Mardi 24 février 2015.

J’ai toujours eu le plus grand mal à dire non. En particulier à une femme intelligente, jolie, impertinente et boudeuse. Pourquoi suis-je incapable de résister à un sourire, à une marque d’admiration, à une tentation ; et, surtout, à un silence ? Pourquoi ai-je choisi cette vie austère, si c’est pour me laisser séduire par le plus mince compliment, succomber à la moindre vanité, gober la plus anodine flatterie, céder à la première exigence d’une femme ? Pourquoi accepter la carrière qui m’est promise, dont tant de gens rêveraient, et dont je ne veux pas vraiment ? Pourquoi accepter que ma vie soit décidée par les autres ?

C’est ce qui m’a conduit dans le piège où je me trouve maintenant, face à la mort. À moins, peut-être, de faire le geste qui… La voile blanche ou la voile noire, encore une fois…