III

 

LETTRE DE CHARLES QUINT

À FRANÇOIS Ier

[septembre 1525]

 

J’ay seu par Veré que vostre santé se difayroit, dont il me déplait; car je voudrois que vous fusiez aussy sain que le peuvés desirer. Et sy à l’autre fois que estiés sain passay près de vous, yrès vous veoir, me sembloit que n’en aurés besoing ; més à ceste heure me desplairoit que passant sy près de où vous estes ne vous veisse. Et pour ce, vous avise que mardy, pour le plus tart, vous verey, s’il plet à Dieu, lequel prie vous envoyer santé : car, du reste, j’espère que il ordonnera ce qui sera plus pour son service et gloire, et que vous seray

Vray bon frère et amy,

CHARLES.

 

Au Roy de France.