{1} Du nom du secrétaire qui portait aux officiers de Sa Majesté la nouvelle de leur disgrâce : Tronçon.

{2} En changeant ce qu’il faut changer (latin).

{3} Grand-père paternel de Pierre-Emmanuel.

{4} La captation de bienveillance (latin).

{5} Elle était née d’Épinay, maison alliée aux La Rochefoucauld.

{6} Les jeunes bêtes nées au printemps.

{7} Légume, en la langue de l’époque (note de l’auteur).

{8} En peu de mots (latin).

{9} Henriette n’avait encore qu’un an quand les tractations commencèrent. Elle en avait quinze, quand le mariage se fit.

{10} La toise est longue de 2 mètres.

{11} Les reîtres avaient mis au point une tactique de combat qui expliquait leur succès. Ils attaquaient les carrés de fantassins à longue pique de la façon suivante : ils chargeaient, pistolet au poing, par escadrons de vingt hommes en ligne, sur seize files de profondeur. Après avoir tiré, le premier rang s’ouvrait en éventail et allait se reformer en arrière en rechargeant ses armes, tandis que le second rang s’avançait à son tour et tirait...

Tout reposait sur la rapidité de leurs chevaux, leur habileté à tirer à la volée, et la vitesse avec laquelle ils rechargeaient leurs armes en se reformant à l’arrière. Coligny les employa. Et Henri IV les imita en formant des compagnies de « pistoliers ». Les reîtres et leur façon de combattre disparurent après la guerre de Trente Ans.

{12} Murailles : fortifications.

{13} Depuis le XIIIe siècle, la poire et le fromage étaient servis à table dans cet ordre : la poire d’abord et le fromage ensuite.

{14} Je ne fais pas d’hypothèses (latin).

{15} Nom familier donné à la duchesse de Chevreuse.

{16} Le sexe faible (italien).

{17} À l’usage de la reine (latin).

{18} Le secret de polichinelle (italien).

{19} Élisabeth de France.

{20} À la ville et dans le monde (latin).

{21} Le quinaquina ou quinquina contenait une substance fébrifuge à laquelle il a donné son nom : la quinine.

{22} Le roi lui-même (latin).

{23} Réussisse.

{24} S’agissant de Toiras, le comte d’Orbieu nuance plus loin ce jugement...

{25} Commémoré par la célèbre Reddition de Breda de Vélasquez.

{26} Le cardinal de La Rochefoucauld mourut à quatre-vingt-huit ans.

{27} Dis-moi (espagnol).

{28} Littéralement, les parties qui offensent la pudeur (latin).

{29} « Prendre des habitudes » avec une personne signifiait alors « se lier » avec cette personne (note de l’auteur).

{30} Défi (italien).

{31} La grande porte du Louvre.

{32} Les Seize étaient une sorte de « Comité de salut public » (comme on dira plus tard) qui régnait sur Paris par la terreur.

{33} Dans la Rome antique, on faisait subir cette mort affreuse aux vestales qui avaient trahi leur voeu de chasteté (note de Pierre-Emmanuel).

{34} « Pensez-vous que ces planches sur les fenêtres pourraient arrêter une balle ?

— Peut-être, si le coup n’est pas tiré de trop près. Mais elles sont, de toute façon, un grand réconfort » (anglais).

{35} Le galapian n’est pas en état de viser et de tirer (anglais).

{36} Horner, arrêtez-moi ce cavalier ! (allemand).

{37} Diantre ! (allemand).

{38} Très mauvaise (allemand).

{39} Eh quoi ! (allemand).

{40} Mais fais vite (italien).

{41} Monsieur le Comte (allemand).

{42} Dans cette expression très ancienne (1490), le premier leu est une déformation de l’article « le » et le deuxième leu est un loup – les loups ayant la réputation de marcher à la file indienne (note de l’auteur).

{43} C’est désinvolte, mais non criminel (italien).

{44} Gaston, frère du roi, avait comme lui une mère italienne : Marie n’était Habsbourg que par sa grand-mère.

{45} Un prêtre impeccable (latin).

{46} Qui sait ? (italien).

{47} Hôrner, parlez pour moi. Nous demeurons céans pour vous soutenir (allemand).

{48} On entendra.

{49} Dieu du Ciel, Monsieur le Comte ! (allemand).

{50} « Ah, Monsieur le Comte, c’est un grand honneur pour nous !

— Adieu, Hôrner ! » (Allemand.)

{51} Se tromper est chose humaine (latin).

{52} Oliverotto de Formo, convoitant les biens de son oncle Fogliani, l’invita à dîner chez lui et le fit assassiner au cours du repas (Machiavel, Le Prince).

{53} Une toupie.

{54} À la ville et dans l’univers (latin). Cette locution, empruntée à la liturgie catholique, est employée pour signifier qu’une nouvelle est publiée partout.

{55} Commencé en 1466 par François II, il fut terminé par Anne de Bretagne.

{56} Bagages.

{57} À un mètre.

{58} Une toupie.

{59} Un seul témoin, pas de témoin (latin).

{60} Les propos de Chalais en cette circonstance, si étonnants qu’ils soient dans la bouche d’un gentilhomme du XVIIe siècle, sont attestés par l’histoire (note de l’auteur).

{61} Je suis médecin. Je ne fais pas d’hypothèses (latin).

{62} Et non sur un tabouret, comme on l’a dit.

{63} Malice, à l’époque, a le sens de méchanceté qu’il a conservé en anglais.

{64} « Peuple méfiant !

— Mais semblable à la châtaigne » (latin).

{65} Nom donné par Philippe II d’Espagne à la flotte, bénie par le pape, qu’il dépêcha contre l’Angleterre en 1588 pour la conquérir et y rétablir le catholicisme.

{66} Le comble ! (italien).

{67} Seigneur, comme vous ressemblez au marquis. Quelle étonnante ressemblance. Nenni, mon garçon ! Ne me baisez pas la main ! Embrassez-moi ! (anglais).

{68} Quel homme charmant ! Il est très aimé de nos dames ! (anglais).

{69} C’est si rafraîchissant en ce pays ! (anglais).

{70} Se disait des évêques titulaires de diocèses sans clergé, ni fidèles, en pays non chrétiens.

{71} Les Anglais occupèrent Calais de 1347 à 1558.

{72} Roturiers (anglais).

{73} Pour toujours (italien).

{74} Bien que le mot « merde » fût déjà dans la langue française au XIIIe siècle, mon père disait « bren » – mot de Rouen – pour la raison qu’il avait été fort employé par Rabelais (note du comte d’Orbieu).

{75} Le dispositif est décrit avec plus de précision au chapitre suivant.

{76} Bon chien ! (allemand).

{77} Dont Toiras était le maître de camp.

{78} Cependant, le mot « groin » dans la langue du XVIe siècle désigne aussi le grognement et la colère, humeurs qu’on associe souvent aux houles que reçoit un cap.

{79} Comme les Français sont malins ! (allemand).

{80} Avancez, paresseux ! (anglais).

{81} Deux cents à trois cents mètres.

{82} Le baron de Chantai, père de la future marquise de Sévigné, fut du nombre. La petite fille venait d’avoir un an.

{83} « Qui êtes-vous et que voulez-vous ?

— Je suis le comte d’Orbieu. J’ai un message à transmettre à My Lord Buckingham.

— Monsieur, donnez-moi ce message. Je le porterai.

— Non, mon ami. Je veux voir My Lord Duke personnellement. Il me connaît.

— Pardonnez-moi, Monsieur. Démontez, s’il vous plaît. Votre trompette gardera vos chevaux. Je vous prie, quel est le jeune homme qui est avec vous ?

— Mon écuyer. Je désire qu’il m’accompagne » (anglais).

{84} « Monseigneur, comment avez-vous dit que vous vous appeliez ?

— D’Orbieu.

— D’Orbiou.

— Non, mon ami, d’Orbieu.

— C’est ce que j’ai dit : d’Orbiou. Je vous prie, Monseigneur, attendez ici un moment. Je vais voir si My Lord Buckingham est désireux de vous recevoir à son bord » (anglais).

{85} Par malheur (allemand).

{86} Les chroniqueurs anglais disent « une femme et un enfant ».

{87} Viande.

{88} Légume.

{89} La pastenade – aujourd’hui appelée panais – est une herbe dont on se sert pour assaisonner le pot-au-feu.

{90} Le gros désigne ici la marée haute et la nouvelle lune est synonyme de « nuit de lune ».

{91} Tout simplement parfaite (allemand).

{92} Seize mètres.

{93} Allures du bateau quand le vent frappe par le travers ou par vent arrière.

{94} Cette petite troupe malheureuse (anglais).