LE VILLAGE DE FOUS
Autrefois si gai, maintenant un village désert. Un homme sous un auvent attendait la fin de la pluie, or il gelait ferme, il n’y avait aucune apparence de pluie avant longtemps.
Un cultivateur cherchait son cheval parmi les œufs. On venait de le lui voler. C’était jour de marché. Innombrables étaient les œufs dans d’innombrables paniers. Certes, le voleur avait pensé de la sorte décourager les poursuivants.
Dans une chambre de la maison blanche, un homme entraînait sa femme vers le lit.
— Veux-tu ! lui dit-elle. S’il se trouvait que je fusse ton père !
— Tu ne peux être mon père, répondit-il, puisque tu es femme, et puis nul homme n’a deux pères.
— Tu vois, toi aussi tu es inquiet.
Il sortit accablé ; un monsieur en habit le croisa et dit : « Aujourd’hui, il n’y a plus de reines. Inutile d’insister, il n’y en a plus. » Et il s’éloigna avec des menaces.