Cet ouvrage est également parru sous le titre "Le crime d'Halloween"
Le 31 octobre, les sorcières s'envolent sur leur manche à balai : c'est
Halloween, la fête du potiron. À cette occasion, Mrs Drake a organisé
une soirée pour les "plus de onze ans". Les enfants participent aux
préparatifs, sous l’œil nonchalant de Mrs Oliver, qui croque son
éternelle pomme. "Savez-vous que j'ai eu l'occasion d'assister à un vrai
meurtre ?" se vante Joyce, une fillette à la langue bien pendue, devant
la célèbre romancière. Tout le monde lui rit au nez : Joyce ne sait
plus qu'inventer pour se rendre intéressante. La fête est un succès, et
les enfants font un triomphe au jeu du Snapdragon qui clôt la réception.
Tous les enfants ? C'est en rangeant la maison, après le départ des
invités, qu'on découvre le cadavre de la petite Joyce dans la
bibliothèque. Bouleversée, Mrs Oliver fait aussitôt appel à son ami, le
grand Hercule Poirot.
Sous la domination d'un aïeul tyrannique, une étrange famille habite
cette maison biscornue : deux fils, deux belles-filles, trois
petits-enfants, une vieille tante... Mais aussi la toute jeune seconde
épouse du grand-père et le précepteur qui pourrait bien être son
amant... Puis le grand-père meurt, qui peut bien l'avoir tué ? La seule
personne qui semble avoir une idée précise sur la question c'est
Joséphine, douze ans. Joséphine a des idées sur tout. Y compris sur
l'art dramatique, les motivations des criminels et l'art d'empoisonner
les gens. C'est un petit monstre très sympathique. Et il faut être
attentif aux petits monstres.
Sur les bords du Nil, en Égypte, près de Thèbes, 2 000 ans avant
Jésus-Christ. Prêtre de la maison des morts, Imhotep doit veiller à
l'entretien du tombeau d'un riche notable. En échange, il a reçu de
nombreuses terres et des troupeaux. Ce propriétaire avisé n'a pas
confiance dans l'esprit d'initiative de sa progéniture à qui il impose
ses décisions. Devenue veuve, sa fille Renisenb revient vivre au domaine
familial, et perçoit vite les tensions générées par cette dictature
patriarcale. Les choses s'aggravent lorsque Imhotep rentre de Memphis
accompagné de Nofret, une beauté de 18 ans présentée comme sa concubine.
Le ton monte entre le père et ses fils à qui il reproche de n'avoir pas
respecté ses consignes. Lorsqu'il repart régler quelques affaires,
Nofret préfère rester seule au sein d'une famille hostile. Elle est
jeune, belle et sait fort bien s'y prendre pour devenir riche. Pourtant,
cet esprit machiavélique ignore que son attitude va déclencher une
série de meurtres.
Tous ceux qui l’entouraient pouvaient tirer profit de la mort de Mrs
Ingelthorp, riche maîtresse de la propriété de Styles : son second mari,
Alfred Ingelthorp ; ses beaux-enfants, maintenus dans sa dépendance
financière ; Cynthia, sa jeune protégée... Et tous auraient pu se
procurer la strychnine qui l’a tuée.
Mais pourquoi Hercule Poirot
protège-t-il si obstinément Alfred Ingelthorp, alors que celui-ci se
défend à peine contre les soupçons grandissants qui pèsent sur lui ?
Patience ! Nous ne comprendrons qu’aux dernières pages le subtil jeu de
stratégie qui s’est noué entre ces deux hommes, aussi redoutablement
intelligents l’un que l’autre.
Dès ce premier roman, publié en 1920
Agatha Christie démontre son extraordinaire habileté à nous tenir en
haleine jusqu’au bout, alors même que les circonstances, les
personnages, les indices nous sont parfaitement connus. Et surtout, elle
campe le duo qui devait faire sa gloire : celui du petit détective
belge et son fidèle Hastings.
Le " Champ du gitan "... Michael avait tout de suite aimé la beauté
sauvage de cette propriété. C'était décidé : sur les ruines de l'ancien
manoir, il construirait sa maison. Une maison de rêve, bien entendu. Et
il s'y retirerait, loin de tout, avec Ellie. Mais le " Champ du gitan "
avait mauvaise réputation et la lande était maudite. On racontait que
les Romanichels y avaient jeté un mauvais sort, que d'étranges accidents
s'y produisaient... Pourtant, Michael n'était pas supertitieux, lui.
Les menaces de la vieille bohémienne ne lui faisaient pas peur. Personne
ne croit plus ces choses-là, de nos jours...
Le notaire, le médecin, la femme du pasteur... tout le monde y passe. Et
le doute s'insinue dans les esprits. Il n'y a pas de fumée sans feu...
Pourtant les accusations portées par les lettres anonymes qui déferlent
sur Lymstock sont tout à fait grotesque. Ne serait-il pas judicieux de
s'attaquer aux petits scandales qui émaillent la vie du village ? Mais
non... L'auteur des lettres préfère donner dans la fantaisie.
Il
n'empêche qu'a force de bombarder la petite commu-nauté de propos aussi
invraisemblables qu'orduriers, il finira bien par toucher juste un jour.
Et qui sait s'il ne déclenchera pas un drame ?
Clarissa s'est mariée avec Henry Hailshaw-Brown qui travaille au ministère des Affaire étrangères. Le couple habite une demeure de style à la campagne, mais la jeune femme s'y ennuie un peu. Aussi adore-t-elle recevoir quelques amis dont son tuteur Sir Rowland Delahaye, le vieux juge de paix Hugo Birch, ainsi que Jeremy Warrender, qui ne rate jamais une occasion pour tenter de la séduire. Pippa, la fille de Henry, née d'un premier mariage, rentre de l'école. Elle refuse de vivre chez sa mère toxicomane qui s'est remariée avec le louche Oliver Costello. Pendant que ses invités jouent au golf, Clarissa se retrouve nez à nez avec Costello venu réclamer, menaces à l'appui, la garde de Pippa, avant d'être éconduit. Puis c'est Henry qui annonce l'arrivée prochaine d'une personnalité soviétique et du Premier ministre britannique. Alors qu'elle prépare quelques sandwiches, Clarissa découvre dans le salon le cadavre de Costello. Affolée, elle appelle ses amis pour cacher le corps tandis que deux policiers, alertés par téléphone, sonnent à la porte…
Écrite primitivement sous forme pièce de théâtre, La Toile d'araignée a été adaptée en roman par John Osborne, le biographe d'Agatha Christie. Plus lisible sous cette forme, le texte n'a rien perdu de son suspense ni de sa tonalité ironique. L'intrigue, en béton, est agrémentée de solides dialogues. Un mustpour les amateurs ! --Claude Mesplède
Cette fois-ci, après un épuisant effort intellectuel, la rédaction de
son " œuvre maîtresse ", un essai sur les maîtres du roman policier,
Hercule Poirot est bien décidé à jouir d'un repos mérité... N'a-t-il pas
plus d'une fois prouvé qu'il était le roi des détectives, l'infaillible
dont la réputation n'est plus à faire ? Impossible de mettre en doute
ses capacités... Et pourtant, voilà qu'une jeune femme vient lui
déclarer qu'il est trop vieux pour l'aider ! Alors qu'elle-même est
venue le consulter au sujet d'un crime qu'elle n'est pas sûre d'avoir
commis... Ah ! cette nouvelle génération... Cheveux longs, idées
courtes... Mais Poirot va leur montrer... Trop vieux, lui ? Non, mais,
vous allez voir !
Ladies richissimes, jolies intrigantes et danseuses célèbres ; puissants
industriels, princes étrangers et membres du gouvernement... Voilà le
monde que côtoie Hercule Poirot. Car il ne veut s'occuper que d'affaires
extraordinaires, scandaleuses, délicates ; de crimes à la hauteur de
son incomparable intelligence. Et tandis qu'à Scotland Yard les
infortunés inspecteurs battent la campagne à la recherche d'empreintes
de pas ou de mégots de cigarettes, Poirot s'installe dans son fauteuil
où, une tasse de chocolat fumant à la main, il pense. Et comme par
magie, le mystère s'éclaircit. C'est cela, le génie !
Que de remous dans ce pensionnat de jeunes filles renommé qu'est
Meadowbank : des professeurs y trouvent la mort dans des circonstances
qui dépassent l'entendement. Le coupable est-il un sadique, ou un membre
du personnel ? Les crimes sont-ils liés à la présence d'une jeune
princesse orientale ? Y a-t-il une corrélation entre eux et un certain
petit paquet de grande valeur qu'on n'arrive pas à retrouver ?
Lady Edgware ne supporte pas la contradiction. Et son mari lui donne
bien du souci. D'abord, il a un caractère impossible. Ensuite, il refuse
de divorcer. Très ennuyeux... Car lady Edgware a justement l'intention
de se remarier. Que faire ? Mais charger Hercule Poirot de la
débarrasser du gêneur, bien sûr ! N'est-il pas le grand spécialiste des
affaires criminelles ? Lady Edgware aurait tendance à confondre tueur à
gages et détective que Poirot n'en serait pas autrement surpris. Mais
peu importe, après tout. Puisque le mari a fini par se résigner. Il
vient d'avoir la bonne idée de mourir. Assassiné. Contrariant, lord
Edgware ? Les femmes sont ingrates...
Alors qu'il rentre de mission et compte s'arrêter quelques jours à Istanbul, Hercule Poirot est rappelé d'urgence à Londres. On est en hiver et à cette époque de l'année, l'Orient Express roule habituellement quasiment à vide. Pourtant, sans l'aide du directeur de la compagnie, Hercule Poirot n'aurait pas trouvé de place à bord, comme si tous les voyageurs s'étaient donné rendez-vous dans ce train ! Dès la première nuit, un homme est assassiné. Le train est immobilisé par la neige qui empêche l'assassin de s'enfuir. Dans les wagons isolés du reste du monde, Hercule Poirot, au sommet de son art, mène l'enquête. Et ce ne sont pas les pistes qui manquent !
Chef-d'oeuvre incontesté de la littérature policière Le Crime de l'Orient Express présente une intrigue bouleversante, admirablement conçue et orchestrée. Pas un détail n'est laissé au hasard. Du sur mesure pour les petites cellules grises du précieux détective Hercule Poirot qui vit ici l'une de ses plus célèbres enquêtes. http://www.amazon.fr/Crime-lOrient-Express-Agatha-Christie/dp/2253010219
Une fois n'est pas coutume, cette enquête d'Hercule Poirot nous mène en France d'où M. Renauld - un monsieur qui semble avoir des moyens - a lancé un S.O.S. impérieux au détective. Une limousine attendra Poirot et son ami Hastings à Calais... Mais à Calais, point de limousine : c'est que M.Renauld a été assassiné
dans la nuit. On l'a trouvé lardé de coups de couteau dans le dos, au fond d'une tombe ouverte, creusé dans un terrain de golf...
L'enquête ne sera pas facile : M. Renauld était bien discret sur son passé en Amérique du Sud ; et bien mystérieuses sont les deux femmes qui, aux dires des domestiques, le rencontraient souvent le soir... Mais Poirot est là, furetant partout, à récolter le moindre indice...
Un futur meurtre reflété dans un miroir ; un héritier gênant changé en matou docile ; une religieuse qui tue à distance et à volonté…Ces histoires-là auraient pu être des énigmes policières ; elles en ont la construction, le suspense… Pourtant, les limiers de Scotland Yard y chercheraient en vain les indices chers à leur cœur. Ici, point de traces de pas, d’emplois du temps truqués ou de mégots tachés de rouge. Les Esprits sont bien au-dessus de nos contingences de simples mortels…Avec un talent insoupçonné, Agatha Christie plonge dans le fantastique…
Gordon Cloade est mort fort à propos sous les décombres de sa villa
ravagée par le blitz. Il laisse à sa jeune veuve, Rosaleen, une fortune
colossale et cela, évidemment, ne fait pas l'affaire du clan Cloade qui
se voit, d'un seul coup, spolié par l'intruse. Or, le bruit court que le
premier mari de Rosaleen ne serait pas mort, ce qui, bien entendu,
aurait pour effet d'annuler le second mariage... Ces situations troubles
sont pain bénit pour les maîtres chanteurs. En voici justement un qui
fait chanter la jeune femme. Pas très longtemps : en lui portant son
breakfast, la petite bonne de l'auberge où l'individu est descendu
trouvera, dans sa chambre, un bien vilain spectacle...
Puisqu'il est le médecin du village, Sheppard est l'un des premiers, naturellement, à constater la mort étrange qui frappe successivement M. Ferrars, puis sa veuve, enfin Roger Ackroyd avec lequel elle devait se remarier... Le voici associé à la fascinante enquête que mène, impromptu, un certain Hercule Poirot - " énorme moustache " et " yeux inquisiteurs " - qui passe là sa retraite et " cultive des citrouilles " ! Chacun, à sa manière, semble bien être mêlé à ce mystère ; mais " il n'est pas facile de cacher quelque chose à Hercule Poirot, car il a l'habitude de tout découvrir ".
Chacun sait qu'Hercule Poirot est le plus grand détective de tous les
temps. Un homme se suicide quelques heures après lui avoir demandé
assistance ? Allons donc ! Ce serait trop facile, et le petit belge sait
bien que personne ne fait appel à lui sans raison... Pour lui, rien de
plus facile que de déjouer les jeux de glaces, voir au-delà du miroir et
faire faillir la réalité des apparences. Le Miroir du mort, Feux
d'artifice, L'invraisemblable vol : des nouvelles où le génie de la
déduction d'Hercule Poirot s'en donne à cœur joie.
Ces douze nouvelles n'appartiennent pas à proprement parler à la littérature policière mais toutes traitent avec brio de situations étranges, ou évoluent autour d'un meurtre. Chacune, dans sa brièveté, est une comédie complète ou un drame, et aucune ne ressemble aux autres, sinon que la plupart, quel que soit le mystère qu'elles distillent, se terminent par un éclat de rire.Ce recueil a déjà été publié précédemment au Masque sous le titre Douze Nouvelles.
Personne ne remarque jamais la présence de Mr Satterthwaite, ce vieux gentleman aimable et effacé. Pourtant, on aurait tort de le prendre pour un personnage falot. Invité dans les manoirs de la gentry, en villégiature sur la Riviera... où qu’il aille, des drames éclatent.
Spectateur discret et attentif, il n’attend que le signe de Mr Quinn pour entrer en scène. Ensemble, ils démasquent les coupables et innocentent les victimes. Ensemble ? Satterthwaite serait-il plu qu’un instrument entre les mains de Mr Quinn ? Le mystérieux Mr Quinn, dont le visage reste toujours dans l’ombre... l’homme providentiel, le justicier insaisissable...
Pour la première fois depuis vingt ans, le vieux Simeon Lee a
décidé de réunir tous ses enfants pour les fêtes de fin d'année. Le 24
décembre, on le trouve sauvagement assassiné dans sa chambre. Tout le
monde, évidemment, détestait ce vieillard cynique : Alfred et sa femme
pour la tyrannie qu'il exerçait sur leur couple, Harry pour les
humiliations dont il a abreuvé sa mère, Georges pour la rente - trop
parcimonieuse à son goût - qu'il lui sert, Harry, le fils prodigue, pour
le mépris dans lequel il le tient. Et puis il y a ce mystérieux M. Farr
qui vient d'Afrique du Sud. Et la jeune Pilar, la petite-fille
espagnole, n'a-t-elle pas déclaré froidement que, si elle avait un
ennemi, elle n'hésiterait pas à lui trancher la gorge ? Vraiment le
vieux Simeon n'aurait pas dû faire part devant tout le monde de son
intention de modifier son testament, il n'aurait pas dû faire cette
scène détestable à ses enfants réunis, il n'aurait peut-être pas dû
faire devant Pilar étalage de ses diamants...
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