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La Faneuse d'amourLorsque devenue comtesse d'Adembrode, Clara Mortsel, fille d'une famille ouvrière ayant prospérée récemment, s'éprend de la vie de campagne au domaine de son époux, elle s'éprend aussi et surtout du jeune Russel Waarloos, un fils de paysan. Elle va tout faire pour assouvir son amour, à l'encontre des lois sociales de son milieu...
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La Nouvelle CarthageGeorges Eekhoud est surtout connu pour ses romans au naturalisme sombre et cependant curieusement baroque. Il peint les paysages de Campine, le port d'Anvers et ses quartiers douteux hantés par des personnages en dehors des normes sociales, religieuses ou sexuelles, révoltés au grand coeur qui s'opposent par leur noblesse d'âme aux bourgeois étriqués et égoïstes. Il reste fidèle à la définition qu'en donne Gustave Flaubert: «J'appelle bourgeoisie tout ce qui est de bas.»
Romans aux relents pervers - d'une immoralité qui écoeure - se roulant voluptueusement dans la fange - récits malsains d'adultères - Eekhoud communie sacrilègement avec toutes ces âmes de dévoyés, rebuts ou martyrs d'une société athée et matérialiste - épopée de vagabonds, anarchisisme érotique de gueux et de crève-misère qui se démènent comme des bêtes dans une atmosphère sensuelle, relevée par la cruauté des descriptions.
Son oeuvre est d'une sincérité bouleversante. Son style est rude, raboteux. Tous ses livres produisent une impression de brutalité, même là où à sa manière, l'auteur exprime sa tendresse pour l'humanité.
L'intrigue du roman suit l'itinéraire de Laurent, en rupture avec sa classe d'origine - la bourgeoisie - qui va se tourner vers le prolétariat, puis vers le sous-prolétariat, pour essayer de trouver une alternative à cette société bourgeoise à laquelle il veut échapper.
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Les Habits Noirs - Tome ICe cycle de huit romans, publiés de 1863 à 1875, est à rapprocher de la série des Rocambole de Ponson du Terrail, qui connaissait un grand succès depuis 1857. Il a été popularisé par une série télévisuelle datant de 1967, du temps de l'ORTF... Les «Habits noirs» est le signe de l'appartenance aux classes «élevées» de la société et en même temps le surnom donné à une bande criminelle réelle qui agissait à Paris dans les années 1830, et qui fut jugée lors d'un procès à sensation en 1845. Ce surnom, les membres de la bande l'avaient acquis en raison de leurs manières raffinées et de l'apparence de respectabilité qu'ils avaient endossée. Ainsi est doublement mise en avant par Féval l'hypocrisie sociale, l'éternelle comédie grinçante d'une société pervertie par l'absence de valeurs, où le crime règne sous le masque même de la loi et de l'ordre, les rongeant ainsi de l'intérieur.
La bande criminelle les «Habits Noirs», dirigée par Lecoq, le bras droit du colonel Bozzo-Corona, le «Maître à tous», organise le vol de la caisse du banquier Bancelle, en 1825, tout en montant une machination compliquée destinée à égarer la justice sur un faux coupable (manoeuvre que les Habits noirs appellent «payer la loi», et qu'ils renouvelleront à chaque épisode). Ce faux coupable est André Maynotte, sur lequel Lecoq satisfait ainsi une ancienne vengeance. André Maynotte est condamné, mais réussit à s'enfuir...
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L'Arme invisible - Les Habits Noirs - Tome IVCe roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo...
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WaterlooVoici la suite de l'histoire de Joseph Bertha. Guéri de sa terrible maladie, le «Conscrit de 1813» est en congé «dans ses foyers» après la chute de l'Empereur. Il attend avec impatience du ministre de la Guerre de Louis XVIII la permission de se marier, qui finit par arriver. Mais la royauté restaurée déçoit tellement l'opinion, avec les émigrés de retour qui réclament tous leurs anciens privilèges et qui se comportent comme si la Révolution n'avait jamais eu lieu, que Napoléon revient de son exil de l'île d'Elbe, entraînant dans son sillage tous ses anciens soldats mis au rebut par le nouveau pouvoir et tous les patriotes autour du drapeau tricolore, qui voient en lui le Jacobin adversaire des Bourbons et du cléricalisme. Joseph Bertha est rappelé à son régiment et doit partir pour la campagne de Belgique où la France affronte une coalition de toute l'Europe. Survivant aux terribles combats (victoire de Ligny, désastre de Waterloo), il suit l'armée impériale qui tente d'empêcher l'invasion de la patrie jusque sous Paris. La seconde abdication de l'empereur le pousse à déserter et, en compagnie de quelques camarades, à revenir à pied au pays ou il mènera une vie paisible avec sa femme.
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Le BlocusPhalsbourg, en 1814. Pendant que les armées ennemies envahissent la France à la poursuite des troupes napoléoniennes défaites, la place forte assiégée est bombardée par les kaiserlicks mais résiste à leurs assauts grâce à sa vaillante garnison et à sa population civile mobilisée dans la garde nationale. Samuel Moïse, notable de la communauté israélite de la ville, a lui aussi été mobilisé et raconte...
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L'Invasion ou le fou YégofAprès la débacle des armées napoléoniennes relatées dans «Le conscrit de 1813», les armées coalisées apparaissent en France. Le sabotier Hullin et sa cousine Catherine Lefèvre suscitent chez les montagnards un mouvement de résistance qui contribue pendant un temps à arrêter l'ennemi. Mais le mouvement échoue à cause du fou Yégof, qui prédit depuis trente ans le triomphe des hordes germaniques...
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Les Deux FrèresM. Florence est instituteur dans le petit hameau des Chaumes. Dans ce village vivent les frères Rantzau, les deux plus riches propriétaires de la région, qui se détestent et se jalousent mutuellement. Tout le village subit cet affrontement entre les deux hommes, qui inculquent cette animosité à leurs enfants. Seuls M. Florence, ainsi que M. Jannequin, le curé, essaient tant bien que mal de se maintenir entre les deux camps et de les réconcilier...
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Histoire d'un homme du peuple (suivi de Les Bohémiens sous la Révolution)L'«Homme du peuple» est un ouvrier de Saverne, Jean-Pierre Clavel, orphelin élevé par une brave marchande des quatre saisons, la mère Balais, pauvre mais généreuse, qui a fait de lui un bon artisan et l'a envoyé à Paris pour se perfectionner dans son état de menuisier. À Paris, Jean-Pierre se loge dans le quartier des Écoles, où il retrouve Emmanuel, un de ses anciens camarades, étudiant en droit, qui lui fait découvrir la capitale. Il est embauché dans l'atelier de menuiserie Braconneau dont le principal ouvrier, le père Perrignon, lui fait petit à petit partager ses idées révolutionnaires. Notre héros assiste aux débuts de la Révolution de 1848 et finit par y prendre une petite part en combattant sur une barricade. Mais, plus qu'un acteur, il est pour nous un témoin de première main, relatant les seuls événements qu'il a pu voir.
C'est cette description, sur le vif, au «ras des pâquerettes», que ce soit de la vie à Saverne, de la découverte des vieux quartiers de Paris, où d'un petit bout de la «grande histoire» en train de se faire, qui fait, comme toujours chez Erckmann-Chatrian, tout le charme de ce récit.
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La Tulipe noireEn 1672, Guillaume d'Orange prend le pouvoir en Hollande, profitant du massacre par le peuple des frères Jean et Corneille de Witt, accusés de tractations secrètes avec la France. Accusé à tort de trahison et condamné, le jeune Cornélius van Baerle (filleul de Corneille de Witt), continue de se livrer à sa passion des tulipes en essayant de créer une tulipe noire, dont la découverte sera récompensée par un prix de la société horticole de Harlem. Cet épisode tragique de la vie politique hollandaise sert de base à l'aventure de Cornélius, qui, depuis sa prison, va connaître deux histoires d'amour : l'une avec sa tulipe noire, supplantée petit à petit par celle avec Rosa, la fille de son geôlier.