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Chaque week-end, Thomas et Mathieu reviennent de leur institut médico-pédagogique couverts d’écorchures et de griffures. Ils doivent se battre comme des chiffonniers. Ou alors, j’ai imaginé que dans leur institution, qui est à la campagne, et depuis que les combats de coqs sont interdits, leurs éducateurs, pour se détendre et arrondir leurs fins de mois, organisent des combats d’enfants.
À voir la profondeur des plaies, ils doivent certainement fixer aux doigts des enfants des ergots de métal. Ce n’est pas bien.
Je vais devoir écrire à la direction de l’IMP pour que cela cesse.