Le Passé supplémentaire
Présentation :
" C'était au temps de ma splendeur. Ceux qui m'ont bien connu à cette époque vous le diront, j'avais tout pour être heureux. J'étais un beau garçon, élégant, un rien dandy même. Certaines photos en témoignent encore. Je plaisais aux femmes, aux hommes aussi d'ailleurs. " Ce premier roman, couronné par le prix Roger Nimier, a révélé Pascal Sevran, un écrivain qui ne se console pas d'être un orphelin de l'Histoire et s'invente un passé supplémentaire.
Pourquoi ne pourrait-on pas s’inventer une enfance, un passé, une mémoire, autour des lieux et des êtres qui nous font rêver ? A travers un narrateur qui lui ressemble, Pascal Sevran nous entraîne ainsi dans le Paris des années 1930.
Un Paris où, dans le sillage d’un grand-père aristocrate et fantasque, d’un cousin diplomate en herbe et beau garçon, d’une trop jeune grand-mère, l’adolescent croise Cocteau et Max Jacob, Mistinguett et Édouard Herriot, fréquente le lycée Janson de Sailly aussi bien que les maisons closes de la rive droite…
Plus tard, dans le temps de l’Occupation, il comprendra le mystère de sa propre naissance, d’un père tué durant l’autre guerre et d’une mère partie pour l’Argentine. Oui, pourquoi n’aurait-on pas le droit d’être fils d’un héros et d’une danseuse de tango ?
Avec ce premier roman couronné par le prix Roger-Nimier, Pascal Sevran révélait un écrivain élégant et tendre, que des milliers de lecteurs ont découvert depuis dans Vichy-dancing et les pages intimes de La Vie sans lui.
L'auteur :
Pascal Sevran, de son vrai nom Jean-Claude Jouhaud, est un animateur, producteur de télévision, parolier, chanteur et écrivain français né le 16 octobre 1945 à Paris, mort le 9 mai 2008 à Limoges.
Pascal Sevran est entré en littérature avec Le Passé supplémentaire, roman paru chez Orban en 1979, récompensé par le prix Roger-Nimier. En 1980, il sort Vichy dancing, suivi en 1982 d'Un garçon de France, adapté au cinéma par Guy Gilles.
Il revient au livre en 1995 avec Tous les bonheurs sont provisoires, chez Albin Michel. En 1998, il fait paraître Mitterrand, les autres jours, récit de son amitié avec l'ancien président de la République française.
À partir de l'an 2000, il publie à chaque début d'année un volume de son journal intime. Cela lui vaut de conquérir un vaste public. Le huitième et dernier tome de son Journal s'arrêtait en novembre 2006.
Pascal Sevran, malgré sa maladie, continuait d'écrire. La Vie sans lui (2001), dans lequel il raconte dans son journal intime de l'année 1999 la mort de son compagnon Stéphane Chomont le 16 octobre 1998 et le deuil qui a suivi.