II

 

LETTRE DE FRANÇOIS Ier À SA MÈRE

Madame, se porteur m’a aseuré de vous porter sete letre seuremant, et, pour se que j’é peu de tamps, je ne vous dyré autre choze, sy n’est que je m’an[iro]is lendy pour m’an aler à Naples, et pourtant, s’yl est posyble, pourvoyessy par mer, car nous n’arons que quatorze galères pour nous mener et myle et hought sans Espagnoys pour les fournir ; mez se seront tous leurs aquebeutyers ; an tout il n’y a que dylyganse, car sy ele est fete, j’é eperance que byentoust pourès revoyr.

De Pysqueton1, le XIIe may.

Vostre très humble et très obeyssant fylz,

 

FRANÇOYS.


1 Pizzighettone.