18 mars 1960
Jamais je n’ai été aussi heureuse ; je n’imaginais même pas un tel bonheur possible. Perdre James s'est finalement révélé une bénédiction. Mary et lui sont heureux, et moi, je suis extatique. La vie pourrait-elleêtre plus merveilleuse ? J'en doute. Je suis si pleine d'amour que je me sens sur le point d'exploser. J'ai envie de hurler du haut des immeubles : « Je t'aime, Sinclair ! » Il a commencé à évoquer le divorce, même si l'idée de causer du chagrin à ses deux fils l'anéanti Stan a dix ans, David quelques mois seulement. Mais nous sommes faits l'un pour l'autre ; je dois juste êi patiente.
D'autres témoignages de cette passion suivaient. I pages et des pages, à vous fendre le cœur. Laura lut passage sur le match de softball à l'occasion duquel photo avait été prise, d'autres sur des après-midi promenade et des nuits d'amour. Le journal intime apparaissait comme un roman aux personnages ti réels. Laura regardait Judy parcourir joyeusement sentier truffé de mines. Mars 1960. Le monde était et lumineux. Puis vint avril, qui balaya tout.