ce qui dans Le Trésor de Rackham le Rouge (p. 29) ne rend que plus savoureuse la rencontre entre des perroquets et les deux détectives qui du coup restent cois, laissant à Tintin le soin de commenter pour Haddock le concert d’injures donné par ces oiseaux au bec bien pendu.

– Mille sabords ! des perroquets !!!…

– Oui, des perroquets. De génération en génération, ils se sont transmis le vocabulaire de votre aïeul.

Là encore, on retrouve le thème du secret de famille, sous-jacent, selon Serge Tisseron6, dans toute l’œuvre d’Hergé. Pierre Sterckx suggère même d’aller plus loin : « Et donc, le “perroquet” (qui désigne aussi une voile d’un navire ou un porte-manteau, ce qui permet de suggérer aussi bien l’envol que le perchoir, l’aventure ou Moulinsart…) aurait pu me conduire sur les traces d’un Tintin à la recherche de la voix et de la figure de ses ancêtres mythiques… et pourquoi pas à travers eux, de la figure des figures, celle de l’origine. Tintin, orphelin, appartient ipso facto aux héros de légendes : Moïse, Œdipe et autres “sauveurs” trouvés7. »

Philippulus le Prophète

Philippulus le prophète est sans conteste une des plus hautes figures paranoïaques de la BD franco-belge. Ancien collaborateur du professeur Calys, directeur de l’Observatoire, Philippulus lui ressemble étrangement : même crâne piriforme, nez en aileron de requin, bésicles. Drapé dans une sorte de linceul, Philippulus ponctue à coups de gong ses prédictions affreuses qui renouent avec celles des millénaristes des périodes obscures : « La fin des temps est venue…! Des jours de terreur vont venir !… Tout le monde va périr !… Et les survivants mourront de faim et de froid !… Et ils auront la peste, la rougeole et le choléra !… » (L’Étoile mystérieuse, p. 7, case 12). Au cours d’une nuit caniculaire où la chaleur fait fondre l’asphalte, l’irrationnel et le rationnel venant à se confondre, les prophéties catastrophiques du cinglé viennent confirmer les calculs du collaborateur d’Hippolyte Calys qui prévoient la collision d’un aérolithe avec la Terre à 8 h 12 min 30 s. L’astronome se réjouit de la proche fin du monde dont il compte absolument tirer gloire : « Demain je serai célèbre ! » (p. 6, case 2).

Qui de Calys ou de Philippulus est le plus fou ? Le savant possédé par son savoir au point d’en perdre l’entendement, ou l’illuminé mystique qui voit en Tintin « un envoyé du diable !… un suppôt de Satan !… Un infâme serviteur de Belzébuth !… » (p. 8, case 2) ? Calys se rattrapera plus tard en dirigeant l’expédition du FERS, qui retrouvera l’aérolithe au large de l’Islande. Philippulus s’échappera de l’asile où il avait été reconduit après cet épisode mouvementé. Repris, il s’en échappera à nouveau en 1950.

Passé aux États-Unis, il y fonde la secte des « Arachnidiens de l’Apocalypse ». Autoproclamé doyen de l’Université ouverte par lui en toute légalité à Houston (Texas), il tient la chaire d’épidémiologie astroprophétique, qui étudie notamment les liens entre les passages de comètes et les épidémies de peste bubonique et de grippe porcine. Il meurt dans son laboratoire en mai 1968, piqué par une épeire diadème géante dont il avait instauré le culte.

Pompage éhonté

Pompons

– Allez-y ! Pompez !…

– Pompons !… (Le Trésor de Rackham le Rouge, p. 39, case 9). L’ordre donné par le capitaine Haddock aux Dupondt dans Le Trésor de Rackham le Rouge, alors qu’ils sont en train d’actionner la pompe qui permet à Tintin de respirer dans son scaphandre, semble avoir été repris par l'Imprimatur. Celui-ci entend bien que l’aventure continue « dans le respect de l’œuvre8 », mais il ne semble pas que ce respect s’applique aux œuvres non validées par Moulinsart & Co.

Désormais, il ne s’agit plus d’envoyer de l’oxygène à Tintin, mais, à l’occasion, de laisser les Dupond et Dupont assermentés par Moulinsart pomper sans vergogne des écrits de tintinologues mis à l’index.

Un exemple : dans Tintin au pays des savants, Moulinsart (2003), album adapté du numéro Science et Vie, « Tintin chez les savants – Hergé entre science et fiction », les pages 74 et 75, répertorient les inventions du professeur Tournesol, déjà relevées dans Le Tournesol illustré9. Jusque-là, rien de bien méchant. Pompage véniel, puisque les textes ne sont pas repris.

Repompons

– En avant !… Repompons…! (Le Trésor de Rackham le Rouge, p. 54, case 9).

En revanche, dans le hors série n° 5 du magazine L’Express10 (décembre 2009-janvier 2010), intitulé « Hergé, la vie secrète du père de Tintin », les deux pages consacrées aux jurons du capitaine Haddock (pp. 48 et 49) ont été pompées presque intégralement dans Le Petit Haddock illustré ou L’intégrale des jurons du capitaine Haddock11, dictionnaire dont huit entrées ont été reprises in extenso.

Certes, en tout petits caractères, mention est faite de l’ouvrage pillé, dont la couverture est reproduite, format timbre-poste, à la fin de l’article. Mais cette image, qui pourrait être prise pour une signature, n’est là que pour mieux faire passer le larcin, puisque l’auteur de ce dictionnaire n’a pas été consulté sur ces emprunts. Quant aux droits d’auteur, les sbires d’Imprimatur s’assoient dessus !

Pompons et « repompons »

Dans Le Trésor de Rackham le Rouge, alors qu’ils pompent pour alimenter en air le scaphandre de Tintin, Dupont s’écrie : « En avant !… repompons !… » (p. 54, case 9). Les Dupondt sont coiffés du bachi, le fameux bonnet de laine à… pompon.

images

Case étonnante ! Car ici l’image et les mots coïncident et mêlent deux figures de rhétorique fréquemment rencontrées dans le discours des deux policiers : la répétition et la paronomase. La paronomase consistant à rapprocher des mots ou des séquences dont les sonorités sont proches. Les deux pompons des Dupondt et le « repompons » de Dupont se répondent.

Produits dérivés

Les seules figurines dignes d’être admirées, voire possédées, sont les statuettes sculptées par des artistes africains. Des œuvres qui échappent – faut-il s’en plaindre ou s’en réjouir – à tout contrôle de l’ayant tous les droits.

Celles qui viennent de Côte d’Ivoire ont d’autant plus de valeur que le marché d'Abidjan où elles étaient fabriquées et entreposées a été, il y a quelques années déjà, la proie d’un gigantesque incendie.

D’une facture apparemment naïve, ces statuettes joliment peintes réussissent à exalter la part d’enfance que nous cherchons tous en regardant se démener Tintin et ses amis. Divinités poétiques et vénérables, elles figurent donc en bonne place dans le temple de notre tintinolâtrie !

1.

Albert Algoud, Tintinolâtrie, Casterman, 1989.

2.

Lettre adressée à l’auteur, le 14 novembre 1996, par Éric Lavallade.

3.

Voir les pages magnifiques de The Yellow Kid, reproduites dans 30 héros de toujours, chefs d’œuvre de la BD, 1830-1930, Claude Moliterni, Éditions Omnibus, 2005.

4.

« On a donc tué Monsieur Balthazar. Et on l’a tué parce qu’il avait probablement exécuté pour quelqu’un la réplique du fétiche Arumbaya : On ne voulait pas qu’il bavarde… On ?… On…? Qui peut être ce “On” ?… Comment le savoir ? » (L’Oreille cassée, p. 4, case 13).

5.

L’Archipel Tintin, les Impressions Nouvelles, 2004.

6.

Serge Tisseron, Tintin et le secret d’Hergé, Hors Collection, Les Presses de la Cité, 1993 et 2009.

7.

L’Archipel Tintin, Les Impressions Nouvelles, 2004.

8.

Tintin, Grand voyageur du siècle, Géo-Éditions Moulinsart, 2001.

9.

Albert Algoud, Le Tournesol illustré, Casterman, 1994.

Version française du magazine Le Vif / L’Express, n° 43 Hors série, Hergé l’homme derrière Tintin, septembre 2009.

Albert Algoud, L’Intégrale des jurons du capitaine Haddock, Casterman, 1991.