la bataille de paris

Des groupes convergeaient dans leur direction sans qu’ils aient eu besoin de lancer le signal convenu – les explosions de deux grenades entrecoupées d’une rafale de fusil d’assaut. Les ronronnements des hélicos cargos n’étaient plus que des bourdonnements à peine audibles.

« Ils nous ont laissés un peu trop facilement atterrir à mon goût, grommela Belkacem.

— Ils nous font une guerre par élimination, murmura Wang. Ils se sont disposés en plusieurs niveaux de défense... »

« La base de Paris comprend trois autres niveaux », modula le réseau.

« Comme moi lorsque je faisais partie des brigades du Paradis originel, intervint Migual Passarell. Nous n’affrontions jamais les chefs de guerre de l’opposition, nous massacrions les membres de leurs familles l’un après l’autre. En commençant, si possible, par les enfants... Trabajo de hijo de puta...

— Une façon d’empêcher le désordre de s’installer, ajouta Wang. De contrôler la progression du chaos... »

À peine avait-il prononcé ces paroles que la porte coulissa et disparut à l’intérieur du mur sans un grincement. Les hommes braquèrent leurs fusils d’assaut sur l’ouverture béante, prêts à faire feu au moindre mouvement suspect.

 « Bienvenue dans la base souterraine de l’ONO », modula le réseau.