* Citation d’un passage du célèbre poème d’Edgar Poe, « Le Corbeau » (traduction française de Charles Baudelaire). (N.d.T.)
[1] Interview accordée à Jérôme Vincent lors du passage de Matheson à Saint-Malo en mai 2000. Le texte intégral de cette interview peut être consulté sur le site : <http:/www.mondes.org/85/Rencontres/itw-mathe.htm>.
[2] Et Matheson lui-même déclarait à son fils, dans l’excellente « Confession » publiée par la revue Ténèbres dans son n 9 (février-avril 2000) : « Lorsque mon heure sera venue, je sais que les journaux annonceront : « L’écrivain de science-fiction Richard Matheson est décédé. » Les notices nécrologiques m’amusent toujours ; qui que vous soyez, ils trouveront deux ou trois mots pour résumer votre vie. J’en ai lu une l’autre jour avec le nom du type et, comme mention : « Il inventa la fermeture Éclair ». »
[3] Éditions du Céfal, 1999.
[4] Dans l’interview qu’il a accordée à Erwan Bargain pour le n° 8 (juillet-août 2000) du magazine Synopsis, Matheson déclare : « La solitude permet au personnage de prendre conscience des limites de son existence, de sa propre finitude. Le héros solitaire de Je suis une légende sait qu’il va mourir. Il y a une conscience des personnages qui se développe dans la solitude. »
[5] Dans Derrière l’écran, le premier volume de la présente intégrale des nouvelles fantastiques, à suspense et de science-fiction de Richard Matheson.
[6] Casterman, 1978 ; Presses Pocket, 1988.
[7] Ce rapprochement, cependant, ne semble pas déplaire à Matheson, qui déclare à son fils, dans la « Confession » déjà citée : « J’ai toujours été surpris qu’en France, on me mette dans le même sac qu’un Kafka, alors qu’aux États-Unis, je suis juste un type qui écrit des histoires. Ici (i.e. aux États-Unis), tu peux avoir un public fidèle, voire la reconnaissance de certains milieux, mais là-bas (i.e. en France), ils ont cette considération, ce respect pour les écrivains. »… En somme, ailleurs, l’herbe est plus verte !
[8] Dans Le livre d’or de la science-fiction : Richard Matheson, Presses Pocket, 1981 ; réédité sous le titre Journal d’un monstre en 1990.
[9] Dans Derrière l’écran, op. cit.
[10] Ibid.
[11] Dans Les Mondes macabres de Richard Matheson, Casterman, 1974 ; Le Livre de poche, 1978.
[12] Dans Derrière l’écran, op. cit.
[13] Ibid.
[14] Ibid.
[15] Ibid.
[16] Ibid.
[17] Voir l’excellent article de Stanley Péan reproduit sur le site Internet de la de librairie Pantoute, dans lequel on peut lire : « Au contraire du héros romantique Lovecraft et de ses disciples, qui semble droit issu du XIXe siècle d’Edgar Poe, le protagoniste mathesonien typique est un homme d’âge mûr dont l’existence tout à fait conforme à l’american way of life bascule progressivement dans l’irrationnel. Loin des décors gothiques du fantastique d’autrefois, c’est au milieu des banlieues familières que surgit l’innommable. Petit à petit, tout se déglingue, les repères de la vie ordinaire s’effacent et notre homme se retrouve au-delà du seuil sans aucune possibilité de faire demi-tour. »
[18] Advent Publishers, 1967. Ce livre est un recueil de critiques parues précédemment dans des revues spécialisées.
[19] P.U.F., 1965.
[20] De l’allemand numinose, tiré de numen, d’après omen, « présage », ominose. Selon le Dictionnaire historique de la langue française, ce mot de « numineux » concerne l’aspect sacré de l’expérience humaine, le sentiment diffus, à la fois effrayant et attirant, du numen.
[21] Dans La poupée à tout faire, vol. 3 de l’intégrale.
[22] Dans Les Mondes macabres de Richard Matheson, op. cit.
[23] « Quand quelqu’un vous raconte une histoire drôle, et arrive au moment de la chute, celui où tout bascule, où l’on se met à rire à gorge déployée, eh bien, à ce moment précis on est très proche de ce que l’on ressent sous l’effet d’un choc émotionnel ou sous l’effet de l’horreur. » (Richard Christian Matheson in « Confession », op. cit.)
[24] Dans La poupée à tout faire, op. cit.
[25] Jacques Finné, qui, décidément, semble en vouloir à Matheson d’avoir tenté de (bien) vivre de sa plume à partir de la fin des années 50, se demande, non sans malice, si l’auteur n’aurait pas « sans plus, choisi un mode d’expression bien plus rémunérateur que la carrière d’écrivain ». Et de signaler que : « Le choix des revues auxquelles il collabora depuis semble faire pencher la balance de ce côté… », op. cit. Ces propos qui, selon moi, accordent trop d’importance à l’équation mythico-culturelle : un bon auteur = un auteur fauché, trouvent cependant un écho dans la bouche de Matheson lui-même qui, répondant à Jérôme Vincent (in « Interview », op. cit.) lui demandant comment s’était opéré son passage de la littérature à la télévision et au cinéma, déclare : « C’est très simple. L’explication, c’est : une femme, quatre enfants. Il fallait gagner sa vie et les nouvelles ne payaient pas assez. »
[26] Dans La poupée à tout faire, op. cit.
[27] Dans Le pays de l’ombre, vol. 4 de l’intégrale.
[28] Dans Les Mondes macabres de Richard Matheson, op. cit.
[29] « J’ai même fait une suite à L’Homme qui rétrécit, The Fantastic Little Girl, mais elle ne fut jamais tournée. La femme du héros se mettait à rétrécir elle aussi et était plongée dans le monde microscopique, retrouvait son mari avant de retrouver une taille normale (rires). Ridicule… » (Richard Matheson in « Confession », op. cit.)
[30] Dans Intrusion, vol. 2 de l’intégrale.
[31] Dans le présent volume.
[32] Dans Derrière l’écran, op. cit.
[33] Dans Le pays de l’ombre, op. cit.
[34] Dans Intrusion, op. cit.
[35] Dans Le pays de l’ombre, op. cit.
[36] Dans le présent volume.
[37] Ibid.
[38] Ibid.
[39] L’adaptation de Spielberg s’inscrivait dans le cadre d’une « collection » de téléfilms intitulée Movie of the Week, dont devaient également faire partie ultérieurement « The Night Stalker » et « The Night Strangler » de Dan Curtis. Voir plus loin…
[40] Dans Le pays de l’ombre, op. cit.
[41] « Comme beaucoup d’écrivains, j’ai produit pendant toutes ces années nombre de scripts excellents qui ne virent jamais le jour. » (Richard Matheson in « Confession », op. cit.)
[42] Disponible, ainsi que The Night Strangler, en DVD Zone 1.
[43] Dans Intrusion, op. cit.
[44] Disponible en LaserDisc NTSC et en double programme avec The Strange Case Of Dr. Jekyll & Mr. Hyde en DVD Zone 1.
[45] Disponible en DVD Zone 1. Les trois nouvelles en question font partie du présent volume.
[46] Dans Le pays de l’ombre, op. cit.
[47] Paru en 1981 à titre de préface au Livre d’or de la science-fiction : Richard Matheson, op. cit.
[48] Le réalisateur des Oiseaux avait d’ailleurs pensé dans un premier temps faire appel à notre auteur pour écrire le scénario de ce film. Le projet n’a pas abouti car Matheson, estimant qu’il n’était pas nécessaire de montrer les oiseaux, ne s’est pas très bien fait voir d’Hitchcock… (Confidence de l’auteur à Jacques Chambon)
[49] Coll. « Présence du Futur », Denoël, 2000.
[50] Coll. « Présence du Fantastique », Denoël, 1990.
[51] Coll. « Présences », Denoël, 1995.
[52] Coll. « Rivages/Noir », Rivages, 2000.
[53] En français dans le texte (N.d.T.).
[54] Flammarion, 1998.