PETIT
Quand vous me verrez,
Allez,
Ce n’est pas moi.
Dans les grains de sable,
Dans les grains des grains,
Dans la farine invisible de l’air,
Dans un grand vide qui se nourrit comme du sang,
C’est là que je vis.
Oh ! Je n’ai pas à me vanter : Petit ! petit !
Et si l’on me tenait,
On ferait de moi ce qu’on voudrait.