1

Brève histoire d’eau

 


Les histoires d’eau sont aussi des histoires politiques, et l’eau, plus que tout peut-être, marque le système social d’une époque. Dans un livre fascinant, André Guillerme1 rappelle : « Que ce soit la conquête romaine qui efface la puissance des druides, la féodalité qui naît de l’effondrement carolingien ou l’ordre bourgeois – l’opinion publique – qui refuse l’absolutisme royal [...] le nouvel ordre politique [s’emploie à] sauvegarder les éléments vitaux, l’air et l’eau, en éloignant de la ville les foyers des miasmes. L’eau claire et vive au Moyen Age, l’eau distribuée par aqueduc à l’époque romaine, le bon air et l’eau sous pression à notre époque, deviennent symboles de propreté, de santé, de richesse urbaine. A l’hygiène du corps fait pendant l’hygiénisation de la ville. La cité contrôle son écosystème. » Le lecteur remarquera qu’une époque historique n’est pas citée : celle qui va de la Renaissance au début de la Révolution industrielle, l’époque « moderne » des historiens, et pour cause : elle n’était pas vraiment hygiénique !

L’importance de la ville du Moyen Age se mesure par le nombre et la puissance des « roues » à aubes, celle des moulins, source de revenus pour les féodaux et les abbayes. Les « métiers de la rivière » (massacrerie, boucherie, tannerie, mégisserie...), non seulement sont complémentaires, mais se suivent le long du courant. Le tanin réduit l’effet polluant des déchets de boucherie. Les rivières du Moyen Age sont peu polluées, « la présence de viviers en aval de ces ateliers en est une preuve suffisamment éloquente ». La grande industrie des villes, « “les métiers drapants” des XIIe et XIIIe siècles apparaissent neutres tant pour l’air que pour l’eau ». Comme la qualité du drap est fonction de la qualité de l’eau, « les autorités locales cherchent à garantir la pureté de l’eau et de l’air de leur ville en créant des égouts ou en transférant les hôtels-Dieu à la périphérie lorsqu’elles décident de les agrandir ». La ville est propre, l’eau court, mais les choses vont changer en Europe avec la découverte de la poudre à canon. Car, du fait de la nouvelle puissance des machines de guerre, il importe que l’ennemi s’éloigne des remparts pour qu’il ne puisse pas les détruire en tirant à bout portant.

Une deuxième ligne de défense se construit et, entre les deux, « les eaux stagnantes des villes ceinturent la ville ; elles la contraignent à conserver à l’intérieur de ses murs ses détritus et l’enveloppent d’une forte nébulosité ». L’urine sert à dégraisser la laine ; les teintes des étoffes sont fixées grâce à un séjour prolongé dans des bains d’eau chaude. Les étoffes aux couleurs vives sont splendides, mais les ouvriers travaillant dans une buée toxique ne survivent pas longtemps. Déjà, « l’opulence du marchand est nécessairement fondée sur la pauvreté du fabricant2 ». Quant au salpêtre, exigé de chaque ville par le pouvoir royal car utilisé pour la poudre à canon, il se récolte sur des toiles imprégnées d’urine.

Les villes sont humides parce que ces industries sont des industries de la putréfaction, pas seulement pour le salpêtre, mais aussi pour rouir le chanvre et le lin comme pour travailler la toile, le cuir et fabriquer le papier. Les immondices se déposent intra-muros, les eaux sales engorgent la ville, une seule ville (Amiens) dispose de latrines publiques. Toujours selon André Guillerme, « l’excrémentiel gagne aussi le domaine scientifique... La Pharmacie de la merde, c’est-à-dire comment presque toutes les maladies, même les plus graves, peuvent être guéries au moyen de la merde et de l’urine de Paullini connaît trois éditions », dont la dernière date de 1748 !

De surcroît, le climat se refroidit, or les chroniques chinoises, comme les chroniques européennes, montrent que quand la température baisse le malheur s’installe, les rendements des cultures décroissent, la sous-alimentation gagne, les pestes trouvent alors dans une population dénutrie un vecteur de leur propagation. Environ 35 % de la population du nord de l’Europe meurt de la peste noire entre 1348 et 1349. Nous ne croyons pas que l’on puisse se représenter ce que signifie la perte d’une personne sur trois.

André Guillerme parle d’« économie “fongique” qui régit la ville du XIVe au milieu du XVIIIe siècle. Une nouvelle mentalité émerge de l’humidité spécifique de cette dépression climatique ; elle s’imprègne de l’“excrémentiel” et de la peur du quotidien, que la guerre exacerbe ». Au cas où serait découverte la machine à remonter le temps, il faudrait conseiller à ses inventeurs, qui auront comme nous l’odorat sensible, de s’arrêter plutôt au Moyen Age qu’au siècle de Louis XIV. Non seulement il y faisait plus chaud, mais des villes n’émanaient pas encore les odeurs du « grand siècle », époque où plus une ville était puante, plus elle était riche.

 

La chimie s’est donc d’abord appuyée sur l’organique, elle ne deviendra minérale qu’à la fin du XVIIIe siècle, notamment grâce à Lavoisier, son inventeur, mais aussi le fondateur de la santé publique3. Il découvre le lien entre cette putréfaction et l’insalubrité des habitations et des villes. L’eau stagnante devient l’ennemie, et la maîtrise de l’eau prend la dimension d’un projet politique majeur. « Chaque royaume, chaque province, chaque ville a ses besoins en hydraulique ; la nécessité, la commodité, le luxe ne peuvent se passer du secours de l’eau ; il faut la conduire au centre de nos habitations, nous garantir de ses ravages, lui faire mouvoir des machines qui soulagent nos faiblesses, décorer nos demeures, embellir et nettoyer nos villes, augmenter ou conserver nos domaines, transporter de province en province, ou d’un bout du monde à l’autre, tout ce que le besoin, la délicatesse ou le luxe ont rendu précieux aux hommes ; il faut contenir les grands fleuves, changer le lit des rivières, creuser les canaux, bâtir des aqueducs. » C’est le programme de Buat4, toujours d’actualité pour la très grande majorité des pays du Sud. Deux siècles et demi plus tard, ce programme semblerait dans les pays riches toucher ses limites et, nous assène-t-on, se heurter à la pénurie : l’eau s’épuiserait et celle qui serait accessible serait polluée.

 

Si c’est à la fin du XVIIIe siècle que la chimie de synthèse remplace celle de la fermentation, si l’humanité apprend pour son bienfait à maîtriser l’usage des toxiques, comme l’eau de Javel, si elle en retire d’immenses bénéfices en terme de santé publique, il semblerait que cette chimie-là ne soit pas non plus sans inconvénients. Aussi, l’on défend aujourd’hui, sinon le retour au naturel, du moins les vertus du « bio », du « durable », tout en soulignant les excès de cette même chimie. Non seulement l’eau serait porteuse de substances toxiques, mais la planète pourrait en manquer.

 

Avec les quelques paragraphes qui suivent, voici comment l’on conçoit aujourd’hui les problèmes de l’eau. Nous verrons que la réalité est heureusement tout autre.

 

Alors que les Occidentaux en gaspillent, les déshérités de la planète n’en disposent pas, ou plus, car, exportant leurs fruits et légumes, ces pays pauvres exportent aussi de « l’eau virtuelle », cette eau qui a servi à les cultiver dans ces pays si avides d’eau pourtant, pour leur population. Par ailleurs, les déserts avancent en Chine comme en Afrique. Les carcasses de bateaux attendent en vain une remontée de la mer d’Aral. Alors que cette pénurie touche en priorité les zones semi-désertiques, les pays tempérés, comme la France, sont également atteints. Limiter la consommation d’eau est un devoir. Prendre des douches plutôt que des bains est une nécessité morale. Investir pour arrêter les fuites dans les réseaux est une obligation des collectivités locales. Laver sa voiture en période de sécheresse est irresponsable et doit être prohibé. Quant à remplir une piscine en période de canicule, c’est un acte d’une incivilité majeure.

Comme l’indiquait, apparemment à juste titre, Mme Kosciusko-Morizet5 au début de la sécheresse du printemps 2011 : « Il s’agit d’abord de restreindre les usages les moins prioritaires, les pelouses, le remplissage des piscines privées, le lavage des voitures... L’objectif est de limiter la pression sur les usages économiques, notamment l’agriculture. » D’autant que l’agriculture recourt de plus en plus à l’irrigation et que les agriculteurs ont voulu à tout prix cultiver dans les zones tempérées une plante tropicale qui requiert énormément d’eau : le maïs. Faut-il abandonner ce modèle agricole productiviste basé sur l’irrigation et revenir à une agriculture plus durable, plus économe ? De surcroît, les villes doivent prendre l’exemple de Milan où, dans les environs de cette agglomération, 22 000 hectares ont été irrigués grâce au recyclage des eaux usées.

Mais le manque d’eau ne concerne pas que l’agriculture. En effet, quand baisse le niveau des rivières, quand leur eau s’échauffe, le refroidissement des centrales nucléaires devient problématique d’autant qu’à leur tour elles vont participer à ce réchauffement. « La sécheresse met-elle en péril l’alimentation électrique, voire la sûreté des réacteurs nucléaires ? C’est ce que prétend Stéphane Lhomme, président de l’Observatoire du nucléaire, qui redoute un “black-out nucléaire” l’été 2011, mais aussi “la fusion du cœur” de certains réacteurs en bord de rivières, privés de source de refroidissement6 ».

Construire des barrages sur le Nil, l’Amazone ou le Mékong conduit à déplacer des populations, participe à la déforestation et détruit les écosystèmes préexistants. Ainsi le Vietnam s’inquiète-t-il, à juste titre, des travaux lancés au Laos sur le Mékong pour la construction du barrage de Xayaburi et demande-t-il un moratoire de dix ans. Pour se convaincre des ravages des barrages, il suffit de regarder le lac de Poyang, le plus grand lac d’eau douce de Chine : il s’assèche parce qu’un gigantesque ouvrage d’art a été construit en amont. « Pékin incrimine la baisse des pluies, masquant la responsabilité du barrage des Trois-Gorges » titre Le Monde7. Les guerres de l’eau pour la maîtrise de l’eau du Nil sont annoncées en Afrique entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte. Plus inquiétant encore, au Moyen-Orient, un conflit pour l’eau se prépare entre la Turquie et l’Irak.

Non seulement l’eau manque, mais celle qui est accessible est polluée. Ainsi, au Bengladesh, en autorisant la population à creuser des puits et à y installer des pompes, de l’arsenic a été libéré et empoisonne la population. Un phénomène analogue existe en Guyane française où, là, il s’agit de mercure qui, en se libérant, prend des formes solubles et absorbables par les êtres vivants.

Il n’est pas nécessaire, d’ailleurs, d’aller chercher loin des exemples de pollution. Celle des nitrates déversés par les agriculteurs bretons ne vient-elle pas polluer les fragiles nappes phréatiques de l’ouest de la France, rendre impropre cette eau à la consommation humaine et contribuer à la prolifération des algues vertes dont la fermentation peut être fatale pour les animaux comme pour les hommes. L’eau, l’eau si nécessaire, si vitale, si belle est souillée par la légèreté des hommes. Amen !

 

Nous allons montrer que cette vision apocalyptique est, pour l’essentiel, infondée. La réalité est plus heureuse et la vérité est à l’opposé de ce tombereau de lieux communs.

 

Certes, la mer d’Aral s’assèche ; certes, certaines ressources en eau sont polluées et certaines nappes phréatiques libèrent des sels minéraux les rendant impropres à la consommation, voire à l’agriculture ; certes, il ne pleut pas plus aujourd’hui qu’hier dans les zones arides, mais pas moins non plus. La majorité des drames énoncés dans les lignes précédentes et annoncés à grand renfort de presse ne se produiront pas.

L’eau dans les pays tempérés est abondante, propre, accessible et, sauf de très rares exceptions dont nous parlerons, ne demande aucun rationnement. Quant aux guerres de l’eau, elles n’auront pas lieu parce que, après un barrage hydroélectrique, l’eau reste localement disponible. Elle ne fait que passer après avoir offert l’énergie de sa chute dans son chemin vers la mer, sans avoir en rien spolié les pays voisins. Elle descendrait de toute façon, et prélever son énergie au passage, non seulement ne nuit à personne, mais de surcroît évite que les sols ne se ravinent en aval du fait de la force de l’eau, notamment en période de crue. Par ailleurs, si un barrage, sous certains climats, entraîne des pertes par évaporation dans le lac de retenue, il permet également de conserver l’eau des crues qui, sans lui, iraient jusqu’à la mer en entraînant des drames sur son passage, drames habituels des crues et des inondations qui les accompagnent. Or, le bilan entre évaporation d’un côté et conservation des crues de l’autre est en général positif.

Quant à la consommation humaine, ce n’est pas une « consommation » au sens où on l’entend pour les aliments. L’eau passe, certes elle se charge au passage de déchets polluants – notamment d’urée –, mais elle n’est pas détruite après avoir offert son pouvoir désaltérant. Elle poursuit aussi son chemin qui, une fois encore, va vers la mer après en avoir été provisoirement détourné. Seule l’irrigation rend l’eau localement indisponible. En effet, les plantes « l’évapotranspirent », comme le disent les agronomes pour décrire ce phénomène de physiologie végétale qui commence par l’absorption de l’eau du sol par les racines et se termine par son évaporation dans les feuilles, ou ce qui en tient lieu, les aiguilles de pin, par exemple. L’eau ne sera alors plus disponible localement. Elle s’est évaporée, mais elle n’a pas disparu ; elle apparaîtra ailleurs, plus loin, un jour, sous forme de pluie ou de neige. S’il est moins onéreux de prendre une douche qu’un bain, les recommandations en la matière ne sont le plus souvent que des gestes symboliques ou sacrificiels pour « sauver la planète ».

 

Sur la base de chiffres précis des ressources en eau de la terre, comme de leur consommation par les humains, nous montrerons que l’eau est abondante et ne nécessite le plus souvent, une fois encore, aucun rationnement. Par ailleurs, éviter de prendre une douche à Paris ne permet malheureusement pas d’arroser le Sahara. Ce livre d’hydrologues est rationnellement « hydro-optimiste » et réconfortant, à rebours de l’« hydro-pessimisme ambiant ». Le lecteur en jugera.

Car les variations climatiques ne datent pas d’hier8. La Bible, dans le Premier livre des Rois, parle ainsi d’une longue sécheresse. Elie apparaît dans l’histoire pour avertir Achab, le roi d’Israël, de la survenue d’une sécheresse causée parce qu’il empêche la pluie de tomber. La sécheresse annoncée par Elie dura plus de trois ans. La troisième année de sécheresse, Dieu renvoie Elie auprès du roi Achab. Le roi convoque le peuple et tous les prophètes sur le mont Carmel. Elie est seul face à quatre cent cinquante prophètes de Baal. Chaque camp choisit des taureaux pour en faire offrande à son dieu, mais sans y mettre le feu. Les prêtres de Baal s’agitent mais en vain, le feu ne vient pas consumer leurs offrandes. Elie fait un autel et place les offrandes qu’il fait arroser d’eau par trois fois. Il fait alors une prière et le feu s’abat sur l’autel. Alors Elie donne l’ordre de se saisir des prêtres de Baal et il les égorge. Elie dit à Achab de retourner en char à Jizreel avant que la pluie ne l’arrête, la pluie se met à tomber, tandis qu’Elie devance Achab en courant9.

 

Au-delà de cette référence biblique, nous n’invoquerons pas non plus la culpabilité humaine dans le réchauffement de la planète, mais pour l’essentiel, une discipline scientifique : l’hydrologie. L’hydrologie, science mal connue, étudie le cycle de l’eau : les pluies, leur ruissellement sur les sols, puis dans les rivières et les fleuves, les pertes par évaporation, l’infiltration dans les nappes phréatiques. Elle mesure les volumes d’eau mis en jeu au niveau mondial, comme au niveau local, elle évalue les débits en mètre cube (m3) par seconde, comme les volumes annuels qui coulent dans les réseaux hydrographiques.

Nous souhaitons, à partir d’exemples précis, et en relevant des croyances aussi fausses que répandues, donner un accès à la fois ludique et rigoureux à nos lecteurs, en tordant le cou au passage à tous ces lieux communs. Cet ouvrage d’hydropolitique se veut être aussi une « Hydrologie pour les nuls ». Ainsi, pour commencer, si les habitants de Paris ont bien dans la tête qu’il arrive que sous les ponts de Paris s’envole une chanson, peu d’entre eux ont l’idée que 10 milliards de m3 d’eau passent aussi, chaque année, en moyenne, sous le Pont-Neuf. Cela représente 5 000 m3 par habitant de la ville, chiffre stable, malgré les prélèvements de l’agglomération parisienne. Il y a donc encore de quoi prendre quelques bains, sans assoiffer le reste de la planète (un bain ne représente que 0,15 m3 ; soit 150 litres).

 

Oui, les chiffres comptent, ils donnent une idée, des arguments, des ordres de grandeur. Or, les « sonneurs d’alerte », les procureurs du « manque d’eau » ou du tarissement de l’eau potable, comme les reporters des « guerres pour l’eau », ne donnent jamais le volume de ces prétendus « manques » ou les causes hydrologiques de ces guerres annoncées. Pourtant, si en la matière nous avons à craindre quelque chose, ce n’est pas le manque mais l’excès d’eau car, hélas, de très grosses crues sont à venir. Le XXIe siècle connaîtra aussi des inondations catastrophiques et meurtrières, y compris en France. L’hydrologie montre qu’il y a toujours beaucoup d’eau, et parfois trop. Elle permet en outre de calculer la fréquence prévisible des grandes inondations toujours dangereuses, comme des grandes sécheresses qui le sont moins. Qui pourrait dire que la catastrophe écologique la plus meurtrière de ces trois dernières années n’a pas été le tsunami de Fukushima, mais une inondation au Pakistan qui a tué plus de 20 000 personnes, en a déplacé des millions et noyé une surface représentant 40 % de la superficie de la France ? Oui, il s’agit bien de 200 000 kilomètres carrés (km2), soit 20 millions d’hectares !

Le manque d’eau ne menace pas l’humanité, en revanche, des investissements considérables sont nécessaires pour produire plus et mieux d’eau potable, notamment dans les pays pauvres. Si la ressource en eau est très abondante, il faut la mobiliser pour la mettre à la disposition des usagers. Des pénuries existent, et elles concernent le tiers de l’humanité – deux milliards d’êtres humains –, mais ce n’est pas un problème d’eau brute, toujours disponible pour peu qu’on la cherche, c’est un problème d’argent. Force est de constater que la solidarité est moins abondante que l’eau.

 

Cette démonstration sera donc argumentée à partir de mesures de pluviométrie, de ruissellement, du débit des fleuves en hautes et basses eaux, de capacité des barrages... Mais, surtout, nous allons raconter les voyages de l’eau et ses mutations.

Les chiffres cités proviennent en grande partie d’ouvrages d’hydrologie, mais aussi de nombreuses sources disponibles sur Internet.

 

Commençons donc le voyage de l’eau dont l’homme a toujours recherché et craint la compagnie.