“Svevo’s masterpiece . . . [in] a fresh translation by the dean of Italian literary translators.” –_Los Angeles Times_

“An excellent new rendering [of a] marvellous and original book.”–James Wood, London Review of Books

“A masterpiece, a novel overflowing with human truth in all its murkiness, laughter and terror, a book as striking and relevant today as when it was first published, and a book that is in every good way–its originality included–like life.” –Claire Messud, _The New Republic
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“Hilarious. . . . Effortlessly inventive and eerily prescient. . . . William Weaver . . . updates the novelist’s idiosyncratic prose with great affection.” –_The Atlantic Monthly
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“An event in modern publishing. For the first time, I believe, in English, we get the true, dark music, the pewter tints, of Svevo’s great last novel. . . . [Svevo is] a master.” –Joan Acocella, _The New Yorker
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“[An] exhilarating and utterly original novel. . . . Weaver’s version strikes one as excellent.” –P. N. Furbank, _Literary Review
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“One of the great comic novels of the twentieth century. . . . [Svevo is] perhaps _the most significant Italian modernist novelist.” –The Times Literary Supplement
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“[A] neglected masterpiece. Seventy-five years old, the novel feels entirely modern.” –_The Boston Globe
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“A reason for celebration. . . . If you have never read Svevo, do so as soon as you can. He is beautiful and important.” –_New Statesman
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“One of the indispensable 20th-century novels. . . . A revolutionary book, and arguably (in fact, probably) the finest of all Italian novels.” –_Kirkus Reviews
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“No one has done more to make modern Italian literature available in English than William Weaver. . . . [His new translation is] scrupulously accurate.” –_Anniston Star
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Product Description

Long hailed as a seminal work of modernism in the tradition of Joyce and Kafka, and now available in a supple new English translation, Italo Svevo’s charming and splendidly idiosyncratic novel conducts readers deep into one hilariously hyperactive and endlessly self-deluding mind. The mind in question belongs to Zeno Cosini, a neurotic Italian businessman who is writing his confessions at the behest of his psychiatrist. Here are Zeno’s interminable attempts to quit smoking, his courtship of the beautiful yet unresponsive Ada, his unexpected–and unexpectedly happy–marriage to Ada’s homely sister Augusta, and his affair with a shrill-voiced aspiring singer. Relating these misadventures with wry wit and a perspicacity at once unblinking and compassionate, Zeno’s Conscience_ _is a miracle of psychological realism.

Dans cette conférence donnée en 1927, Italo Svevo se fait tant analyste affuté que portraitiste passionné. De son amitié avec James Joyce, rencontré à Trieste en 1906, l'Italien confie la genèse : ignoré par la critique et en manque de lecteurs, il abandonne l'écriture et entre dans la fabrique de vernis de son beau-père. Pour arpenter l'Europe en tant que commercial, il se voit obligé de suivre des cours d'anglais à l'École Berlitz de la ville, où James Joyce, de vingt ans son cadet, enseigne. De là naît une amitié, une "affinité élective" qui se traduit par l'échange d'ouvrages, de conseils et des encouragements mutuels. Joyce s'avérera d'ailleurs être la clé de voûte du rayonnement européen de l' uvre de Svevo.

Cette conférence constitue une voie d accès originale à l'univers fascinant de l'auteur de Finnegans Wake. L'approche biographique est complétée par une interprétation brillante de Ulysse. Au fil d'une analyse méticuleuse et critique de l'ouvrage, Svevo entend mettre au jour des clefs de lecture. L'une d'elle serait à trouver du côté de Stephen Dedalus, personnage aux multiples facettes, qui incarne à ses yeux l'alter ego de l'écrivain irlandais. Celui qui aurait inspiré Léopold Bloom, le héros principal du chef d' uvre, nous livre ici une poétique inspirée et inspirante de la vie et de l' uvre de Joyce.

Biographie de l'auteur

Né à Trieste en 1861, l'écrivain italien Italo Svevo se passionne très tôt pour la littérature allemande et la philosophie de Schopenhauer. Il voyage beaucoup, rencontre James Joyce puis s enthousiasme pour la psychanalyse, ce qui transparaît dans La Conscience de Zeno, paru en 1923. Subitement, Svevo jouit de la consécration du monde littéraire : sa modernité est saluée, son art de l'introspection admiré, son sens de l'observation du monde qui l'entoure et la vivacité de ses personnages acclamés. On l'érige précurseur de Joyce et de Proust. Seulement, Svevo ne jouira que très peu de son flamboyant succès, il succombe aux suites d un accident de voiture en 1928.